Avec Amandine on hésite un court moment mais au final on prend un scooter pour deux. Je suis amusé car la raison profonde de ce choix est une appréhension d’Amandine. Tous les autres optent pour un voyage en solitaire.

- Christophe : J’en prends un en plus au cas où mademoiselle trouverait un peu de courage.

- Amandine amusée : Si tout le monde y va en solo moi aussi alors !

- Moi : Tu es sûre ?

- Amandine : Oui !

Au final, on part chacun de son coté, Amandine s’est sentie “défiée” voyant que chacun prenait son scooter. Mais je pense que le seul autre couple présent n’a simplement pas souhaité s'afficher.

Nous voila le cul sur nos engins. Christophe nous demande simplement d’y aller progressivement. Pascal & Jules sont visiblement habitués des lieux et de l’activité. Ils sont partis à toute allure.

Amandine est un peu timide au démarrage mais elle prend confiance rapidement. Laura me suit de près. J’avance prudemment pour l’instant, mais je compte bien pousser les gaz très vite.

On s’amuse un peu plus loin de la plage et du ponton. On pousse un peu les gaz et bientôt on voit les premières chutes. En poussant un peu les gaz mon véhicule effectue un bond, surpris je glisse et le laisse échapper à mon contrôle.

Christophe nous donne quelques astuces pour mieux se positionner sur l’engin et éviter que l'animal nous “désarçonne”. Je suis très amusé de cette comparaison à nos animaux de la famille des équidés. Christophe ne s'arrête pas là dans la comparaison et nous recommande de chevaucher le scooter comme un cheval.

On essaye de suivre ses conseils mais les chutes continuent dès que l’un ou l’autre s’aventure à essayer de faire une petite accélération. Ce n’est plus systématiquement immédiat désormais mais ça ne dure que rarement plus d’un dizaine de secondes.

- Amandine revenant d’une bonne gamelle : C’est quand même pratique ces sécurités qui font que le scooter s'arrête.

- Christophe : C’est juste indispensable, sinon d’une ce serait potentiellement dangereux et en plus je serais tout le temps à courir après.

- Moi taquin : Ha parce que tu cours sur l’eau toi ?

- Christophe amusé : Oui : Dieu marchait dessus ; moi je cours !

Nous rions de la petite blague de notre moniteur du jour. Puis après qu’on a retrouvé notre calme, Christophe nous propose un “scooter-polo”. Très bientôt on a quelques explications sur un jeu ressemblant effectivement au polo.

Christophe installe les cages et sort de son sac un petit ballon de handball. Très vite on se heurte à un problème : nous sommes certes six mais Christophe sais tellement faire du scooter qu’il serait un “avantage” quelle que soit l’équipe dans laquelle il est.