Chapitre 05 - Mickaël
Comme je suis reconnaissant j’ai laissé ma chambre à Julie pour qu’elle soit près de la petite.
Et pour dormir sans entendre les pleurs.
Ouais, c’est stratégique aussi j’avoue.
Je dors donc sur le canapé. Alexis et Victor quand ils sont avec leur mère dorment dans la chambre qu’on a réorganisé avec Jack et Jennie garde sa chambre comme ça, elle a toujours ses repères. Mais ma stratégie est vite niquée par les cris perçants de ce petit morceau qui gueule plus fort que sa mère quand je la baisais.
C’est mort pour tes nuits.
Je suis sorti de mon sommeil de force mais c’est plus fort que moi je dois voir ce qu’il se passe. Je monte et frappe à la porte.
- C’est bon Parker, retourne dormir je vais gérer. Me dit Julie
- T’en fais déjà pas mal, c’est bon allez envoi moi le colis.
Tu vas le regretter.
Oh putain le missile !
Qu’est ce que j’avais dis.
- Il est chimique ton lait, regarde la couleur sérieux. Dis-je en lui montrant la couche détruite avec efficacité.
Elle éclate de rire quand la merde me tombe sur le pied.
- Putainnnn !!!
Elle est en crise de fou rire pendant que je nettoie comme je peux mon pied.
- T’aurais vu ta tête, énorme. Dit-elle en se foutant de ma gueule.
- Mais ta gueule.
Elle rie de nouveau et je la fusille du regard.
- Putain mais vous vous êtes donné le mot !!! Dis-je quand la petite me pisse dans la couche propre que je viens de glisser sous son cul.
Je n’aurais pas du me lever.
Mais c’est plus fort que toi.
- Tu m’as trempé ton pyjama bordel, t’es sérieuse ? Il est 2h du mat’ là ! Et le body aussi !!!
Je regarde Julie qui repart dans un fou rire.
- Ouais rigole-toi.
Après avoir changé à peu près tout, je peux avoir mon câlin. Je frotte son dos et un rot sort accompagné d’une gerbe ignoble qui me repeint l’épaule et son pyjama.
- Ok, donc là tu vas tout me faire quoi.
Je la rechange et Julie s’est endormie. Je recouche la petite qui se met à pleurer.
- Chutttt, tu vas la réveiller, elle doit se reposer si tu veux bien manger.
Mais rien n’y fait, elle refuse de dormir. Je la reprends dans mes bras et elle se calme jusqu’à dormir. Tout son poids est dans mes bras et quand je la repose, elle grimace puis se remet à pleurer. Putain comment elle fait Julie pour l’endormir.
- Elle a besoin de téter. Me lance Julie ensommeillée.
- Non non elle va prendre l’habitude et on va jamais s’en sortir.
- C’est difficile pour elle, c’est nouveau son lit et cette maison puis t’es loin d’elle en plus.
Elle la remet à son sein et la petite se rendort. Donc soit les bras, soit les nichons, vive l’esclavage. Une puéricultrice vient nous voir le lendemain alors qu’on est tous les deux épuisés par ce microbe qui nous a pourrit la nuit.
- Comment se passe le retour à la maison ?
- Atroce.
On lui explique et la puéricultrice l’ausculte et nous propose des solutions pour calmer la petite qui ne cesse de pleurer dès qu’elle n’est plus contre nous. Elle me demande de porter un t-shirt et de lui mettre contre elle le soir. Echec.
- Vous pouvez aussi prendre le grand coussin et le mettre autour d’elle.
Re échec.
- Elle cherche à téter car ça la calme, tenter de lui donner une tétine.
Mon dieu qu’elle erreur on n’a pas fait là ! Elle la recrache et hurle comme si on lui arrachait un morceau d’elle.
- Je vais crever.
- On va trouver. Dit Julie aussi épuisée que moi.
Je la cale comme d’habitude et elle cherche à me téter le pouce.
- Eh, t’as le tiens je te rappelle.
J’ouvre ses petits doigts et lui propose son pouce qu’elle aspire comme si sa vie en dépendait. Je la mets un peu sur le coté contre mon t-shirt, bloqué par un coussin comme nous a montré la puéricultrice pour le faire en sécurité.
- Elle dort ? Chuchote Julie
- Je crois.
- Putain t’as trouvé le truc je crois.
- Dans le ventre de Marie elle suçait son pouce, pourquoi je n’y ai pas pensé putain.
- Tu y as pensé super papa.
Je lui souris et elle va vite se foutre sous la couette et je fais de même, jusqu’au prochain réveil. Elle est adorable quand elle grogne contre mon t-shirt, suçant son pouce pour se rassurer. Quand je me retourne, Julie est étalée sur le lit, le nichon encore à l’air. Je reboutonne son haut et la couvre de la couette.
- Je t’aime. Dit-elle dans son sommeil
Je sais que ça ne m’est pas destiné mais ça me fait de la peine de voir à quel point elle aime Jack qui lui profite de voir sa meuf maintenant que Julie ne vit plus avec lui. Je sais à quel point c’est difficile d’être loin de la personne qu’on aime. Marielle me manque, ça me fout les tripes en vrac de ne pas l’avoir avec moi. Je chope son portable et mate nos photos qu’elle a pris mais je tombe sur un message d’un numéro non enregistré dans ses contacts, envoyé le jour de son accouchement.
« Alors ma jolie, est ce que t’es partie à l’hôpital ? J’espère que tu n’as rien oublié de notre petit week-end…tu vas me manquer »
Mon sang se glace et j’appelle le numéro.
On est en pleine nuit hein
Rien à foutre.
- Sale fils de pute, t’es qui ?! Vas-y rappel si t’as les couilles, je vais te déboiter !
Dis comme ça, ça donne envie de te rappeler.
Impossible de trouver le sommeil, je suis mega vénère et quand Julie se lève, je lui saute presqu’à la gorge.
- Tu le savais !
- Euh bonjour à toi aussi Parker, c’est quoi encore ton problème ?
- Marielle me trompe, tu le savais.
Elle ricane et ça me fout encore plus en rogne.
- Marielle ne te tromperai jamais, elle t’aime trop.
- Ah ouais, alors explique-moi ça ! Dis-je en lui montrant le message.
Elle perd son sourire et bafouille sans réussir à me dire quelque chose qui me convient.
- Y a surement une explication, c’est peut être pas ce que tu crois.
Le mec me rappelle pas, il fait pire, il envoie une vidéo où Marielle a sa bite dans la bouche et montre son sperme comme un trophée. Il me cherche, putain il va me trouver ! Je vais crever en taule et lui va mettre grave du temps à crever cet enculé quand je vais le choper !
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