Antonios
Pourquoi est-ce que j’ai de suite accepté ?! Les voix invisibles ont pris acte et je ne peux faire machine arrière. Remarque, ce n’est pas un problème, Azé et sa conne de mère vont l’encourager à…mourir. Je comptais m’en débarrasser.
Je ne préoccupe que des épreuves et des déroulés. L’école est géré par Antonios, le seul Miros en retraite et disons, le premier depuis la création. Il a vu fluctué son métier passant de combats réguliers dans l’arène puis sur les vrais terrains avant de finir ignoré et enfin remis sur le devant de la scène par moi.
Je l’avais sorti de l’ombre et exigé qu’il forme six hommes. Toute ma confiance est en lui et je pense qu’il va rire s’il je lui ramène un pauvre gamin apeuré, s’accrochant aux jupes de mère.
— Antonios ?!
Où est-il ce grand bourru ? Mon agacement monte en grade lors de ma recherche dans les salles souterraines de l’Arène. Le petit ne cesse de poser milles questions derrière moi, par miracle, les deux femmes le calme direct.
— Putain mais où tu es ?!
— Pardon Gorgin, j’étais dehors à surveiller le travail des ratisseurs.
Sa carrure de deux mètres, tout en muscles à beau impressionner, son air d’enfant qui s’excuse me fera souvent rire. Il cache la lumière même si les tunnels sont d’une hauteur de plafond de quatre mètre.
— J’espère que le sable est aussi fin que la poussière de tes cheveux ! J’ai tourné en rond pendant au moins une heure.
— Le travail est nickel. Un jeune fan ?
Il sourit à Zok qui se détache curieux de sa mère.
— Zok, deux ans. C’est mon…mon neveu. Oui, il tient de Taurin, regarde ses cornes. Enfin, bref, à côté sa mère, humaine.
— Enchanté. Tu veux que je lui fasse une visite des salles dédiés à Miros ?
— Je tiens à ce que tu le formes pour qu’il en devienne. Je m’en fiche du temps, des blessures et des résultats. Azé et sa mère seront là pour le déposer, rester si besoin et le ramener. Tu as toute ma confiance sur sa formation.
— C’est bien la première fois que j’ai un si jeune garçon. Les voix l’ont donc acceptés ?
— Hélas oui, ma langue a fourchée. Tu connais les Anciens, dès que quelqu’un est nommé en futur Miros, c’est terminé.
— Des lustres que personne ne suit l’école. En plus, Anos et Jores, veulent bientôt prendre comme moi, une retraite.
— Fait comme tu le sens. J’ai à affaire. Bonne chance jeune guerrier, que la mort puisse t’éloigner.
….
— Le Maître est partit, on a le champs libre.
Ses sourcils noirs sont si épais que j’ai du mal à savoir si est peut être gentil. Trois jours ont passés, je me sentais si seul sans amis, qu’Azé m’a déposé en compagnie d’autres enfants, orphelins sous la garde de cuisinières.
Ils sont sympas et ne posent aucune jugement sur mon origine. On a joué à la balle, à se battre ou même aux cartes. Je me sens plus serein et comme maman, je+ suis prêt à en découdre. Prouver ma place de futur champion, pour que mes parents soient fier de moi.
— Je m’appelle Antonios, le premier Miros de l’Univers. Tu vas voir, ici, on est une petite famille. Chacun de nous, s’entraide dans les combats. Et si on est blessés, on s’est se soigner. Il y aura une majorité du temps, de l’entrainement physique.
— Vous pensez que je pourrais devenir comme vous ?
— Je n’ai jamais entrainer des jeunes. Moi-même, j’ai commencé à mes vingt ans.
— Excusez moi Monsieur, j’aimerais savoir un planning type pour commencer. Et aussi, si les Miros se blessent souvent. En tant que mère inquiète…
— On va démarrer la visite et je reviendrais un autre jour pour établir des cours. Comme il est jeune, je pense que la condition physique ainsi que la simulation d’un combat avec des armes en bois, sera largement suffisant. Il aura le temps de voir comment se déroule les spectacles.
Ma mère se détend un peu mais je ressens quand même sa protection car elle refuse de me lâcher.
— Il y a en beaucoup en ce moment ?
— Tout les trois mois, sur une semaine. Je crois souvenir de t’en avoir parlé.
— Pardon Azé, c’est qu’avec toutes les informations à retenir, ce n’est pas simple.
— Ne t’excuses pas. Par contre, Antonios, le public ainsi que les actes changent bien c’est ça ?
— Les actes ?
— Les actes mon petit se sont les différentes entrées, des scènes. Tu as déjà vu du théâtre ? Non ? Comment bien t’expliquer. Pour un public qui n’est pas, en fait, souvent le même, il faut bien le divertir. On commence par l’entrée des animaux durant trente minutes. En général, les plus fort dominent. Ils restent dehors et feront face aux esclaves, prisonniers.
— Papa est prisonnier comme Donisop….
— Ils meurent parfois c’est ça Monsieur ?
— Deux races se font face. Puis, comme pour nous les Miros, une fois les bêtes mortes, ils se battent entre eux, avec des fausses armes, du corps à corps. On s’inspire des vrais arènes que des anciens Dieux, ont vu, sur Terre à une époque.
— Je vois parfaitement. Rassures toi mon grand, nos hommes seront là pour du spectacle ! Quoi que, Gorgin parlait de mort…
— Ce sont les animaux qui peuvent tuer les moins aguerris. Enfin, après une autre demi-heure de jeux. Deux Miros désignés, doivent combattre deux épreuves imaginer par Gorgin et dont je suis seul, à valider voir capable de modifier si cela est trop dangereux.
— Comment quoi ?
— La fois dernière, par exemple, c’était une masse noire d’une énergie électrique. Je sais que tu te demande la façon de gagner. Comme mes hommes ne savent rien, c’est plus excitant de voir leur travail d’équipe. L’un avait décidé de se laisser presque engloutir et subir les effets, pour que l’autre, s’arme d’une lame dentu en acier, capable de sectionner les atomes d’énergie. Tu auras des leçons de sciences, soit rassurer.
— Ils ont le droit à toutes types d’armes ?
— Tout est à l’heure disposition. Bien que facile, c’est de la scène et donc ils savent jouer la difficulté.
— Je veux me battre maman ! Et papa apprendra aussi à se battre ?
— Oui, il y a une grande salle pour les autres.
— Je pourrais le voir ?! Et maman, papa dirait quoi s’il savait que je suis là ?
— Tu veux que je lui dise ?
— Maman, dit lui oui !
— D’accord Azé.
— Prêt alors pour l’aventure ?
— Oui !!
D’un mouvement de tête, il nous guide et je sautille derrière en reprenant milles questions. Ma mère ne parle plus mais écoute attentivement. De retour à l’appartement, elle est pensive sur le balcon. C’est une sensation bizarre, de penser que c’est sans doute moi, qui doit être à son écoute. Les rôles sont différents et je me sens plus mature.
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