Éternelle souffrance
Moins d'une minute de lecture
Je la regarde au loin
Cette Lune calme et sacrée
Qui disparaitra au matin
Que je venère chaque nuitée
De sommeil, privée
La géante m'éclaire
Pleine comme mes pensées
Qui s'enchainent et s'accélèrent
Elle s'en ira et laissera sa place
Alors que moi petit terrien
Je resterai dans mon palace
de solitude, rempli de rien
Comme tous les soirs, elle reviendra
Continuellement, éternellement
mais moi serai-je encore la
Ou serai-je au dessus du firmament
Sur un paisible nuage douillet
Loin de tout système solaire
Loin de tout futur sans intéret
Dans ce paradis stellaire, poussière
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