Chapitre 27 - Mickaël
L’été ici est un vrai cagnard, nous travaillons sur la maison désormais que très tôt le matin.
- Il est l’heure ? Demande Julie qui se réveille à cause de mon alarme.
- Ouais.
Je l’embrasse et elle me rend mon baiser puis se lève.
- Tu vas où comme ça ? Dis-je en la matant.
- Préparer ton petit déjeuner. Dit-elle comme si c’était logique.
- Reviens au lit, je vais le faire. Dis-je en enfilant mon boxer.
- Alors on va mettre les choses au point Parker, je ne touche pas à ton job, tu ne touches pas au mien, c’est compris ?
- Houlà, t’emballes pas ma belle, je voulais juste te laisser dormir.
- J’irais me recoucher après.
- Je sais me préparer mon petit déj tu sais.
- Avaler un café ce n’est pas un petit déjeuner, va te préparer, je m’occupe de te nourrir homme de cro-magnon. Dit-elle en sortant de la farine
Après une fessée en passant, je me casse à la douche et lorsque j’arrive à table, j’ai des pancakes.
- T’es une ouf de faire ça à 6h du mat’.
- T’es ouf d’aller aider sur un chantier que tu payes.
- Mais j’adore ça moi construire ma baraque.
- Et moi j’adore te préparer ton petit déj’. Bonne journée. Dit-elle en me posant un rapide baiser avant de retourner dans la chambre.
Là d’un coup j’ai plus vraiment envie d’aller sur le chantier.
C’est toi qui paye, t’as donc le droit d’arriver plus tard.
Exacte.
J’ouvre la porte et ma place est déjà prise par une petite râleuse.
- T’as oublié quelque chose Parker ?
- Ouais de te faire jouir mais t’as l’air occupée.
- Ce soir.
- Mouais. Dis-je pas convaincu.
C’est simple, j’ai abandonné l’idée de la baiser car à 4 gosses, t’es casi sur de ne pas finir.
Et tu veux lui en faire d’autre.
Ouais, je suis curieux de voir ce que ça donnerait un microbe mi moi mi Reine des neiges.
- Tu penses à quoi ? Me demande-t-elle
- A nos futurs gosses.
- Pour ça faudrait qu’on ait un toit sur la tête. File.
- Bien M’dame.
Je me casse sur le chantier et j’oublie vite mes envies de baiser. A 11h on s’arrête et j’ai grave la dalle, quand j’arrive elle est en train de couper des légumes. Je l’attrape par la taille et lui pose un baiser sur son épaule dénudée. Chaque fois que je la vois, je me dis que je ne pourrais plus me passer d’une vie couple et chasse mes doutes.
- Très joli ce bandeau. Dis-je en caressant le tissu noir qui recouvre en cache cœur sa poitrine.
- Je l’ai acheté avec ton argent alors merci à toi de me rendre jolie.
- Je crois que t’as de la merde dans les yeux pétasse, t’es pas jolie, t’es belle.
Elle me sourit et je lui vole un baiser.
- Tu veux une bière ? Me demande-t-elle le nez dans le frigo.
- Ah bah ce n’est pas de refus.
Cette petite bière me permet de patienter malgré que je crève la dalle et tourne autour des plats qui me vaut une petite tape sur la main quand je viens picorer.
- Cet après midi je pourrais te laisser gérer la sieste de la petite pendant que j’emmène Jennie à son rendez-vous et que je dépose les garçons chez Jack ?
- Pas de soucis.
- Merci. Me dit-elle en enlaçant ses bras autour de mon cou pour m’embrasser.
J’adore sa bouche, je passe ma langue sur ses lèvres pour lui indiquer que je veux bien plus qu’un smack. Nos langues se rejoignent et commencent un ballet avec tendresse puis nous nous mettons à table après avoir appelé la marmaille.
- C’est délicieux. Merci j’avais trop faim. Dis-je
On se sourit puis elle se barre déposer les plus grands et moi je lutte pour faire dormir la plus petite qui n’a qu’une envie c’est de jouer.
- Faut dormir Sweetie.
Elle me sourit et pose sa main sur ma joue. Je lui embrasse sa petite main et souffle dessus ce qui la fait rire.
Ce n’est pas comme ça qu’elle va dormir.
- T’as pas envie de dormir là toi hein. Allez, je te laisse jouer un peu, tu dormiras mieux cette nuit au pire.
Je me mets à mon ordinateur et mate la vidéo de la réunion que j’ai raté mais c’est tellement passionnant que je finis par m’endormir sur le canapé. Je suis réveillé par le bruit de ses talons.
- Elle n’était pas sensé faire la sieste dans son lit ? Me demande-t-elle ne regardant Sweetie dormir sur son tapis d’éveil qui ne l’a plus autant passionné.
- Elle fait la sieste c’est le principal. Dis-je en venant lui prendre un baiser.
Elle me rend mon baiser puis je la serre fort contre moi.
- A quelle heure tu récupères Jennie ?
- Dans 2h00.
- Ça c’est cool.
Elle me sourit et nos lèvres se recollent mais de façon bien plus passionnelles. Je jette un coup d’œil à la petite, qui à l’air de bien dormir. Mais Ju’ me fait tourner la tête pour la regarder.
- Elle dort.
On s’embrasse de nouveau et elle fait sauter les boutons de mon jean. Je relève sa robe et va trouver sa dentelle que je fais glisser sans quitter une seule fois ses lèvres gémissantes. Tout est très naturel, on se pose pas de question, on a trop besoin de fusionner alors elle écarte ses cuisses et je glisse en elle me provoquant un tas de frisson qui me parcourt de la tête aux pieds. Enfin !!! Bordel que c’est bon !!! Elle ondule son bassin, et je me retrouve pétrifié par mon foutre qui menace déjà de sortir. Putain non pas déjà !!! J’ai 2h devant moi, je compte bien les utiliser.
Ah bah là à mon avis c’est mort.
Non !
Je tente par tous les moyens de ne pas jouir mais elle m’enfonce trop loin en elle et mon gland est bien trop sensible quand il se fait sucer par sa chatte. Bordel pas maintenant !!!
- Arrête. Dis-je en la serrant fort contre moi.
Je n’ai jamais eu autant de mal à me contrôler mais ses caresses dans ma nuque, font tomber doucement la pression. On s’offre un moment câlin puis doucement on reprend. Mon envie remonte en flèche mais il semble qu’elle l’ait capté car elle s’arrête de bouger.
- J’ai très envie de toi. Dis-je comme pour me justifier.
Je tremble comme s’il faisait -30.
Je rêve où elle est plus endurante que toi ?
Ta gueule putain, tu n’imagines pas à quel point c’est dur de baiser après 8 mois d’abstinence.
Je la porte et la pose contre le mur de la cuisine, afin de tenter de reprendre le contrôle mais putain j’y arrive pas. J’ai trop envie !!! Je vais jouir putain !!! Non !!! Je m’arrache d’elle alors que je suis essoufflé comme un bœuf.
- Viens. Me dit-elle en m’amenant sur le canapé.
Je m’assois et elle vient sur moi.
- Tu veux ma mort ? Dis-je
- Laisse-moi faire. Dit-elle avant de m’embrasser et de me refoutre dans sa chatte brulante.
C’est une putain de torture mais j’avoue qu’elle gère à merveille. Je n’ai pas l’habitude des femmes entreprenantes mais là je dois bien le dire, elle sait y faire. Elle trouve la juste mesure entre les moments intenses et les moments de calme. Ses gémissements sont de plus en plus rapides et elle serre la mâchoire. Front contre front, on arrive au bout. On se roule une pelle pour pas gueuler et tout nos muscles se contractent. Je la serre fort et tout mon corps se met à trembler. Putain !!! Elle est bonne la garce !!!
- T’es merveilleuse. Dis-je essouflé
- J’adore faire l’amour avec toi Parker. Dit-elle aussi essoufflée
- Ouais bah crois pas que tu vas toujours commander au pieu.
Elle éclate de rire.
- Tant mieux, j’aime le plaisir partagé.
On regarde Sweetie qui dort à poing fermé. Merci ma petite râleuse. Il nous reste 45 minutes où on se câline. J’ai vraiment cette sensation de légèreté, cette meuf est vraiment faite pour moi.
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