Chapitre 17 - Marielle
Oh mon dieu !!! C’est bon !!! Je suis tellement sensible.
- Bordel, ce qu’elle mouille !!! Dit Gramont qui bouge dans mon anus avec son membre gonflé.
J’ai beau détester l’avoir en moi, les sensations qu’il me procure sont délicieuses et je crois que c’est ça le pire, prendre du plaisir alors que je ne devrais pas.
- Je ne dois pas lui faire assez mal. Dit le doc qui me regarde dans les yeux.
- Laisse là jouir s’il te plait.
Non !!!
- Ouais t’aime ça ma jolie que jte baise ton cul.
Non !!!
Mon corps se recouvre de sueur, et Gramont râle plus fort quand mon corps se crispe de lui-même.
- T’es vraiment bonne toi.
Son frère lève les yeux au ciel. Une fois Gramont soulagé, il part me laissant seule avec son psychopathe de frangin qui me tourne sur le coté.
- On va gratter un peu ça. Dit-il en retirant les compresses que chaque jour on enfonce dans mon escarre.
Ça me faisait moins mal mais forcément ça ne l’arrange pas.
- Voilà, on voit bien l’os là, c’est parfait.
Il me remet sur le dos, et mes reins me font toujours aussi mal.
- Et bien, on peut dire que tes reins ne fonctionnent plus. Dit-il en me montrant ma poche d’urine qui est sombre.
Il me passe une échographie et je vois son sourire se dessiner.
- T’es bonne pour la greffe. Sauf que je ne vais pas te mettre sur la liste. Tu vas devoir supporter le reste de ta misérable vie branchée à une machine.
Monstre !!!
- Voyons cette rate. Elle est parfaite. Je vais préconiser les injections, qui ne serviront à rien sauf à te faire du mal.
Forcément.
- T’aurais pas un peu de fièvre toi ? 39°C on n’aurait pas une petite infection quelque part ? Petite cachotière, tu vas plus mal que tu ne veux le montrer hein.
Les jours suivants, j’ai l’impression que je suis aux portes des enfers. La fièvre est montée, j’ai convulsé et j’ai eu le droit à une batterie d’examen. Biopsie de mon escarre, ponction lombaire, des prises de sang et un prélèvement de moelle osseuse.
- Je veux que tu souffres !!! Pourquoi ton pouls ne s’accélère plus quand je te fais du mal !!!
Parce que je n’ai plus la force.
- Je vais te faire encore plus mal alors. Tu dois souffrir, y a que ça qui apaise ma douleur.
A croire que la douleur n’a jamais de maximum. Sur la table d’opération, en pleine nuit, seul avec lui, les mains dans mon ventre, il m’a arraché la rate, me promettant que mon calvaire est loin d’être fini. Je sais que tant qu’il souffrira, il me fera du mal, et comme la perte d’un enfant nous condamne à une vie de souffrance, il n’y aura jamais de fin à la mienne.
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