(DÉFI) Jusqu'à ce que l'anus nous sépare

de Image de profil de Thomas HillokâThomas Hillokâ

Avec le soutien de  Anthony Dabsal 
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Précision : les comportements et propos de ces personnages n'appartiennent qu'à eux .

Assis dans mon transat, à J+5 post-pendaison, je pouvais pas m'empêcher de respirer à pleins poumons l'air de la campagne et ses bonnes odeurs de cul de vaches. J'entendis soudain des sirènes très lointaines. Plutôt rares dans le coin. Je me régalais intérieurement, une fois de plus soulagé en repensant au jour du mariage et à la salle des fêtes .

Fini ce banquet où tout le monde vient bouffer à l'œil et se faire chier, par politesse, sur cette saloperie de macarena. Et ce putain d'aveugle, ras l'oignon de l'entendre. Toujours les mêmes chansons, toujours les mêmes danses à la con. Plus jamais ça. Bon, elle me l'apporte cette bière ou elle la brasse ?

Je me levai pour aller me la chercher moi-même.

— Ah ben, t'es là ! Qu'est-ce que tu fous ? Et ma bière ?

— Oui chéri, désolé. J'étais occupée avec le linge et j'ai oublié.

— Pfff... Pour le meilleur du pire et pour le pire du pire. Pourquoi les gens se marient déjà ?

— Parce qu'ils s'aiment. Moi, je t'aime.

— Tant mieux, continue alors.

— Et toi, tu m'aimes ?

— Surtout à quatre pattes. Rien que de le dire, ça me donne envie de baiser, tiens. Ça te branche ?

— Euh... Non. J'ai trop de choses à faire.

— Mais si, allez, t'es pas à cinq minutes, si ? Je peux faire moins même, si tu veux. Trois minutes, montre en main.

— S'il te plaît, non.

— Deux ! Vendu ?

Maryse ne répondit pas. Je m'approchai d'elle et commençai à lui tripoter les nibards et le cul. Comme à son habitude, elle gigota comme un ver de terre sans non plus trop résister. Elle savait ce qui l'attendait. Une bonne mornifle. Y a que ça de vrai. C'est comme ça qu'on dresse les clebs et c'est pareil avec les bonnes femmes.

— Alors comme ça, tu m'aimes, hein ? Même moi, je me demande pourquoi.

Maryse essayait de me repousser avec si peu de conviction que je pus enfoncer ma main à l'intérieur de son jeans pas assez serré. Les sirènes gagnaient en intensité.

— Tu me fais mal ! chouina-t-elle.

— Moi aussi ça me fait mal. Vire ta ceinture, ça règlera le problème.

Tenace et acharné, mon majeur venait d'atteindre l'entrée des artistes.

— Un peu sec, mais on va arranger ça.

Je m'occupai de la ceinture et baissai toutes les couches du bas à hauteur des chevilles.

— C'est ni plus ni moins que du viol, ce que tu fais.

— Du viol ? N'importe quoi ! C'est juste un service rendu d'épouse à époux. Je suis un homme. J'ai des besoins. C'est la nature, c'est comme ça depuis la Préhistoire. Regarde les poules. Tu crois que les coqs se mettent à genoux avant de leur monter dessus ? Allez, chérie, deux-trois minutes et j'envoie la purée. Promis. J'ai qu'une parole.

— Pas derrière, ça fait mal. Et de toute façon, j'ai la diarrhée. C'était trop épicé, hier.

— Une pipe alors ?

Maryse soupira. C'était bon signe. Elle se mit à genoux, baissa mon pantalon et commença.

Une douleur apparut dès les premières secondes.

— Aaaaaaah ! Saloperie ! Je vais te fracasser la tête, beuglai-je en constatant l'état de mon braquemart.

Elle me poussa. Les pieds pris dans le pantalon descendu, je me vautrai sur le carrelage. Maryse avait du sang plein la bouche, et moi, plein les cuisses. Ça pissait de partout. Mon sexe était coudé, à moitié sectionné par ses foutues dents.

— Je t'avais prévenu, ducon.

— Salope, je vais te crever.

Maryse attrapa la poële sale dans l'évier et chargea comme une bête féroce. Le premier coup fut pour mes mains levées en protection.

— Tu m'as pété les doigts, connasse. Arrête ça ! Arrête ça !

Mais elle continua. Les doigts, les bras, le visage. Avec le plat. Avec les bords.

— Complètement tarée, braillai-je.

Les sirènes étaient très proches. Des gendarmes entrèrent sans frapper et tombèrent sur notre petite scène de ménage.

— Putain de merde. T'as appelé les flics avant que j'arrive.

— Trop prévisible, mon cher mari. Maintenant que t'as signé le contrat de mariage, on va pouvoir divorcer. Tu pensais pas que la petite Maryse te ferait ce coup-là, hein ? Trop débile, trop soumise, toujours là à se faire taper dessus et violer sans riposter. Eh ben, tu vois, cette fois, c'est toi qui l'as dans le cul !

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En réponse au défi

Mariage heureux, mariage foireux

Lancé par Neix

Bonjour à tous !

Avec la contribution de @Jine@, nous aimerions vous proposer un défi sur le thème du mariage. Seulement voilà. Un mariage heureux, ne signifie pas un mariage radieux. Avouez qu'il sera plus mémorable en étant foireux, défectueux, boiteux, dégueux, affreux voire même calamiteux.

Oubliez donc le dicton "Ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps". On veut du sale, de la trahison, de l'absurde, de la perversion, bien entendu sous le trait de l'humour (humour noir accepté).

À la recherche d'un mariage dont la durée ne dépassera pas la porte de la salle des fêtes.

PS : On veut une belle pièce montée.

Note : Le duo @Jine@ & @Neix@ se dédouane de toute responsabilité en cas d'infidélité, de divorce et d'homicide VOLONTAIRE de son conjoint.

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