Haie d'honneur
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Ce matin les arbres pleurent de leurs larmes jaunies
Tandis que tu t’éloignes, sur la piste, sans un bruit
Dans ton vaisseau de chêne, ton ascension s’amorce
Je n’puis te retenir, je n’en ai plus la force
Sous les coups de Faucheuse, mon cœur déraciné
Quelques pensées heureuses, seules, m’empêchent de sombrer
Planté comme un tronc vide, je te sens, ma Vénus
Au-dessus des charmilles, par-delà les cirrus
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