Dans la vie, le niveau de joie est relatif à celui de la souffrance

L’intensité de nos sentiments est proportionnelle à notre personnalité

Le malheur dans nos vies s’amplifie à cause de notre mécréance

Et le manque de patience qui nous fait cruellement défaut nous rend agité

Sous les flots des maux, les tortures secouent tous nos rêves

On n’en perd nos objectifs et le passage sur terre s’oriente vers le décor

On devrait oublier tout ce qui est éphémère ou sinon on crève

Mais, on ne le réalise pas très vite et s’abandonne à la débauche du corps

Ce qui est réellement éprouvant ce sont nos calculs erronés

Ceux sur qui on s’en remet et envers qui on porte une confiance aveugle

Les personnes de notre entourage que l’on aime bien prôner

Pour toutes ces odieuses têtes de listes, désintéressement sera mon aveu

On croit trop en des choses mauvaises et peu dignes de nous

On se retarde avec des valeurs qui ne servent qu’à alourdir notre cupidité

Quand on s’en rend compte, on ne peut plus se défaire de tout

On est condamnée à ressentir douleur et souffrance sans plus pouvoir lutter