29/07/2024

2 minutes de lecture

Je profite d'un voyage en bus qui conduit de Paris à Dijon pour confier ici quelques pensées. Je n'ai jamais chercher autre chose qu'à être honnêtre dans chacune des lignes que j'écris.

Je souhaite que ce chapitre du livre de ma vie soit ici pour me rappeler que je ne suis pas seule dans ce combat qu'est la vie.

Tout a commencé le jeudi 25 juillet. Près de Besançon pour préparer le mariage de ma très chère Mireille, j'ai rencontré le père de son désormais époux.

Philippe Grolet m'a tout de suite mise à l'aise. Je n'avais pas peur de parler et de dire des bêtises ce qui m'angoisse toujours lorsque je rencontre de nouvelles personnes, ajouté à la pression que ma soeur aînée met sur mes épaules : "Ne nous fais pas honte, ne raconte pas ta vie aux gens, reste discrète."

Je sais tout cela, et je fais de mon mieux, mais là n'est pas le sujet. Philippe m'a mise à l'aise et je me suis sentie désolée de ne pas le revoir ni jeudi après-midi ni vendredi. J'aurais apprécié être en état de continuer nos conversations.

Malheuresement, ma santé ne me l'a permis, aucun des deux jours. J'ai passéces deux journées à me reposer.

Le mariage fut parfait : simple et traditionnel, avec la touche d'originalité propre au nouveau couple Grolet auquel je souhaite un chemin de roses, avec ses fleurs et ses épines, sous la protection de la petite Thérèse.

Je sais ici dédier ce texte à Philippe. J'ai plus qu'apprécié ta délicatesse comme ton audace. Tu as su trimpher de ma timiditéqui m'aurait gardée seule dans un coin.

Grâce à toi, et bien sûr à tes enfants, j'ai pu profiter de la fête dans son intégrité. Je me suis fait une amie, j'ai revu des amis, j'ai eu des conversations passionnantes et j'ai recontré un jeune homme passionnant avec qui j'ai eu la joie de partager ma première valse.

Ce furent des éclats de rire, beaucoup de joie, un peu de gêne parfois, mais surtout de belles recontres et des vrais triomphes sur ma nature sensible.

Je refuse d'oublier cette nuit d'orage, ces éclairs dont les teintes colorées éclairaient le ciel et mon coeur, cette présence amicale, ces murmures joyeux.

A tout jamais je veux conserver dans mes yeux bleus ces images heureuse de ma marraine en robe blanche, d'un sourire merveilleux et de ces yeux qui ont emprisonné un morceau de ciel.

Je pourrai dire encore beaucoup plus, mais j'aurai peur de gâcher la magie d'un instant privilégié par mes mots trop humains, impropres à exprimer la paix de mon coeur.

C'est aussi pourquoi je cesserai mon discours avec ce seul dernier mot : merci.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Papillon Bleu ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0