Je suis étrange paraît il. Tout un concept. Je m'attarde sur les détails, ironie pure. Suis je perdu? Bien pire, je sais très bien où je vais. T'es enceinte mon chou? Ouais d'un alien. Tu te sens enchaîné? Je me sens enchêné. Tu as peur de perdre le goût de la jouissance pure et dure? J'ai peur de rien. Ça n'a pas d'sens. Au contraire. Je veux être seul. Et accompagné. Peu importe, On s'ennuie, un peu, beaucoup, souvent, tout le temps.
Sois plus clair. La lune arrive.
Maison?
canapé ?
bébé ?
mariage !!
enterrement !!??
Pourquoi 
vouloir 
toujours 
tout 
Savoir.
Je suis étrange paraît il.
J'espère que tu vas bien.
Je vais bien.
Je comprends pas.
On peux pas toujours tout comprendre.
Admettons.
Qu'il faut l'admettre. Soyons plus clair, attendons la lune. T'es lent, accélére. J'ai plus de freins.
Je perds le contrôle...
JE SUIS EN TRAIN* de.
Tchu tchuuuu
Le quai était froid. J'ai pas vu le temps passer. Je suis en train. De perdre le contrôle. De me retrouver. Gare a vous.

Terminus.

Enfin la lune. Elle est douce, l'air est lourd, les gargouilles transpirent, comme c'est étrange, elles me saluent. Ou tu es? Dans le Marais, y'a des tétards qui déambulent. Seul? Évidemment. Un chinois me suis, il rase les fonds, épouse les formes, je sens son regard me poignarder le dos. Prudence. Pas d'inquiétude, je suis le plus gros rat. Du Marais. Ce n'est pas une promenade.

Ce n'est pas une promenade.

Je marche sur le trottoir, ya des sans culotte, elles sont gaies, d'autres le font, beaucoup plus sombres, le couperet sous le manteau.

Ne te laisse pas capturer!

Pas de fouets à l'horizon, groooaaarrr!!! Tu pianotes en marchant? Je dicte au chinois. Menteur. Qui donc, moi ou Nguyen? C'est toi bien-sur.

Tout est sale ici, la tête de Robespierre flotte de flaques en flaques et le marquis de Sade s'essuie sur les murs, je veux rentrer chez moi.

T'as pas encore tout vu.

Je désire me rendre à l'endroit où ils coupent les membres des gens qui ont la peste.

Il fait noir?

Les dents flottent dans la nuit.

T'as quoi dans le sang ?

Du feu grégeois.

Tu marches dans la nuit la?

Je marche sur la nuit.

Tu es très en beauté ce soir. J'ai fais un effort pour mon enterrement. C'est pas pour ce soir, trouve toi un hôtel avec un ventilateur accroché au plafond. Non, ce soir je dors sous la couverture du ciel.

Alors je veillerai sur toi.

Qui es tu?

Ton ange gardien.

Je connais les anges, les anges me sourient toujours, les anges leurrent.

Tu ne connais pas d'anges, les anges ne sourient pas.

Je la connais.

Tu ne la vois pas.

Pas plus que toi.

Mais elle n'est pas!

Est ce que je suis?!

Je suis le chat.

Elle te souris...

Tu avais raison...

Les anges leurrent

Les anges leurrent

Le diable en rit.

Le diable en rit.