Voici mon tout premier poème, de 1994 ! Avec un thème léger pour commencer ! Je l'avais écris petit à petit en visualisant la scène sur la chanson "Come Udone" de Duran Duran que je me rechantais en boucle en écrivant ! :)

https://www.youtube.com/watch?v=Epj84QVw2rc

J'ai fait un rajout final bien plus tardif de 2024

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"MAGIE D'UN BOIS"

Par un beau matin ensoleillé,

Dans un bois je me promenais,

Quand soudain sur l'herbe en fleurs,

Je la vis, s'abreuvant à une mare à la lueur :

Cette créature extraordinaire,

Qui était bien loin de me déplaire.

L'animal était une magnifique licorne ailée,

Ses yeux bleus ensorcelants me fixaient,

Son pelage blanc brillait au soleil,

Et ses grandes ailes qui la soulevaient dans le ciel,

Étaient semblables à des ailes d'anges.

De sa corne dorée émanait une lumière étrange,

Qui serpentait le long de son corps de rêve .

La bête remua alors sa blonde queue de façon brève,

Et un genre de nuage jaune s'en échappa,

Comme pour me dire "N'approche pas".

Puis elle se dressa sur ses pattes arrière,

Hennit d'une merveilleuse manière,

Ouvrit majestueusement ses ailes,

Pour s'envoler dans le ciel,

Et, laissant sur son passage,

Une traînée de cette poudre couleur miel,

Elle disparut dans les nuages.

DJEDGE 1994

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(Ci-dessous, rajout bien plus tardif)

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Je ne voulais point que s'achève,

Bucolique magie échappée de rêve,

Et pour mieux en humer les traces,

Me rendais-je là où elle tenait place.

J'y découvris en guise de souvenir,

Grande et belle plume pour me réjouir,

Aussi blanche que des pages à remplir,

Car depuis, toutes écritures qui suivirent,

En ma main, elle m'aida toujours à produire.

Une clé ouvrant la porte d’autres Ailleurs,

Mondes intemporels et de grande valeur.

Et gentiment, cette créature, j'accuse,

D'avoir été Messagère des Muses.

Qu'elle soit toujours leur porte-parole,

Et de ses ailes, dirige son envol,

Pour qu'à d'autres personnes, elle se rende,

Et d'une plume leur fasse aussi offrande.

Mais seulement aux plus méritantes,

Celles que l’Inspiration follement tente,

Pour que demeurent ses ailes entières,

Voguant sur l’azur qu’elles fendent,

Parmi les nuages enrobant cette Terre,

Et portant cet être qui la réalité transcende.

DJEDGE - Jeudi 24 Octobre 2024