Éreinté
Sabrina voulais me rendre la monnaie de ma pièce et n’escompte plus rien de spécial. Et quelque part, je dois bien reconnaître que tout ça nous a éreintés et on s'endort entièrement nus dans les bras l’un de l’autre comme si nous étions seuls dans la maison, après quelques instants de baisers et avoir éteint la lumière .
Je me réveille assez tôt totalement frigorifié le sexe tout riquiqui : presque, il pourrait aller se cacher dans sa petite maison à l’intérieur qu’il le ferait. Je vois que Sabrina elle aussi s’est réveillée il y a probablement un moment et a remis quelques vêtements.
Je me dis qu’il est temps pour moi d’en faire de même avant d’attraper la mort. Je saisi les vêtements qui sont éparpillé autour du lit et rapidement je suis de nouveau vêtu. Il ne me faut pas très longtemps pour retrouver le sommeil chaudement blotti contre la demoiselle.
Lorsque le soleil se lève, il transperce le velux sur le toit et me tape sur le visage au point de me réveiller. Dur dur le réveil, on a peu, très peu dormi avec tout ça, non pas que je le regrette mais ce n’est pas facile a assumer ce matin.
Sabrina semble encore bien endormie, je me motive à me lever le plus discrètement possible et la laisse se reposer paisiblement. Elle a la chance de ne pas avoir la lumière sur le visage.
Je sors discrètement de la chambre et croise Erwan qui est en petite tenue, uniquement vétu d’un de ses slips blancs dans lequel je le vois régulièrement. Je ne peux m'empêcher de le reluquer de la tête aux pieds et d’avoir un regard un peu plus insistant sur son entrejambe.
- Erwan : Ca te plait ma tenue ?
- Moi amusé : Bah écoute t’es en petite culotte, j’aime bien.
- Erwan souriant : Toi par contre tu es mille fois trop habillé.
- Moi taquin : Contrairement à toi je suis pas un garçon facile !
- Erwan : Si tu le dis !
- Moi : D’ailleurs, j’y pense, tu m’as pas redis.
- Erwan intrigué : Redis quoi ?
- Moi : Bah pour toi et Jean !
- Erwan : Oh oui, c’est vrai, je t’avoue que j’ai pas eu trop le temps de me repencher sur le sujet.
- Moi amusé : Mon frangin est un sujet...d’accord !
- Erwan amusé : Non mais tu m’as compris.
- Moi : Oui, tu n’es pas prêt pour le moment.
- Erwan souriant : Oui et lui ne sais pas non plus ce qu’il veut : alors c’est compliqué.
- Moi : Ah mais il s’est toujours pas décidé ?
- Erwan : À vrai dire je lui ai pas redemandé.
- Moi : Bah tu devrait peut-être non ?
- Erwan : Oui c’est vrai surtout que, du coup, avec toi c’est mort maintenant.
- Moi souriant : En effet !
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