Rêve fou

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Étrange ces chaussettes rayées !

Ce rêve, je n'en reviens pas. Comment s'imaginer géante, marchant allègrement près d'un éléphant !

Idiot voir même absurde, je cherche sans chercher, quoi ?

Le message.

Freud n'aurait pas pu m'aider !

Perdue dans mes songes, je suis d'ailleurs une grande rêveuse, mais franchement, là, je reste coit.

Une envie de dominer le monde ? Pas trop mon genre, je suis plutôt : “je reste là, tranquille, et surtout, foutez moi la paix”.

Écraser autrui ? Non, je suis pacifiste et un rien fleur bleue, je ne ferai pas de mal à une mouche !

De quel refoulement s'agit il ?

Je n'ai pas encore lu "le sixième sommeil" de Bernard Werber, donc, je n'ai pas été influencé.

Je voudrais bien donner ma langue au chat, mais, perspicace, je cherche...

Ça m'agace, j'ai peur !

Je n'ai pris aucune substance hier, ni bu, comment on peut rêver d'un éléphant et de chaussettes rayées ? Et de surcroît être géante ?

Terroriser les gens ?


Je les vois fuir à mon passage, je crois que j'ai aussi peur qu'eux ; ce cauchemar n'en fini pas…

J'évite de marcher sur les enfants, je leur dit : non ! Je n'ai pas voulu ça, ce n'est pas moi…


Mon coeur bat, chamade en tout genre, je rêve, je frôle la réalité, je ne sais plus…


Arrachez moi de cette emprise stupide !


Je me réveille, le coeur battant, les yeux comme des billes, c'est tellement stupide comme cauchemar que j'ai la hantise d'y replonger.

Je suis allongée dans mon lit, sur le dos. Je regarde mon corps, il est de taille normal. Il est tard. La pièce est plongée dans le noir, mais pourtant mes yeux sont grands ouverts, je fixe le plafond. Je vérifie que mes chaussettes sont basiquement unies... Je commence à fredonner doucement un air étrange, mais ça ne suffit pas à me faire oublier la raison pour laquelle je ne parvient pas à me rendormir. L'absurdité m'effraie, cela me ronge de l'intérieur. Je ne pense qu'à ça, cela m’obsède totalement.


Diversion...


Je pense aux ballades en famille, les champs, l'odeur de l'herbe, le bonheur, peut être que cela sera plus concluant que de chanter… ramasser des petites fleurs, rire…


Je tente de m'évader, me tranquilliser.


Cela ne fonctionne pas, je ne peux duper mon esprit ; j'ai le sentiment que je vais de nouveau me transformer en géante, je sens que je tourne vers cette bizarrerie, à croire que mon cerveau ne me répond plus. Vite ! qu'il fasse jour, que je me lève, d'une taille normale, sans éléphant et j'oublie tout.


Je me rendors.


Et là...

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