Chapitre 7 : Sauvetage
- Je dois vous injecter le vaccin contre une nouvelle maladie qu’a élaboré le Loxus pour vous neutraliser dans la région où se situe votre prochaine mission, annonça le docteur Mckellen.
- Quand est ce qu’on part ? demanda Nolwenn.
- Dans 4 heures, ancien Chili, dans la colonie du Silas, des soldats de l’Ierini on été pris en otage par des automates de type B3, répondit Jeff.
- B3 ? Eh ben ils rigolent plus là bas, s’amusa Nolwenn.
- Combien d’otages ? Demandais-je.
- Une petite escouade de force spéciale, ils ont été pris au piège par les mort-vivants. Ils sont quatre survivants sur une dizaine. Répondit Jeff. En avant les jeunes !
L’atterrissage était prévu pour vingt deux heures sur le sol chilien. Jeff conduisait l’hélicoptère tout en nous briefant sur les automates utilisés par le Silas, le docteur Mckellen était resté à la base pour nous guider et nous informer des avancées des troupes ennemis. Jeff posa l’hélicoptère sur un plateau de cendre à cinq kilomètre du lieu de sauvetage. On y voyait de jeunes pouces de plantes, cela me réconforta. Notre terre continuait à vivre malgré tout. Je descendis la première, Nolwenn derrière, puis Yaccine aida Luna à descendre.
- Cette fois je parie trente, me dit Nolwenn.
- Ce n’est pas beaucoup trente tu sais, lui répondis-je avec un clin d’œil.
- J’ai assez de cartouche pour tuer soixantes de ces pourritures tu sais. Alors trente c’est la limite ?
- Va pour la limite alors. Yaccine, Luna ! On fait le point lançais-je à mes camarades.
Nous venions de recevoir la carte par le Docteur McKellen, un bunker désaffecté entouré de mines et de fils barbelés. Qu’est qu’ils étaient venus faire ici ces soldats au juste ? Il n’y avait aucun point pour se dissimuler, le terrain était dégagé. La probabilité, qu’ils s’attendent à un sauvetage pour les soldats prisonniers était de cent pour cent. Aucun point de replis envisageable. C’était une mission suicide et il allait falloir faire vite.
- Moi je fonce vers l’entrée du bunker, je rentre dedans et je fais sortir les otages. Nolwenn tu me suis, tu démines toutes les bombes afin de nous laisser un passage quand il faudra sortir. Tu restes bien visible et tu tues la moindre chose qui bouge.
- Compris chef ! Me répondit-elle avec un éclat de malice dans les yeux et un sourire carnassier.
- Luna tu restes ici avec Jeff, il faut que tu protège l’hélicoptère. Je ne donne pas cher à ce que des zombies sortent de là bas et viennent nous empêcher de partir.
- Très bien commandant, me répondit-elle avec sa moue habituelle.
- Yaccine tu restes en arrière aussi et tu envois tout ce que tu peux pour retenir ceux qui viendraient empêcher Nolwenn de laisse le passage libre.
C’était le rituel, Nolewenn et moi on attaquait. On se répartissait les ennemis, je prenais les soldats et les morts-vivants, elle, elle prenait les automates vue ces capacités et sa force c’était logique. J’étais beaucoup plus rapide cependant ce qui me permettait d’abattre beaucoup plus d’ennemis en moins de temps. Aucun de mes amis ne devaient être blessés, je préférais de loin les subir à leur place, pour moi ce n’était pas grave.
- La planque est à onze heure, ne vous laissez pas prendre au piège par les ultra-sons et leurs paralysants. Intervient Jeff. Allez go !
Une accolade à mes amis et nous étions prêt. Je courrais derrière Nolwenn de prêt, y aller doucement et essayer de ne pas se faire voir était peine perdue. Nous courions dans les cendres. Nous courrions depuis un bon quart d’heure, Nolwenn toute en légèreté et moi avec les poumons encombrés à cause de la poussière. L’entrée du bunker était de plus en plus visible.
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