Chapitre 41. S’organiser pour aller à Londres
Le lendemain, leurs dates bloquées à leur travail, ils purent effectuer les recherches préliminaires pour leur voyage improvisé. Installés dans le living avec le restant de la bouteille de vin de la veille, Rachel se détendit et massa le crâne de son époux puis lui fit tourner la tête pour l’embrasser.
— Mais dis-moi, la perspective du Royaume-Uni semble te ravir !
— Mmh oui, ça me donne envie de manger des scones et de boire du cidre !
— T’es sure qu’on devrait prendre les enfants avec ? Si on finit au Pub tous les soirs, ça ne va pas le faire…
— En fait, on devrait prévoir du babysitting… Mais je n’ai pas envie de les confier à quelqu’un que je ne connais pas. Ou alors, on embarque quelqu’un avec, pour garder les enfants « au cas-où » …
— Pas ma sœur, pas ton frère… Nos parents ?
— Euh, pourquoi pas… Mais il va falloir prévoir le logement en conséquence alors.
— Une auberge de jeunesse, c’est sympa et pas trop cher, surtout pour Londres.
— On pourrait leur proposer… Mais on leur dirait quoi ?
— Tes parents sont plus au courant de la situation… Les miens sont plus casaniers aussi. Tu penses que cela intéresserait les tiens de nous accompagner ? Pour garder les enfants quand nous irons voir cette Mme Adams par exemple.
Rachel réfléchit puis argumenta,
— Si on leur explique cela comme ça, oui, je pense que cela pourrait passer, mais j’ai un peu peur que cela fasse beaucoup pour eux deux dans une auberge inconnue, je ne sais pas.
— Écoute, je vais le leur demander, comme cela nous serons fixés, j’avais justement prévu de passer demain, pour récupérer ce qu’on a oublié la dernière fois qu’on est allé chez eux.
— Ok… J’espère que cette proposition fonctionnera et en fonction, on pourra répondre à Mme Adams.
— Entre temps, dégustons le vin que tu as ramené, viens par ici ma petite femme…
Louis éteignit le PC en embarqua Rachel pour la conduire vers le divan où ils s’affalèrent pour siroter leur verre de vin.
— Quelques jours à Londres… Ça pourrait vraiment être bien, pour nous deux, tu ne trouves pas, Louis ?
— C’est tentant, en effet, mais il y aura aussi la rencontre avec Mme Adams.
— Oui, j’espère qu’elle nous apprendra des choses utiles.
Tout en parlant, elle laissa ses mains parcourir le corps de son époux,
— Je l’espère aussi… Eh ! Madame Leblanc, tu m’as l’air très motivée ce soir…
— Oui, je suis motivée à prendre une avance sur ce qu’on pourrait faire à Londres pour notre anniversaire de mariage.
Elle l’embrassa et lui caressa le corps, puis lui proposa de passer dans la chambre.
Il la déshabilla sur le chemin, mais l’arrêta devant l’un des murs du salon et l’y colla, d’abord dos au mur, pour la caresser, puis en la retournant pour la pénétrer alors qu’elle se retint au mur et qu’elle se cambra pour faciliter la chose.
Il croisa ses doigts avec ceux de Rachel, plaqués au mur. Il lui dévora le cou, la nuque et le haut du dos, elle fut bercée par les mouvements de Louis qui lâcha l’une de ses mains pour lui caresser le corps.
Elle eut rapidement un orgasme, il la suivit dans la minute… Et se retrouvèrent contre le mur, gloussant de rire.
— Hou, c’était fougueux Louis…
— On pourra recommencer ça si la chambre est minuscule à Londres…
— Oui, en espérant que les murs… Ou cloisons seront solides !
Ils éclatèrent de rire.
— Vient, allons vite nous coucher dans notre lit… J’ai envie de te sentir contre moi ce soir.
— Comme ça je pourrais continuer à caresser ton corps, ma déesse.
Ils s’emmêlèrent les jambes et s’endormirent presque totalement imbriqués l’un dans l’autre.
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