La semaine suivante fut celle de leur aménagement. La famille entière quitta le studio des parents de Rachel et s’appropria l’appartement remis à neuf.

Une fois les trois enfants bordés et endormis, le couple pu s’asseoir dans le salon et souffler un peu.

Rachel enserra le torse de Louis et posa sa tête contre celui-ci en soupirant

— Enfin chez nous.

— Oui, de retour… Pour une nouvelle vie sans plus personne pour nous faire du mal.

— Je l’espère, Louis...

Il la serra contre lui et lui caressa les cheveux.

— Tu n’as pas reçu de nouvelles de Lays ?

— Non, silence radio de ce côté-là.

— Hmm

— Ça te tracasse, Rachel ?

— Un peu, oui, tant qu’ils ne seront pas jugés et enfermés pour plusieurs années, je ne serais pas tranquille, je crois.

— J’aimerais aussi les voir sous les verrous, c’est clair. Si tu veux, je prendrais contact avec Lays la semaine prochaine, il aura peut-être des infos.

— Ok pour moi. J’espère qu’il en aura de positives…

Elle l’enserra encore puis relâcha son étreinte pour le regarder et lui glissa, les yeux mi-clos,

— Et si nous allions vérifier si notre chambre nous plait toujours autant ?

— Mmh oui, vérifions, nous ne la connaissons pas avec la luminosité de cette heure-ci en cette fin de mois d’aout.

— Viens.

Elle se leva et lui tendit une main ouverte.

— Je te suis, ma chère épouse… Dis, dans trois semaines Adrien et Clément auront un an… Et notre mariage aussi.

— Noces de coton… Je t’offrirais peut-être quelques slips en coton, t’en dis quoi ?

— Oh je pensais t’offrir quelques essuies de vaisselle en coton, ça te plait ?

Elle lui tambourina gentiment le ventre, il éclata de rire.

— Ça fait déjà un an Louis… Ça passe vite !

— Oui, cette année a filé trop vite, viens, arrêtons de perdre notre temps dans le hall, passons dans la chambre pour ajouter du plaisir à cette première année de mariage !

— Oh, oui, mon cher époux… Je n’attends que ça !