2. Réveil musclé

8 minutes de lecture

Kurt

Je ne sais pas ce qui s’est passé après l’explosion de la terre. Nous avons tous perdu connaissance, tombant comme des mouches alors que l’alien nous faisait un sourire. Entre ce moment et celui où j’ouvre les yeux, je crois qu’il s’est passé une tonne de choses.

Je me réveil, allonger sur une table chirurgicale. Le temps que mes esprits me reviennent, je finis par me rendre compte que je suis entièrement nu. Mes jambes sont relevées, placées dans des étriers gynécologiques. J’essaie de bouger, mais mes épaules, mes bras et mes jambes sont attachés. La panique me gagne irrémédiablement, je commence à remuer dans tous les sens. Des voix étranges s’approchent de moi, quand je pose mes yeux sur eux je me rends compte que je suis face à des créatures immondes. Ils ressemblent au capitaine de black purple dans pirate des caraïbes. Une tête flasque et luisante, d’innombrable tentacule, comme celle d’un poulpe. Sauf qu’il n’y a pas les espèces de ventouses, plus comme de gros serpents visqueux ou des anguilles.

Ma panique monte encore plus, les voyant s’approcher en remuant leur appendice. Il parle dans une langue que je ne comprends pas. Ils tendent vers moi leur bras qui finissent en une multitude de petits tentacules. La créature pose un objet rond sur ma tempe, une décharge me travers le crâne, me faisant couiner.

— C’est bon vous devez nous comprendre maintenant. Ne paniquer pas nous ne vous ferons aucun mal, nous vérifions juste si vous êtes en bonne santé.

Ne pas paniquer ? Il se fout de ma gueule, je suis face à un alien a tentacule, les pattes écarter et attacher. Ils s’éloignent de moi et je me rends compte que je ne suis pas seul. Autour se trouvent d’autres hommes humains, dans la même position que moi. Derrière moi se trouve des femmes, dans les mêmes positions elle aussi. Je repose les yeux sur les aliens, ils ont une sorte de tablette dans les mains. Ils posent sur la tempe des autres le même objet rond qu’ils m’ont mis.

Je sursaute en sentant une main tentaculaire se poser sur mon bras. Deux créatures son à côté de moi, avec une tablette eux aussi.

— Bon nous allons faire les vérifications. Détendez-vous.

— Quelle vérification ? demandais-je sans cacher ma panique.

— D’après les archives terriennes que nous avons sauvegardées, ainsi que les expériences que nous avons réalisé sur deux cobayes que nous avions prélevées il y a cinquante ans de votre vie. Nous allons vérifier l’extensibilité de vos tissus et nous allons procéder à la stérilisation.

Ils vont me stériliser ? Vérifier l’extension de mes tissud ? Une seconde ils ne vont quand même pas me couper les couilles ?

— Ne me les coupe pas, couinais-je.

— Oh non, nous allons réaliser une stérilisation électronique. Nous allons implanter des nanorobots dans votre système reproducteur. Par contre, d’après les archives, ce qui est vraiment bien c’est que même les mâles humains peuvent s’accoupler entre eux. Donc si votre maitre est un mâle il pourra vous utiliser pleinement dans votre fonction.

— Fonction de quoi ?

— Les humains sont classés comme esclaves de plaisir et de besoin quotidien. Vous êtes des esclaves de qualité, très polyvalents, nous avons beaucoup cherché pour trouver des esclaves de votre valeur. Vous allez pouvoir servir les plus fortunés de la station Gaya.

Des esclaves ? Nous allons devenir des esclaves d’alien, aussi glauque qu’eux ou celui qui nous a enlevés ? Avons-nous le choix après tout. Notre planet est devenue une boule de feu, je ne sais pas où nous pouvons aller à présent. Une larme coule sur ma joue, mon appart moisi me manque, mes parents à qui je n’ai pas pu dire au revoir. Mon ancien patron même s’il mon traité de sous merde en me virant, cela ne fait que quelque heure que nous sommes plonger dans ce cauchemar, mais j’ai l’impression que cela fait des siècles.

Je suis sorti de mes pensées quand je sens quelque chose de froid se poser à l’intérieur de ma cuisse. J’essaie de voir ce qu’ils font, une sorte de pistolet électronique y est posé.

— Vous allez sentir une légère brulure, c’est l’implant de la capsule d’identification ainsi que votre code barre. On en profite pour faire l’injection de stérilisation.

Je m’attends a avoir super mal, mais je ne ressens qu’un léger picotement que c’est déjà finit. L’un des hommes poulpe se penche sur moi, me mettant alors un collier que je pense en cuire.

— Bien, on va procéder au test d’extensions de vos tissus. Vous êtes vous déjà accouplé avec un mâle de votre espèce.

— Putain, non je suis pas gay !

— Pourquoi êtes-vous triste ?

Merde-t-il a cru que j’avais dit gai ce con. J’allais m’énerver, mais je sens un liquide froid couler sur mon intimité. Je lâche un couinement de surprise, commençant à me débattre pour savoir ce qu’ils me font.

— Ne paniquez pas !

Il place une main qui se veut surement rassurante sur mon épaule, mais les tentacules me font plus flipper qu’autre chose.

— Vous me faites quoi au cul ?

— Nous allons tester votre capacité d’extension, nous avons déjà mesuré ceux de vos congénères à votre droite.

Je tourne la tête sur mon droit, vu la tête du mec je sais pas quoi en pensé. Il est haletant, transpirant, celui encore à côté a par contre les larmes aux yeux. Encore une fois je suis pris de court quand quelque chose me pénètre doucement. Je lâche un gémissement incontrôlable, je les entends parler de mesure. La chose qu’ils ont mise en mois se dilate de plus en plus, ma respiration s’accélère surtout à cause de la panique qu’autre chose. Soudainement quelque chose touche un point particulier en moi, me faisant lâcher un gémissement qui me surprend moi-même.

Une décharge de plaisir me foudroie, ils insistent sur ce point et sans que je puisse ne rien contrôler mon sang migre au sud. Cependant la douleur prend le dessus sur tout le reste et je lâche un couinement douloureux, à ce moment-là ils stoppent tout.

— Quarante en intérieur dilater sur dix, la prostate a quatre, c’est l’un des sujets qui supporte le plus. Un Homoculus pourrait devenir son maitre sans problème de le blesser.

— Non il est Kalakos, il l’a réservé pour lui…

— Le Stanous qui nous l’a apporté ? Ah c’est dommage de gâcher un tel esclave, les Stanous n’ont pas d’organe génital.

— Ouais, mais celui-ci je crois qu’il la prit en plus du quota demander, ils avaient le droit d’en choisir un pour eux. Donc on prend juste les mesures, on vérifie qu’il est en bonne santé et on le lui redonne.

J’ai les larmes aux yeux, la chose qu’ils ont mise dans mon intimité est posée juste à côté de moi. Un énorme plug qui semble pouvoir se dilater. J’ai du mal à croire que ça ait pu entrer entièrement en moi. Je finis par me rendre compte que j’ai encore une gaule monstrueuse. Douloureuse même et que c’est à cause de cette chose, qui a touché un point sensible en moi, qui me la donne.

Ils finissent pas prendre leur petit chariot ou tout leur matériel était posé pour passé au suivant. Ma torture est finie, je ferme les yeux soulagés, priants pour que rien d’autre n’arrive. C’est au bout d’une bonne heure qu’ils reviennent vers moi, me détachant enfin. Il clipse au collier que je porte, un laisse en chainette.

— Bien vous allez rejoindre votre maitre, les autres vont aller aux enchères. C’est vraiment dommage pour vous.

— Pourquoi ? Que mon maitre n’a pas de bite c’est dommage ?

— Il va gâcher votre potentiel, mais nous n’y pouvons rien.

— Je ne vais pas m’en plaindre…

Exactement je vais pas me plaindre que mon maitre n’ait pas d’appareil génital, car si j’ai bien compris il y a des Aliens qui en on une aussi grosse que celle d’un cheval. Il m’entraine avec lui, passant devant les autres humains qui font tous la même tête que moi. Je ne connais pas leur histoire, mais je pense que tout comme moi, les petits tracas de leur vis d’avant leur manque, les factures à payer, leurs femmes qui les trompent. Le patron invivable ou encore la belle-mère qui les emmerde.

Je sors de la pièce et me retrouve dans un endroit très lumineux, je cligne plusieurs fois des yeux. Il est là devant moi avec son sourire carnassier qui m’a fait stresser la première fois.

— Médor, te voilà enfin, aller viens je vais te ramener a la maison mon petit chien-chien ! Je vais te montrer ton nouveau chez toi.

Il attrape ma laisse sans aucune délicatesse, l’arrachant des mains de l’homme poulpe. Son sourire aux multiples dents est figé sur son visage, le poulpe quand a lui fait un drôle de bruit en faisant bouger tout ses tentacules. Il tourne les talons et nous laisse. J’enroule mes bras autour de moi, cachant mon bas ventre.

— Je pourrais avoir des fringues ? demandais-je timidement.

Mon maitre se tourne vers moi, toujours avec cette putain de sourire flippant. Je pense que je ne vais jamais m’y faire, j’ai l’impression qu’il va me bouffer d’un moment à l’autre.

— Des vêtements ? Non voyons, tu es un animal de compagnie. Les animaux de compagnie n’ont pas de vêtement. Aller vient.

Il tire une nouvelle fois sur ma laisse. OK, c’est comme ça je suis un animal de compagnie, je vais aller chier sur le tapis et pissé dans ses pompes. On arrive dans un grand espace ouvert, autour de moi il y a de nombreuses créatures qui évolue. D’autre créature poulpe, des choses qui ressemble a des hamsters, des espèces de loups-garous et d’autre qui ressemble a mon maitre. Il y a aussi d’autre qu’il tienne en laisse comme moi et tout comme moi sans vêtements.

J’ouvre grand les yeux regardant tout autour de moi avec curiosité, la station Gaya est magnifique. Il semble y avoir plain d’étage, des plantes de toutes les couleurs. Il y a ce qui semble être des oiseaux, des créatures avec beaucoup de plus de couleur violette, d’autre bleu turquoise. L’un d’eux se pose près de moi, je suis totalement fasciné. Il semblerait cependant que mon maitre est décidé de refroidir ma curiosité.

— Fais attention, ils aiment pondre des œufs sous la peau…

Je me crispe, m’éloignant rapidement en me rapprochant de mon maitre. Il fait une sorte de ricanement qui devient rapidement plus flippant que l’oiseau. Il me traine avec lui, on grimpe dans une espèce de petite capsule, elle nous transporte dans un autre quartier de la station. La couleur est violacée, des néons violets et même les arbres sont violets. Ici il semble y avoir que des Stanous, j’ai retenu le nom de la race de mon maitre grâce au poulpe. On marche encore quelque mètre avant qu’on n’arrive enfin cher lui.

Il ouvre la porte et je découvre mon nouveau chez moi. Tout est violet à l’intérieur, les murs, le sol, mais la lumière est blanche. Il retire la laisse et me montre un gros coussin qui semble très moelleux.

— Ton panier Médor ! Tu dormiras ici, dit ça mange quoi les humains ?

— Euh… des burgers et des frites.

— D’accord je vais regarder si on a enregistré ça dans les archives.

Il me laisse et se dirige vers ce qui semble être la cuisine, il pianote sur un grand écran, puis une imprimante se met en route. Je m’approche curieux, en quelque seconde dans une assiette apparait un burger avec des frites. Il sort l’assiette et me la donne, ça sent vraiment le burger.

— Mange, ici tu ne manqueras de rien si tu obéis bien.

Je croque dans mon repas, soupirant de plaisir, c’est tellement bon. J’aurais pu apprécier pleinement si mon maitre ne me regardait pas fixement avec son sourire carnassier. Bon finalement c’est pas si mal ici, j’aurais pu tomber sur un extraterrestre bite de cheval.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Lydasa ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0