Je suis semblable aux cris d’un chien. Cris de douleurs et de colère. Apeuré à l’odeur de la vérité. Honteux de mes expériences. Je souris et crie que je suis parfait. Jouant ce rôle du salaud au parfait hypersensible. Entremêlé entre les dents du diable et les ailes des anges. Dans la tonalité des éclairs des cieux et de la nuit dévorante. Je suis un poète souffrant qu’il crie qu’il est heureux. Je suis un croyant qui se refoule en plusieurs théories. Je suis un scientifique qui perd bras et remet tout en question, même sa propre vie. Je suis un être humain, un hypocrite qui a grandit simplement avec le mensonge. Dans la solitude méritée, à l’injustice survécu. Dans le rejet et le mal-être, faire exprès d’être détesté. Je suis un monstre, un manipulateur. Je souris, passe pour un pervers, un narcissique, un immature, un homme de joie et de lourd passé qui n’a aucun cœur, seulement tourné vers soi-même et son grand égoïsme. Dans l’avarice de mes songes, gardant mes pires cauchemars que je disais effacé, je suis dans l’empathie intense. Dans cette compassion déferlante, hurlant à la mort, invisible aux yeux de l’humanité, je suis un salaud qui crie au secours dans les nuages noirs de mon âme.

Qui viendra à mon aide si je souris chaque jour ? Qui me comprendra si je montre chacun de mes masques tour et à tour. Dans mes moments de dépression, je ferais en sorte que tout le monde me déteste pour mourir en paix. Je mens sur mon passé, je n’assume pas ma vérité. Harcelé comme un minable, rejeté,exclu, est-ce de la vengeance que je fais, en profitant de la faiblesse mentale des autres pour les rabaisser ?

Dans le dos de l’humanité, je pleurs chaque jour, j’aide en secret des pauvres, des malheureux qui se jettent à mon cou. Je cherche à changer le monde pour que justice , paix et bonté règne. Je veux l’amour, l’échange véritable, mais ce monde me rend infâme.

Oui j’ai peur de l’avenir, oui je ne comprend pas qui je suis. Je veux tant aider, mais j’ai si mal ! J’aime sans limite, mais les gens me jugent. Mon âme s’écroule, je veux en réalité que l’être humain deviennent bon, au fond de moi j’y crois ! Au fond de moi, j’aime ! Au fond de moi je suis faible. Je pourrais m’écrouler constamment et pleurer sur toute ces souffrances du monde. Je suis trop sensible, et j’ai peur. Je suis seul et perdu, mon masque est tombé. Serais-je écouté ? M’aidera t-on comme la profondeur de mon âme s’y attend ? Dans ce monde nous progressons seul, merci pour avoir pris le temps de lire. Nous sommes chacun ici présent, des livres enfermés, où les secrets se lisent entre les lignes.

Je suis celui qui vole les âmes, je suis celui, qui fait trembler les cœurs, je vole votre conscience, je vous protège du mauvais des autres. Je vous soumets à ma puissance, vous demeurerez inconnu de vous même, je suis celui contre qui vous ne pourrez pas lutter en regardant l'avenir.

Je suis la Peur.