L’immortel
Parfois, je crois que j’en viens à vraiment l’apprécier
C’est lui, l’immortel, toujours aussi impressionnant
Je l’aime, je l’adore, c’est mon ennuis que je chéri tant
C’est ma nature que j’ai dû arrêter de devoir déprécier
C’est lui, l’invincible qui sait me rendre si allégeant
Je voudrais lui refuser mon âme de temps en temps
Avec lui, j’ai l’impression d’être dans un profond coma
On s’entend bien et chacun s’excuse quand il a tort
Je voudrais me passer de lui. Or, rien, malgré mes efforts
Je rêve d’être un humain lambda qui volerait tel un comma
Mes rêves sont de petits filaments insignifiants que je tords
Je reviens à la réalité et je vois que je n’en suis pas plus fort
L’ennui finit toujours par m’avoir. J’en ai la migraine et la toux
Je finis toujours par capituler et m’incliner face à sa majesté
Je resterais terne et insatisfait, fidèle à ce pourquoi je suis réputé
Mon plus grand défaut est que je m’ennuie très vite de tout
Rien ni personne n’a réellement d’intérêt pour ma gaieté
Je suis capricieux, gourmand, insatiable et ce, à perpétuité
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