L'érudiction
Toujours dans la fatigue pour mieux se jeter, c'est comme être bourré, plus de regrets car plus de cerveau, tout est débranché, y'a plus qu'à chier des syllabes décrochées du bout des neurones, qu'à vomir les choses qu'on dit, c'est pas comme ça ? Moi je déteste quand on fait ça, quand on utilise l'ivresse d'un moment pour te dire des choses, mais laisse vas-y fais-le si j'te butte faudra pas v'nir chialer c'est tout ce que je te dis.
Je vois des érudits des fois. Qui disent qu'on doit dire plutôt "parfois" d'ailleurs. Et j'leur dis que j'm'en fous, c'qui compte c'est comme on fait comme on dit, tu veux être qui ? Les autres ou la soit-disante vérité ? Personne décide de mes mots si ce n'est mon voyage quotidien déjà trop déterminé. Et les voilà les intellects, on essaie tous d'être érudits tu vois, après quoi on court ? Être érudit ou être un épicurien, c'est ça le choix qu'on a ?
Trop de questions sans réponses. Trop de questions tout court peut-être.
Moi j'ai choisi de pas choisir, moi j'ai choisi de dire moi je et puis merde. Une première contradiction je crois. La croissance de quoi ? Une fois je suis allé sur le haut d'une colline, puis j'ai vu que tout le monde avançait dans tous les sens, et moi l'éternel spectateur. Ridicule ! Être acteur de sa vie est l'unique voie, peu importe la sagesse ou les conneries, juste avancer et essayer de toucher au bonheur...
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