Soixante secondes en apnée
Je ne sais pas pour les autres, mais je n’y arrive pas
Mentir à quelqu’un les yeux ouverts me paraît un exploit
Il n’y a que les pires choses qu’on réussit à faire facilement
Et ce, peu importe même si ça nous endommage profondément
Tu éprouves du mal à respirer, si les gens t’aiment, tu ne sais pas
On ne peut pas le nier. On n’a besoin d’entendre un je te crois
Les injures venant des autres sont tellement affligeants
On veut les ignorer. Donc, on préfère être négligeant
Soixante secondes, c’est un moment assez alternatif
En ce petit instant, on peut passer du positif au négatif
On peut tuer une personne, ses idées, son esprit, son être
On peut cesser la joie qui nous anime. On peut cesser d’être
Je ne me rappelle plus qui avait dit que le temps est relatif
Là, je songe à d’infâmes projets qui me sont peu natifs
Je pourrais par exemple cesser de vivre le paraître,
Briser cette petite corde, celle qui m’a fait naître
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