Chapitre 10

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Le réveil-matin de Vénus se mit à sonner, ce qui fit sortir Asher de son sommeil. Il avait la tête dans le gaz. Allongé sur le dos, il passa sur le côté afin de savoir quelle heure il était grâce à ce même réveil-matin. S'il se sentait extrêmement fatigué, il eut l'énergie nécessaire pour bondir du lit.

— La vache ! Il est déjà midi ! Je suis à la bourre, moi !

Il enfila en quatrième vitesse ses vêtements, quitta la chambre et se précipita en direction de la porte d'entrée. Il prit les clés au vol et sortit de l'appartement en les laissant de l'autre côté. Il se mit ensuite à dévaler les escaliers aussi vite que s'il s'agissait d'un toboggan.

Quelques minutes plus tard, il les remonta d'un pas lourd. De nouveau dans l'appartement, il s'écria :

— Vénus !

Cette dernière éclata de rire. Elle était toujours dans le lit, alors il la rejoignit.

— Franchement, c'est pas sympa.

— Je suis désolée, répondit-elle entre deux ricanements. Je n'ai fait que me venger de ta propre mauvaise blague.

Asher ne put s'empêcher de sourire.

— Je dois avouer que tu t'es bien défendue. On est quitte maintenant.

Ce dernier s'étala à plat ventre sur le lit.

— Et encore, j'aurais pu, voire dû, faire pire que ça. Mon cœur a failli me lâcher. J'ai eu la peur de ma vie à cause de toi. Mais comme tu dis, on est quitte maintenant, hein Asher ? Asher ?

En guise de réponse, Vénus reçut des ronflements.

— C'est vrai qu'il n'a dormi qu'une heure en réalité. Il est épuisé, tout comme moi.

Elle poussa un bâillement.

— Je devrais mettre mon réveil à l'heure pour ne pas avoir une réelle mauvaise surprise tout à l'heure.

Elle fit tourner un petit rouleau métallique à l'arrière de l'objet et fit en sorte que les aiguilles indiquent la bonne heure. Ensuite, alors qu'elle comptait s'allonger afin de se rendormir, elle observa Asher.

— Bon, je ne vais quand même pas le laisser dans cette position et tout habillé.

Elle tira donc le corps par les deux bras jusqu'à ce que les pieds ne pendent plus dans le vide. Ensuite, elle s'autorisa à retirer le pull. Seulement, le T-shirt se leva en même temps, laissant alors apparaître une large cicatrice. Vénus en devint interdite un instant.

FLASHBACK

Vénus sortit de l'une des salles de spectacle du dragon bleu. Aussitôt, une masse se réunit autour d'elle et poussa des cris plus ou moins hystériques. Heureusement, le garde du corps permit à Vénus de se frayer un chemin, bien que l'amas de fan se déplaçait avec elle. Petit à petit, après avoir signé sur plusieurs dizaines de bouts de papier, le groupe s'éparpilla. Toutefois, quelques uns, plus entêtés, lui tenaient la jambe, presque littéralement. Elle leur demanda poliment de la laisser tranquille, bien qu'elle insista avoir eu plaisir à échanger avec eux. Ainsi, ils s'en allèrent, surtout grâce à la persuasion du garde du corps.

Son appartement se trouvait à quelques rues. Ainsi, la chanteuse insista pour y aller à pied. Avec sa notoriété qui grandissait à une vitesse fulgurante, il valait mieux qu’elle ne traîne pas trop. Le chemin le plus court les faisait longer le dragon pourpre et malgré cela, ils l’empruntèrent. Cela les évitait de faire un détour.

Une fois devant, ils accélérèrent le pas. Vénus jeta un coup d’œil au panneau d’avertissement et un détail au coin inférieur gauche la fit frissonner. Alors qu’ils pensaient l’éventuel danger derrière eux, un homme cagoulé saisit le poignet de la célébrité. Le garde de corps l’immobilisa aussitôt, mais des renforts arrivèrent. Les victimes de cet assaut se défendaient du mieux qu’elles pouvaient. En effet, les couteaux de leurs agresseurs entravaient leurs mouvements. Si le garde du corps contenait deux de ces bandits, un seul s'attaquait à la chanteuse. Cette dernière, loin d’être une princesse en détresse, exécuta quelques prises pour le mettre à terre et le désarmer. Elle se tourna ensuite vers le petit groupe d’hommes qui se battaient férocement avant d’entendre un cri :

— Derrière vous !

Vive, elle pivotait, prête à se défendre quand elle entendit cette fois-ci un déchirement. Quelqu’un s’était intercalé entre elle et le voyou. Elle se chargea de ce dernier en cognant sa tête contre un lampadaire.

— Vous êtes blessé ? dit-elle à celui qui s’était sacrifié.

— Non, ce n’est rien. Ce n’est qu'une égratignure.

Le bandit avait donné un coup latéral. Heureusement, seule la pointe de l’arme avait écorché l’homme au bassin.

— Tant mieux. Et merci d’avoir voulu me protéger, ajouta-t-elle en s’inclinant.

Puis son garde du corps les rejoignit, il s’était occupé des autres malfrats.

— Que diriez-vous d’un restaurant en guise de remerciement, ce serait la moindre des choses.

— Non, c’est bon. Je n’ai pas besoin d’une quelconque récompense.

— Si, j’insiste, répondit-elle aussitôt.

— Dans ce cas… C’est surtout parce que je n’ai pas l’air de pouvoir refuser.

Tous deux rirent de ce trait d’humour.

— Tobias, vous pouvez vaquer à vos occupations. Je ne rentrerai pas tard. Je vous le promets.

— Très bien, madame. Passez une bonne soirée.

À aucun moment je ne me doutais qu’elle serait inoubliable.

***

— Ce n'était pas nécessaire de dîner dans un lieu si coté, assura-t-il pendant qu'ils attendaient leur commande.

— Je vous assure que ça me fait plaisir. Il en fallait du courage pour faire ce que vous avez fait.

— Oh, arrêtez avec ça. N'en parlons plus. En plus, vous me faites passer pour le héros que je ne suis pas. Je marchais juste derrière vous, j'ai vu l’attroupement, j'ai voulu vous pousser et finalement c'est moi qui a été blessé. Croyez-moi, je n'avais pas l'intention de me sacrifier pour une inconnue.

Vénus soupira.

— Quelque chose ne va pas ?

— Non, justement, je vais très bien. Cela fait un moment que l'on ne m'a pas qualifiée d'inconnue.

— Enfin, maintenant je vous connais.

Il se mit à rire et elle l'accompagna.

— J'aime bien ce type de restaurant parce que la plupart des clients ne s'intéressent pas particulièrement à mon domaine. C'est l'un des rares lieux dans lesquels je peux souffler.

— Madame, monsieur, voici vos menus, intervint un serveur.

Durant le reste de la soirée, ils continuèrent de discuter, encore et encore, jusqu'à ce qu'on leur dise que l'heure de fermeture approchait. Pendant ce laps de temps, ils avaient raconté un peu de leur vie respective. L’homme s’avérait être un grand lecteur, motivé, plein de projets en tête et, même si Vénus n’y avait pas fait attention lors de leur rencontre, il était plutôt beau garçon. Devant l’établissement désormais fermé, l’homme fit une proposition :

— J'habite dans l'immeuble juste en face, déclara-t-il. Ça vous dirait… un café ?

Sans trop hésiter, Vénus acquiesça et le suivit. Ce que pouvait lui réserver le reste de la soirée l’intriguait. Dès qu'ils arrivèrent dans la cage d'escalier, une voix s'éleva.

— Allez s'il te plaît, petite porte, ouvre-toi ! Mais que t'ai-je fait de mal ? Je t'aurais insultée ? Si c'est le cas, je suis vraiment désolé, je ne le pensais pas ! Allez, ouvre-toi !

Les deux jeunes gens montèrent en silence. Ce ne fut qu'en atteignant le quatrième étage qu'ils surent d'où venait ces étranges paroles. Et la source en était tout aussi étrange. Il s'agissait d'un homme d'entre vingt-cinq et trente ans, torse nu, qui portait un caleçon à motifs poissons et qui avait les cheveux bleus.

— Bonsoir, lança-t-il, gêné. J'avais entendu du bruit venant du palier alors je suis venu voir, mais la fenêtre de chez moi est restée ouverte pour refroidir l'appartement, sauf que ça a dû faire courant d'air et la porte a claqué et ne veut plus s'ouvrir. Voilà mon histoire. Au fait, ça vous dérangerait de chercher le gardien pour moi ? Si on me voit dans cette tenue, bon, vous avez l'idée, hein ?

L'homme qui accompagnait Vénus ne répondit pas et poursuivit son ascension.

— Ne fais pas attention à cet idiot, il est vraiment sur une autre planète. C’est ce genre de personne qui aime se faire remarquer. J’habite juste au-dessus et tous les matins, il me réveille en fanfare. Et puis, regarde cette dégaine ! Pff ! Ce gars est juste paumé ! Il n’est pas net ! Je suis sûr qu’il est juste en chien ! Prends tes distances avec lui, il risque de te sauter dessus. Allez, suis-moi, nous y sommes.

Seulement, en voyant l’homme baisser la tête, blessé, Vénus ne bougea pas. Elle remarqua ensuite qu’il avait une large cicatrice au niveau de l’abdomen. Elle était vilaine celle-là.

— Attends-moi un instant. Je vais prévenir le gardien. Où loge-t-il ?

— Au premier étage, appartement de gauche, répondit-il, des étoiles dans les yeux. Merci beaucoup de prendre de votre temps.

Elle descendit donc les escaliers, tandis que l'homme fixait avec mépris celui aux cheveux bleus. Elle revint vite, le gardien à ses côtés.

— Alors, mon petit Asher, un problème de porte ?

— Oui, Frédéric. Elle ne s'ouvre plus et je n'ai pas les clés sur moi. Elles sont dans la serrure, de l'autre côté. Désolé de vous déranger si tard.

— Bah, ça arrive. Tu n'es pas non plus celui qui se plaint le plus. Comme ce Christophe, il vit toujours mille et une mésaventures et préfère me solliciter que se débrouiller comme un grand. Ce gars est d’une fainéantise. La seule chose qui le fait bouger de son canapé, c’est changer le CD du lecteur. D’ailleurs, son logement, c’est un temple en l’honneur d’une certaine chanteuse. C’en est même flippant. Comment s’appelle-t-elle déjà ? Vé… Véra ? Non, enfin bref, c’est un cas. Ah, tiens, tu es là, Christophe ? Je ne t'avais pas vu.

Il afficha un large sourire exagéré. Le principal concerné faisait les gros yeux, tout comme Vénus à son égard et l’homme aux cheveux bleus se retenait de rire.

— J'ai ramené quelques outils, mais je pense qu'il faudra qu'un serrurier s'en charge.

Après quelques tentatives, le verdict tomba, la porte ne voulait pas s’ouvrir.

— Mince, où vais-je passer la nuit ?

— Je t'aurai bien recueilli, mais, avec mes enfants, il vaut mieux pas, expliqua le gardien. Pour le bien de tous.

— Dans ce cas, tu peux dormir chez moi, affirma Vénus. J’ai plus confiance en toi qu’au mythomane du dessus.

— Je crois que je n'ai pas trop le choix. Merci.

— Et notre soirée ? demanda Christophe.

— Elle s'arrête maintenant. Je vais raccompagner ce pauvre jeune homme dans mon appartement. À moins que tu ne souhaites l'héberger. Ce serait marrant de voir qui bondirait sur qui, tu ne penses pas ?

Il tourna la tête d'un air hautain et rejoignit son logement.

— Tu me suis ? dit Vénus avec le sourire. Et tiens, mets ma veste, ce sera mieux comme ça.

— Bonne soirée, les jeunes, ajouta le gardien.

***

À l'extérieur, il ne faisait pas particulièrement froid, mais la brise du soir qui caressait les jambes presque nues du jeune homme suffisait pour qu'il frissonne de tout son corps. Il se contentait des moyens du bord, c’est-à-dire de serrer d'une poigne ferme la veste qui lui avait été prêtée.

— J'me les caille !

Vénus, elle, hésitait entre compassion et amusement. Il s'agissait des sentiments qu'elle ressentait en regardant cet homme si peu vêtu marcher au beau milieu de la rue.

— Nous sommes bientôt arrivés.

En retour, il lui sourit. Cela impressionnait sa bonne samaritaine qui voyait bien que chaque pas sur les pavés gelés était une épreuve.

— À la prochaine intersection, on tourne à gauche et on y est, ajouta-t-elle.

Un nouveau sourire. Et puis, plus un mot jusqu'à ce qu'ils soient devant la porte d'entrée de l'appartement en question. Toujours dans le silence, elle indiqua à son invité d'entrer. Celui-ci s'exécuta et observa l'intérieur d'un œil vif. Il n'avait rien d'extraordinaire, il était plutôt sobre. Tout était blanc. Quelques tableaux arboraient sur les murs, mais sans plus. Son regard se fixa ensuite sur le canapé. Il était blanc, lui aussi.

— Je dors là, j'imagine, dit-il alors qu'il s'assit.

Vénus s'apprêtait à lui répondre, mais elle se retint en voyant l'expression qu'affichait le visage de son hôte.

— Les goûts, les couleurs, commença-t-il, je respecte complètement. Moi-même, j'en ai des étranges. Par contre, vous ne trouvez pas que ce canapé est extrêmement dur ?

— Si, si. Je me le suis fait livrer en début d'après-midi. Ce n'est qu'après l'avoir monté, non sans mal, que je me suis posée dessus et, effectivement, c'est comme de la pierre. Pourtant, il n'était pas comme ça au magasin. Bref, je voulais vous dire que si vous voulez passer une nuit un minimum réparatrice, il va falloir dormir dans mon lit.

— Et vous alors ? Vous n'allez pas dormir sur ce bloc de béton tout de même ?

Vénus lâcha un petit rire qui exprimait plus sa gêne qu'autre chose.

— Vous vous méprenez. J'insinuais que nous allions devoir dormir tous les deux dans mon lit.

L'homme se figea un instant. Il semblait ne pas savoir quoi répondre.

— Deux répliques me viennent en tête, retenez celle que vous trouvez la plus drôle, dit-il finalement. D’abord, j’ai « Peut-être que le sol ne doit pas être si mal que ça ». Ou sinon, j’ai « Ça n’a jamais été aussi rapide avec une fille ».

Cette fois, Vénus rit parce qu'elle le trouvait amusant. Puis, elle lui expliqua qu'il pouvait faire comme bon lui semblait, même dormir sur le canapé. Elle se dirigea ensuite vers la salle de bain, où elle fit une rapide toilette. En revenant dans la pièce principale, il n'était plus là. Ce ne fut que quand elle entendit des ronflements qu'elle comprit. Vénus ouvrit lentement la porte de sa chambre et, en effet, il y avait quelqu'un dans son lit. Sans un bruit, elle se glissa à son tour sous les draps, dos à l'homme.

Alors qu'elle se sentit s'endormir, il se mit à fredonner et à se trémousser. Vénus se retourna d'un coup. Non, il dormait bel et bien. Il semblait aussi apaisé qu'un bébé, sans en retirer son charme.

— Quel drôle de personnage.

✦・✦

Un sifflement parvint jusqu'aux oreilles de Vénus. Celle-ci se mit lentement en position assise. Ses yeux n'étaient que légèrement ouverts et ses cheveux, en pétard. Elle mit un moment avant de reconnaître l'origine de ce bruit continu, la bouilloire. Intriguée, elle ne tarda pas à se lever, puis se vêtir de sa robe de chambre et ouvrit la porte qui menait au salon.

Elle tomba nez à nez avec son invité. Il était toujours aussi peu vêtu et ses cheveux à lui aussi partaient dans tous les sens.

— Bonjour ! Bien dormi ? demanda-t-il avec un large sourire.

— Oui... Merci.

— J'ai acheté des croissants ! dit-il fièrement.

— Vous avez réussi à sortir avec cette tenue ? plaisanta Vénus.

— Avec votre veste, je dois l'avouer. Il n'empêche, je ne pensais pas que le rose puisse aller si bien avec le bleu de mon caleçon. Bon, il ne manque plus que la boisson. Vous buvez du café ?

Elle acquiesça.

— Laissez-moi faire. C'est déjà très gentil de ta part d'être passé à la boulangerie. J'en fais un pour vous ?

— Non merci. Disons que j'ai le café... mauvais.

Vénus ne chercha pas plus loin et prit le pot de grains de café et celui qui contenait le sucre, avant de saisir la bouilloire et la poser sur la table. Elle les mélangea et s'attaqua à son croissant. Ce fut en croquant dedans qu'elle se rendit compte de quelque chose.

— Avec quoi les avez-vous payés ?

— Justement, lança-t-il. Je vais devoir vous rembourser. Je n'ai pas une pièce sur moi… Pourquoi n’a-t-on toujours pas inventé le caleçon à poches ? Enfin, qu’est-ce que je disais ? Ah oui. Je voulais vous remercier pour votre hospitalité. Peu de gens auraient accepté d'héberger un inconnu, surtout un spécimen tel que moi.

— Ne vous en faites. J’essaie toujours d’aider au mieux ceux dans le besoin.

— Et c’est tout à votre honneur.

Puis, silence complet. Chacun reprit son petit-déjeuner dans son coin. Ils débarrassèrent la table ensemble, tout en lançant quelques sourires à l'autre. La matinée était en réalité déjà bien entamée. Ainsi, l'homme voulut retourner à son appartement afin de voir si son problème de porte était résolu. Vénus décida de l'accompagner. Chacun s'arma d'une veste de cette dernière et firent le chemin inverse de la veille, toujours sans un mot.

Au pied de l'immeuble, ils firent un saut par l'appartement du gardien. Ce fut sa femme qui leur ouvrit. Elle fut contente de rendre les clés à l'homme et de lui dire qu'il pouvait retourner chez lui. Tel un jeune enfant surexcité, il gravit les escaliers par quatre et ouvrit la porte. À sa réaction, il semblait être émerveillé. Vénus, elle, en sourit.

— Vous allez pouvoir retrouver ton cher lit, fit-elle remarquer.

— Oui, mais le tien n'est pas mal non plus. Ça ne me dérangerait pas d'y passer quelques nuits supplémentaires.

Ils se regardèrent.

— Je rigole ! Allez, passez une bonne fin de semaine.

— À vous aussi.

Elle s'apprêta à partir, puis se pivota soudainement.

— Au fait, vous vous appelez A...

— Ça vous intéresse ? Je plaisante ! ajouta-t-il à la vue des joues devenues pourpres de sa bienfaitrice. Je m'appelle Asher.

— C'est mignon, murmura Vénus.

— J'ai entendu !

— Hein ? lâcha-t-elle, surprise.

— Oubliez ça, se moqua-t-il. Je vous taquine encore.

— Moi, je m'appelle..., commença-t-elle sans transition.

— Je sais qui vous êtes. En même temps, vous êtes l’étoile montante de la musique

— Et... vous ne m'en avez pas parlé ?

— Pour quoi faire ?

— Vous marquez un point, concéda-t-elle.

Asher se mit à s'étirer.

— Moi, je dois prendre d'urgence une bonne douche.

— Dans ce cas, je vous laisse. Et n'hésitez pas à percer les tympas de cet idiot de voisin du dessus.

— Comment ça ? Je chante très bien !

— Je n'en doute pas, ironisa Vénus tandis qu'elle commençait à descendre les escaliers. À bientôt, Asher.

— À bientôt ! Ah ! Attendez ! Votre veste !

FIN DU FLASHBACK

— Ça fait nunuche, mais ce jour-là, je suis tombée sous ton charme. Sans non plus être amoureuse, je me suis immédiatement attachée à toi. Je n’aurais jamais pensé que tu passerais vraiment plusieurs nuits dans mon lit après ça.

Elle posa sa main sur la cicatrice. Asher lui avait expliqué qu’elle était le résultat d’une mauvaise chute lors de vacances à la montagne et n’avait vraiment rien avoir avec l’égratignure de l’autre imbécile. D’ailleurs, l’agression l’avait bien marquée. Néanmoins, à ce moment-là, elle sentait une chaleur apaisante émaner du corps. Cela l’apaisait, si bien qu’elle s’endormit sur lui. Avant que le jeune homme ne la couche correctement sur le lit.

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