Bonjour cher journal.
Je n'ai pas eu l'idée de t'écrire avant ce soir. Je n'ai pas eu l'idée de parler à qui que ce soit avant ce soir.
Quand je te parle d'idée je parle en faite de courage. Il est vrai que ces derniers jours, ces deux dernières semaines, depuis cet événement tragique, je ne parle plus, a personne. Je préfère faire comme j'ai toujours fait, faire semblant que tout va bien, que ce soit pour les autres ou pour moi. Je crois que j'essaye de me convaincre que tout ça n'est jamais arrivé, que rien ne soit jamais arrivé, qu'elle ne soit jamais parti. Cher journal, elle est morte. Cette amour qui rougissait à vu d'œil au moindre "je t'aime", cette amour qui occupait et égayais mes journées.
Pour ne pas te mentir. Je pense de plus en plus à partir aussi. Toutes ces années de vies n'ont été pour moi que souffrance, mais je me laisse une dernière chance. Je laisse une dernière chance à ce monde avant de rejoindre l'autre.
Seulement, il y a un problème dans mon chemin vers la guérison. Je suis enfermé, comme toi, comme tous. C'est si dur de rester seul si tu savais. Je crois que je perd peu à peu la tête. Ou alors c'est normal. Je ne sais plus ce qu'il l'est à vrai dire. J'entends souvent son rire, je vois son visage dans mes rêves et dans ma tête.
Cher journal, elle me manque. Cher journal j'ai du mal à vivre. Je ne fais plus rien de mes journées à part pensé à elle et pleurer. Je vois sur internet, sur les réseaux sociaux que le monde continue de tourner, qu'il avance mais pour ma part, mon monde c'est arrêter de tourner au moment ou son cœur à littéralement arrêter de battre pour le miens, j'ai l'impression d'être enfermé dans ma tête, enfermé dans un enfer créé rien que pour moi. Je suis enfermé chez moi.
Cher journal je te dis à demain.