Sentiments ouverts
Et voilà que j'écris des poèmes d'amour,
Pour ne pas oublier les mots du premier jour,
Les maux que j'ai en moi, en te sachant si loin,
Les douleurs en mon coeur quand je pense à demain.
Tu me trouves peut-être un peu superficiel,
Suis-je donc trop rêveur à regarder le ciel ?
Et me suis-je perdu dans d'autres dimensions,
En tous points identiques aux romans d'Aragon.
Sur tes cheveux cent mots ne sauraient pas décrire,
Ces vagues déchaînées d'une mer de désir,,
Qui m'assaillent sans cesse quand à ta chevelure,
S'associe ton sourire en ultime parure.
Et même le Soleil, devant toi s'émerveille,
Depuis les premiers temps, vit-il telle merveille ?
Dont le corps fut sculpté par le grand de Vinci,
Et l'esprit inspiré de celui de Vigny.
Vestige de Vénus en ses temps glorieux,
Tu daignes partager ton regard impétueux,
Porte du Paradis, car l'éclat de tes yeux,
Est la clef d'une vie sur l'Olympe des Dieux.
Tous ces vers sont simplets face à ceux de Musset,
Qui put écrire sur toi, faisant fi du sonnet,
Dans ses dernières années des mots bien plus touchants,
Desquels se dégageaient bien plus de sentiments.
Je me dois d'arrêter, avant que de mourir,
D'avoir trop désiré, de vouloir trop écrire,
Et la nuit qui jaillit, ma belle aux bois dormants,
J'attendrai donc l'Aurore, en bon prince charmant.
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