Chapitre 1 - Il est 4h du matin ! Elsa !
Réveillé par mon téléphone qui vibrait dans mon lit, je sursautai. Le cherchant dans le noir, je décrochai, répondant d’une voix rauque et encore ensommeillée.
- Allô ? fis-je dans le coltard.
- Tu fais quoi, là maintenant ? me demanda Elsa d’une voix coquine.
- Je dors parce qu’il est 4h du mat, peut-être ? Laisse-moi deviner, t’es devant ma porte ? lui demandai-je dépité.
Suite à ma question, Elsa raccrocha. Encore endormi, je partis l’ouvrir, la découvrant dans sa petite robe noire en strass, empestant la sueur et le parfum d’homme.
Remarquant ma mine défraîchie et mon agacement, elle me sauta au cou, m’embrassant, me laissant un goût d’alcool et de tabac froid dans la bouche, avant de rentrer.
Plongeant sa main dans mon boxer et l’autre dans mon T-shirt, elle me plaqua contre le comptoir de ma kitchenette, le regard remplit de désirs.
- Elsa ! ça va faire trois jours que tu me réveilles à des heures, pas possible pour baiser ! Je suis épuisé et j’aimerai me reposer avant le travail, lui avouai-je, en lui attrapant les mains.
- Très bien, me fit-elle en cachant son agacement.
Puis elle reprit son sac et se dirigea vers la porte. Surpris je la retins par le bras.
- Reste s’il te plaît ! Tu ne vas pas rentrer chez toi à cette heure-ci ?
Elsa plongea son regard dans le mien, se délectant de mon inquiétude. Puis elle effleura doucement mes cheveux.
- Je veux bien rester, mais tu me fatigues, d’abord ! me souffla-t-elle au creux de l’oreille.
Son expiration chaude me fit frémir de désirs. Je l’observais retirer ses échasses et son collant pendant qu’elle m’invitait à la rejoindre dans la chambre.
Etant habitué à me réveiller seul à chacune de ses visites nocturnes, ce fut une grande première pour moi.
Surexcité, je me ruai sur elle. Pressant mon sexe durcis contre ses fesses, je couvris sa nuque de baisers voraces, tout en passant mes mains le long de ses courbes généreuses. Attisant sa faim, elle retira mon T-shirt et sa robe noire, en prenant place sur mon lit. Elle m’attrapa par le cou, m’attirant vers elle avec son regard de prédateur. Coinçant ses orteils dans l’élastique de mon boxer, elle le fit glisser doucement le long de mes fesses, révélant mon membre en érection. Saisissant sa cheville, je lui mordillai la voûte plantaire. Elsa s’arqua de plaisirs, le regard avide. Elle sortit un vibro-masseur en U, qu’elle me tendit. Amusé, je léchai ce dispositif sous le regard affamé d’Elsa. Elle l’alluma puis enfonça une patte dans son vagin, l’autre contre son clitoris. Gigotant au même rythme que le sex-toy, elle m’invita en elle. Butant contre ce vibromasseur à chaque va-et-vient, je le sentis vibrer contre mon prépuce et mon pubis. Electrisé par cette douce vibration, je me perdis dans ses yeux, pendant que nos souffles se coordonnaient. Elsa, tendue par la jouissance, m’agrippa les fesses me poussant à aller plus vite en elle. Envoûté par son regard, j’en voulais plus, léchant délicatement sa nuque. Sa sueur salée sur mes lèvres, j’y plantai mes crocs, aspirant bruyamment sa peau. Elsa se vrilla, en synchronisant nos orgasmes, je me vidai en elle.
M’écroulant en sueur à côté d’elle, je repris doucement mon souffle. Observant Elsa qui s’enfonçait dans l’un de mes oreillers, et qui se recroquevillait dans ma couverture. Je la pris dans mes bras, la serrant fort contre mon torse.
- Frost ! tu m’étouffes là ! s’offusqua-t-elle.
- M’en fous ! lui répondis-je, en fermant les yeux.
Le lendemain matin, je fus réveillé par un jean en pleine figure. Découvrant Elsa en panique qui cherchait désespérément ses vêtements de rechange.
- Où sont mes vêtements de la dernière fois ? ceux que t’avais promis de laver ? me demanda-t-elle, affolée.
- Bonjour Els ! lui fit-je agacé en scrutant l’heure.
Il nous restait encore une heure et demi avant de partir, sachant que j’habitais à quelques minutes en métro du bureau.
- Dans le tiroir, lui lançai-je en m’effondrant dans mon oreiller.
- C’est toi qui a insisté pour que je dorme ici ! me fit -elle en enfilant sa veste.
Rassemblant mon énergie, je sortis un double des clés de ma table de chevet. Elsa me regarda surprise.
- Prends - les ! Pour que je puisse respecter mon quota d’heures de sommeil ! lui marmonnai-je la tête dans l’oreiller.
- Oh Frost ! Je suis désolée, je ne peux pas, me fit-elle gênée.
Je la fixai, sidéré.
- J’espacerai mes visites nocturnes pour que tu puisses te reposer, me répondit-elle, en m’embrassant sur le front avant de partir.
Trop épuisé et trop choqué pour réfléchir, je restais bouche bée devant sa remarque.
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