Chapitre 41 - Mickaël
Nous sommes en voiture dans un silence pesant. Putain comment j’ai pu ne rien voir. Je sens bien qu’elle est mal, elle sait que je ne supporte pas qu’on me prenne pour un con mais là je ne sais pas quoi en penser car ce n’est pas vraiment un mensonge. Bien que je sois encore sous le coup de cette révélation, je me sens plus léger d’avoir pu tout balancer à Marielle. Ça me bouffait. On sort de la voiture et sans un mot on va au mobil home. Qui de nous deux va briser ce putain de silence. On se regarde alors que je sors fumer, je lui fais signe de me suivre.
- Mick’…
- Pourquoi tu ne m’as rien dis ?
Elle baisse la tête et je sens qu’elle est flippée de me perdre.
- Parce que ça n’aurait servi à rien Mick’, tu t’en tapais de moi.
Ce n’est pas que je m’en tapais, juste que mon meilleur pote bavait dessus, automatiquement je l’ai foutu dans la case intouchable.
- Pourquoi t’as rien tenté avant ?
- Je savais que tu plaisais à Marie, je ne pouvais pas lui faire ça.
Tiens, pareil que toi.
- C’est dommage, je t’aurais bien dépucelé.
Un sourire se dessine sur son visage mais elle sait que ce n’est pas gagné pour autant.
- C’était pour me pécho que t’as filé tes nichons à la petite ? Dis-je
- Quoi ? Non ! Bien sur que non ! Je n’ai même pas pensé qu’on vivrait ensemble pour ça, j’ai vu Miny souffrir, j’avais peut être de quoi l’aider alors…je n’ai pas pensé à toi à ce moment là, je te le jure.
Je la regarde sans lui montrer quoi que se soit.
- Et Jack, pourquoi tu l’as pris pour un con ?
- Je ne l’ai pas pris pour un con. Jack m’attirait, je n’étais pas amoureuse de lui au début mais j’y tenais beaucoup quand même. Je n’ai jamais voulu le faire souffrir, j’étais bien avec lui.
Elle prend une bouffée d’air.
- Quand t’es parti, je lui en ai parlé, j’étais tellement mal, je te perdais et je perdais Marie. Et il a su me comprendre.
- Tu savais qu’il te kiffait grave et qu’il aurait tout accepté pour toi.
- Je sais et il le savait aussi mais j’ai réussi à l’aimer.
- Et quand tu m’as revu ?
- Je t’en voulais d’être parti, de m’avoir privé de ma meilleure amie mais…Je ne voulais pas le voir mais Jack l’a vu, j’étais toujours amoureuse de toi.
- Ouais du coup il a fait sa vie de son coté.
- Jack n’est pas fait pour la vie de famille et il savait que notre mariage ne tiendrait pas de toute façon. On était trop différent.
Je m’approche d’elle et elle a ce battement de cil qui montre son appréhension.
- Si on continue on va droit dans une guerre t’en as conscience ? Je connais Marielle, elle a grave la haine et elle m’a l’air bien décidé à nous pourrir la vie.
- Je ne veux pas me battre avec elle.
- Même pour moi ?
Elle me regarde et sait que sa réponse aura des conséquences sur notre relation. Je ne la forcerai pas à me suivre. Mais moi ma décision est prise.
- Pour toi Mick’ je suis prête à faire n’importe quoi.
Bingo ! C’est exactement ce que je voulais entendre.
- Je vais essayer d’arrondir les angles avec elle mais je m’attends pas à un divorce facile mais sache qu’avec ou sans toi, je divorcerai donc en aucun cas, t’es responsable de notre divorce. D’accord ?
- Ok.
Je caresse sa joue qui ne montre plus la marque des doigts de Marielle.
- Ju’, je veux que tu me le dises.
Ses beaux yeux bleus me regardent alors que j’approche mes lèvres des siennes.
- Dis-le moi.
Je dévie sur sa joue puis dans son cou et je sens qu’elle déglutie.
- Allez je veux l’entendre.
Elle ferme les yeux alors que je colle mon érection contre elle.
- Dis-le ma belle.
- Mick’…
Je continue de déposer des baisers dans son cou alors que contre elle je bande comme un taré.
- Dis-le.
- Je t’aime Mick’.
Putain que c’est bon !!!
- Regarde-moi et dis-le encore.
- Je t’aime.
- Encore. Dis-je en frottant mon visage au sien
- Je t’aime.
Je lui roule une méga pelle puis ancre mes yeux aux siens.
- Et maintenant Julie, tu veux faire quoi ?
- L’amour Mick’, fais moi l’amour.
Je l’attrape sous les cuisses et la pose sur la rambarde de la terrasse en bois. Ses bras s’enroulent autour de mon cou et ses lèvres viennent sur les miennes. Sa langue se glisse dans ma bouche et je lui donne la passion qui brule au fond de moi.
- Je ne veux plus de secret entre nous. Dis-je
- D’accord.
- Et si un jour y a un danger, peu importe lequel, je veux que tu m’en parles, même si on te menace ou on menace les enfants.
Elle sait que je fais référence à Marielle et Gramont.
- Ok.
- Je ne plaisante pas Ju’, c’est à moi de gérer la sécurité de la famille, pas à toi donc tu me parles.
- Promis.
- Et si t’as envie d’un autre mec, ou de rebaiser avec Jack car ça te manque ou de te farcir une meuf, bref la moindre de tes envies je veux les connaître.
- J’ai envie de toi.
J’éclate de rire.
- Tu vas patienter car je n’ai pas fini.
Elle grimace et je lui roule une pelle pour la faire patienter tout en l’embrasant un peu plus.
- Moi aussi j’ai des conditions. Me lance-t-elle le regard encore pétillant de notre baiser.
- Je t’écoute.
- Je ne veux pas de tromperie et si un jour il doit avoir une autre femme, ça sera pour moi et seulement pour moi.
Outch
- C’est interdit de faire ça, c’est contre les droits de l’homme.
- C’est ça ou on le fera pas.
Ouhhh mais c’est qu’elle est décidée.
T’as conscience que là tu t’engages à n’avoir plus qu’elle ? Même si c’est à plusieurs, toi tu vas regarder et rester en chien.
Ouais mais elle me suffit.
T’es sur de toi là ? Elle ne te pardonnera aucun faux pas.
Je sais, je suis un mec fidèle !
Mouais.
Ce qu’il s’est passé avec Marielle et Julie ça n’a rien à voir !
T’es sur alors ?
Oui !
- Deal, tu seras la dernière femme de ma vie.
- Tu me le promets ?
Je la regarde droit dans les yeux.
- Promis, toi et seulement toi.
- Même si Marielle te provoque ?
Ah ça c’est l’ultime test.
- Si elle me provoque, c’est toi que je défoncerai.
Elle me sourit, satisfaite de mes réponses.
- Bon passons à autre chose. Dis-je en déboutonnant son chemisier.
- Je n’ai pas fini.
Putain quoi encore. Je la regarde et elle me sourit.
- Je t’écoute. Dis-je en soufflant.
- Je ne veux plus rien d’illégal Mick’, plus de drogue, plus de prostitution et plus de meurtre.
Là on a un problème.
- La came j’y touche plus pour info et la prostitution pareille.
- Je ne serais pas la femme d’un tueur, Tony ça sera le dernier.
Pardon ? Putain comment elle le sait ça !
D’après toi ?
Putain !!! Je lui avais dis de ne rien dire !!!
Bah elle en a rien eu à foutre.
- Comment tu le sais ça ? Dis-je pour être sur
- On se dit tout entre meilleure amie.
Et voilà, putain mais on peut vraiment rien lui dire à elle !
- Ecoute Ju’, je ne peux pas te promettre ça. Parce que quand on va retrouver ces enfoirés, je ne les laisserai pas en vie.
Je vois qu’elle n’avait pas pensé à ça.
- Bon sauf en cas de danger immédiat alors.
- Deal. Autre chose ?
- Oui.
Et merde.
T’as bien fais de lui poser la question.
- Je veux une autre voiture.
Ah putain la chienne elle sait que ça me fait bander ça !
- Et des bijoux.
J’adore quand elle fait sa vénale. Elle sait que j’aime entretenir ma femme et là j’ai mon cœur qui bat au bout de ma bite.
- Le ménage est fait ? Dis-je
- Comme toujours.
- Tu me files ton cul et demain on va acheter ta caisse.
- Je ne serais pas en état demain si je te donne mon cul.
- On ira la chercher après demain alors.
- Non, d’abord la voiture et ensuite mon cul.
Tu vas te faire enfler.
- Si jamais tu refuses après, je te le viole ton cul.
- Je n’ai pas interdit ça.
Oh putain ! La salope elle sait me prendre.
- Je vais te couter très cher, t’en as conscience ? Dit-elle
- Pour ton cul je suis prêt à cracher tout mon oseille.
Elle a se sourire diabolique qui se pose sur le mien. Je la retourne et arrache son chemisier, collant ses seins contre la vitre de la porte. Je lui craque son string et baisse mon pantalon. Je lui fous un doigt dans son cul que je tourne vite et elle se tend.
- Mick’ !!!
- T’as dis que ce n’était pas interdit. Et pour tout ce que tu m’as caché, ça vaut largement une sodomie.
Je pousse mon sexe dans son trou et un long gémissement sort de sa bouche. Elle ne se débat pas, elle le sait, elle la mérite celle là. Je claque son joli cul et m’arrête quand je sens qu’elle est sur le point de jouir.
- Manquerait plus que tu jouisses.
- Baise-moi ! Mick’ ! J’ai besoin de jouir !
Ah ah, voilà maintenant qu’elle réclame. Mais si je jouis dans son cul, demain elle est bonne pour une belle chiasse et elle a une voiture à acheter. Je me retire d’elle et la laisse essoufflée de frustration alors que je rentre.
- T’es qu’un connard Parker !
- Et toi une connasse, on est vraiment fait l’un pour l’autre.
Elle me pousse sur le canapé et m’enjambe. J’adore quand elle est sauvage comme ça. Elle lave ma queue avec sa salive qu’elle laisse couler dessus et je crois que je ne vais pas tenir très longtemps à ce rythme là. Elle me fout dans sa chatte et se la branle. Putain qu’elle est belle quand elle jouit ! Elle a se sourire satisfait et se regard qui en veut plus. Elle me colle la tête dans ses nichons et reprend notre baise.
- Oh putain ouais, vas-y !
J’ai la bite prête à exploser quand elle s’arrête net.
- Fais pas ça ! Je te jure Julie, que je t’explose le cul et pas avec ma bite.
Son sourcil se lève et je lui montre mon poing. Elle crache dessus et là mon ventre se contracte jusqu’à me vider complètement. Putain de provocatrice ! Cette meuf est vraiment bandante. Je comprends comment elle a pu tomber amoureuse de moi, elle kiffe jouer avec le danger, tout comme moi. J’ai trouvé la femme de ma vie.
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