Chapitre 13 - Mickaël
Je ne sais même pas comment je suis arrivé là. Tout ce que je sais, c’est que l’alcool qui brule dans ma gorge me fait un bien fou.
- Merci mec. Dis-je en avalant d’un coup sec mon verre.
- De rien, tu sais que si t’as besoin je suis là.
- Elle m’aura vraiment bousillé cette meuf.
- Tu comptes faire quoi ?
- Je n’en sais rien. Je l’aime mais je ne pourrais pas lui pardonner.
Il me sourit en m’écoutant.
- T’as déjà dis ça je crois.
- Non mais là je suis sérieux Jack. Tony, c’était avant moi, là elle m’a trompé, vraiment.
- Je suis désolé mec.
- Elle…putain elle était prête à accoucher, elle a choisit d’aller se taper son mec, en risquant la vie de notre fille !!!
Il me file des trucs à bouffer surement pour pas que l’alcool me déglingue.
- J’avoue que c’est chaud ça.
- Elle m’a menti, droit dans les yeux, elle m’a menti putain !!! Elle revenait de se faire baiser, et se couchait près de moi !!! Elle…putain elle me dégoute tellement !!!
- C’est normal d’être vénère mais essaye de te calmer.
- Je veux qu’elle crève putain.
- Dis pas ça mec, tu t’en voudrais si ça devait arriver.
Je ricane d’être air mauvais.
- C’est pour ça qu’elle est dans son lit d’hosto…karma !
- Arrête Mick’, tu ne le penses pas.
- Putain si, je veux plus jamais la voir, je ne veux plus l’entendre me parler, ni la voir prendre mes enfants dans les bras. Elle embrassait Jennie alors qu’elle l’avait sucé putain !!! Quelle mère fait ça !!!
- Calme-toi. Je sais que c’est compliqué mais là tu vas te faire du mal.
- C’est elle qui m’en fait !
- J’espère que tu pourras un jour en discuter avec elle. Qu’elle puisse t’expliquer pourquoi elle a fait ça. Peut être que vous étiez trop incompatible au final.
- On était fait l’un pour l’autre.
- T’es sur de ça ?
Je le regarde et il sirote son verre en me regardant.
- Mec, le jour de ta lune de miel vous vous êtes pris la tête sur des points importants d’une vie de couple, vous vous engueuliez quand même beaucoup au quotidien, non ?
- Tu crois que j’ai merdé en l’épousant ?
- Ce n’est pas moi qui dois répondre à cette question.
Je ne suis pas en état de réfléchir.
- Je veux me bourrer la gueule.
- Pas sur que ça t’aide ça.
- Fais pas chier, file moi de quoi me bourrer la gueule ste plait. J’ai besoin d’oublier.
- Ok, fais ton choix. Dit-il en me montrant les bouteilles d’alcool.
Je commence par un malibu, puis un morito et une bière puis…je sais plus.
- Houlàààà mais qu’est ce qu’il lui arrive ! S’écrit Julie la bombe atomique que je veux baiser.
- Cuite.
- Jack, t’aurais pu lui dire non.
- Ouhhhh ouhhhhh je suis làaaaa !!!!
- O…K bon bah on va aller faire un gros dodo hein.
- T’es belle.
- T’es complètement bourré je confirme. Rit-elle
- Je veux baiser avec toi.
Pourquoi ils ricanent comme des cons.
- On va le déshabiller, il sera mieux.
- Oh ces nichons que t’as toi. T’as vu ses nichons mon pote, comment tu peux ne plus en vouloir.
- Parker ferme là. Crache la sulfureuse.
- Faut que je te dise quelque chose. Dis-je en chuchotant.
Ouhhh ça tangue ici.
- Je veux que tu me suces. Juste amicalement hein…et Jack il te prendra le cul, comme ça, tu…
Oh j’ai envie de vomir.
- Bon, là je crois, qu’il est bien bourré.
- Il n’est pas du genre à violer les femmes quand il est comme ça j’espère sinon je ne donne pas cher de ses couilles. Dit Julie
- Non, il va être sage, hein mon pote ?
- Ouais. Dis-je avec un grand sourire qui les fait rire.
- Je veux t’éclater ta petite rondelle.
- Tu me touches, t’es mort Parker.
- Rooooo…J’ai soif je crois.
Elle me file un grand verre d’eau et j’ai une sale sensation.
- Je vais vomir.
Je n’ai pas le temps d’aller aux chiottes que je vomis ma race dans la poubelle. Je n’aurais pas du faire des mélanges. Putain j’ai super froid et mal au bide. Je n’aurais pas du boire autant putain. Et puis d’un coup je ne sais pas pourquoi mais rien ne va, je me met à chialer.
- Elle m’a brisé le cœur.
- Eh mec, ça va aller. Tu n’es pas tout seul.
- J’ai mal putain.
Je reste assis par terre dans la cuisine entouré de Julie et Jack et puis je me remet à vomir. Là je crois que j’ai vraiment abusé.
- Allez, ça va aller. Me dit Julie en me frottant le dos.
- T’es vraiment super belle Ju’
- T’es vraiment super bourré.
- Tu me plais tu sais.
- Arrête Mick’.
- Bon bah moi je vais y aller, si t’as un souci, tu me tel. Dit Jack.
- Tu ne veux pas rester ? Demande Julie
- Non.
- Tu me manques.
- Je sais Ju’, mais ça ne serait pas une bonne idée même si je t’accorde de vrais atouts.
- T’es con. Rit-elle
- Dors bien et prends soin de lui, il va pas super.
- Ouais, j’espère qu’il ne va pas vomir partout.
- Bon courage.
J’entends la porte se fermer et mes paupières se ferment toutes seules. Le lendemain c’est un marteau piqueur qui vient me bourriner la tête en guise de réveil. Je me lève avec un arrière goût de vomi et je pue la sueur.
- T’as une tête qui fait peur Parker.
Je lève juste mon majeur en guise de réponse et je file sous la douche.
- Tiens, ça va te soulager. Me lance-t-elle avec son petit sourire.
- Merci. Je n’ai pas dégueulé partout j’espère.
- Non, t’as par contre pissé dans le pot de fleur et je ne suis pas sur que la plante apprécie.
- Oh merde. Désolé Julie. Je n’ai pas dis trop de merde ?
Pourquoi elle a l’air gêné ? Putain qu’est ce que je lui ai dis.
- Dis-moi.
- Rien de bien méchant.
- Julie j’ai rien fait de déplacé j’espère ?
- Non, t’as juste reluqué mon décolleté comme un crevard.
- Ouais comme d’hab’ quoi.
Elle ricane puis elle reprend ses petites activités de gonzesse. Mais après un bon café, une clope et mon aspirine, j’ai des brides qui me reviennent.
- Eh Ju’.
- Ouais dit-elle en passant la serpillère.
- Ce que j’ai dis hier soir.
- C’est oublié Parker.
- Je le pensais.
Elle me regarde puis continue à laver le sol.
- Ju’
- Tais-toi.
- Ok.
Pendant la journée, on s’évite, comme si on craignait quelque chose. On passe le repas du soir à s’éviter encore. Je crois que j’aurais du me la fermer.
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