Feu d’artifice
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La main dans la sienne, je pouvais ressentir toute sa tendresse et sa douceur qui font fondre mon cœur. Je l’ai prise dans mes bras et l’ai serrée contre moi. Elle sentais mon coeur battre pour elle, je sentais le sien battre pour moi.
Autour de nous, la foule s’agitait, les cris s’élevaient dans la nuit. Mais, immobiles et silencieux, nous n’existions que l’un pour l’autre. Le décompte prit fin et le temps s’arrêta, le feu d’artifice illuminait le ciel. De ce qu’on m’a dit c’était splendide, un spectacle à crever les yeux. Mais, les miens l’ont raté. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder, rien n’est comparable à sa beauté. Décidément, mon idée de la perfection était bien fade face à sa personnification.
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