Amer
Au petit matin je me réveille un goût amer en bouche, je suis un peu déçu de cette soirée avec Émeline. Non pas déçu d’avoir réussi à la mettre à nu, ça non, bien au contraire mais déçu de ne pas lui avoir procuré le plaisir escompté.
Je suis aussi un peu écœuré de ce souvenir trop poilu, mais je ne compte rien lui dire à ce sujet étant donné qu’entre elle est moi c’est fini (même, s'il faut le reconnaître, on n'a jamais vraiment commencé).
Je l'avoue : je n’ai envie de me souvenir d’elle que juste avant la disparition de cette culotte rouge et blanche, lorsqu’elle ne portait plus rien en haut et que je profitait de sa belle poitrine.
Je réalise que je la vois encore en ce moment même d’ailleurs, elle est visible car le pyjama de la demoiselle ne la recouvre pas complètement, Émeline est encore assoupie et je peux donc me rincer l'œil comme on dit.
Je profite un peu de l’occasion pour mater tout ce qui peut l’être : sa poitrine qui n’est presque plus couverte et dénuée de tout soutien-gorge mais aussi le reste malgré le fait que je sais ce qui se dissimule en dessous. je m’arrange pour faire descendre davantage le pantalon et je mate sa petite culotte.
Lorsqu’elle bouge je ferme les yeux et fais semblant de dormir, malheureusement comme toute bonne chose a une fin, elle se réveille à un moment et remet son pantalon correctement.
Constatant la disparition de l’outil de mes légers fantasmes, je me lève et vais aux toilettes puis, voyant qu’il est déjà presque sept heures je vais donc déjeuner. Tout est servi sur la table ou presque mais personne ne semble présent. Je m’assieds et déjeune seul.
N’ayant personne avec qui parler, j’ai vite fini mon petit déjeuner et je pars réveiller Émeline. Elle semble souffrante ce matin et me demande de la porter pâle. Je m'inquiète quelques instants mais apparemment ce n’est pas grand chose.
Je laisse donc ma camarade tranquille et m’en vais pour les cours, personne ne réagit vraiment à l’absence d' Émeline et, à vrai dire, elle n’est pas la seule absente aujourd’hui : la température descend depuis quelques jours donc les premières maladies apparaissent logiquement.
La journée est assez calme et une fois celle-ci terminée, je regagne ma chambre. La question m’a travaillé toute la journée mais je suis décidé : je vais me raser à nouveau : j’ai été trop dégoûté de la touffe d'Émeline.
Après la douche, désormais totalement débarrassé de ma toison, je retrouve Erwan le soir même, évidemment ce dernier me pose de nombreuses questions. J’ai envie de lui faire part de mon aventure alors je décide de tout lui raconter.
Annotations
Versions