Chapitre 59 - Mickaël

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Aujourd’hui c’est la kermesse du centre, j’ai accepté de filer un coup de main et Julie a préparé des gâteaux. Mes parents sont aussi de la partie car Jennie va chanter. Et ma sœur sera là avec leur petite fille Vaïa. Quand j’arrive, les jeunes sont déjà dans les préparations.

- Salut Lisa, dis-moi où t’as besoin de moi ?

- Salut, et bien moi je veux bien un coup de main si ça te tente. Lâche une voix masculine.

Je me retourne et je suis en face du mec de Marielle.

- Si ça te tente bien sur.

- Ouais, pas de problème. Dis-je

Il a l’air cool. Je lui ai jamais parlé, j’ai toujours eu a faire à Marielle mais pour l’instant il me donne une bonne impression.

- Vas-y pose les moi tes questions, t’en crève d’envie. Me lâche-t-il en se marrant.

Il à l’air vraiment sympa.

Ouais bah je reste méfiant.

- Tu veux quoi avec Marielle exactement ?

- Oulà, la liste est longue car je veux plein de chose. Déjà l’épouser, lui faire des enfants, ouvrir un centre à nous, voyager.

Il a bien dit vouloir l’épouser là ?

Je crois oui

- Ça fait que quelques mois que vous vous connaissez et tu parles déjà mariage.

- Le coup de foutre c’est assez violent, je te l’accorde. Réplique t-il

- Je n’y crois pas moi à ça.

- Je n’y croyais pas non plus. Rit-il

On monte le stand, tout en parlant.

- Tu sais elle est fragile derrière son caractère de merde, elle a grave morflé, tu ne sais surement pas tout mais…

- Je sais tout. Elle m’a expliqué pour le proviseur et son frangin, tes petites, les grosses bêtises, Jennie et ses problèmes de santé, sa culpabilité de la laisser, votre petite guerre et la passion qu’il vous a animé depuis l’enfance. Ah et sa mère qui est à l’hôpital psy. Elle m’a aussi parlé de son père et de ses beaux pères. Je crois que j’ai fais les gros chapitres.

- Ok. Alors tu dois savoir que si tu lui fais du mal, je te tomberai dessus ?

- Oui, t’es je crois du genre à briser les genoux, d’après ce qu’on m’a dit sur toi. Je te rassure, je tiens plus à Marielle qu’à mes genoux mais j’y tiens quand même un peu et puis je veux que son bien. Allez, relaxe ! T’es trop tendu Mick’. Dit-il d’une tape amicale sur mon épaule.

- Et tu me la baises correctement aussi, elle kiffe le cul et…

- T’inquiète pas, je sais comment la faire jouir, bien au fond un peu sur la droite.

Là il me tue et je suis obligé d’éclater de rire.

- Ok, je vois, t’as pas mal exploré.

- T’as même pas idée à quel point.

- Ferme là par pitié, ça reste mon ex femme et je ne suis pas encore habitué qu’un mec me parle d’elle comme ça.

- Va falloir t’y faire, tu vas m’avoir dans les pattes toute ta vie. Bon, ça te tente de tenir le barbec’ avec moi ce midi ?

- Bah si t’as des bières, ouais.

- Bien sur que j’ai des bières, ce n’est pas un barbecue sinon.

Ce mec me plaît grave.

- Et moi, je peux venir avec vous ?

Je me retourne et vois Jack’.

- Qu’est ce que tu fous là ? Tu n’étais pas censé faire un week-end de folie toi ?

- J’ai décalé, la famille avant tout. Salut, moi c’est Jack’, l’ex mari de sa femme qui est la meilleure amie de ta femme. Enfin c’est un peu compliqué.

- Ouais et son meilleur ami, je suis au courant. Moi c’est Donovan et t’es le bienvenu.

On se met tous les trois au barbecue et putain je ne me suis pas tapé des barres comme ça depuis un moment. Ce mec est aussi barré que Marie et j’avoue que c’est une pépite. Et lorsque je le vois avec Marielle et Jennie je sais que je n’ai plus rien à craindre.

- Rassuré ? Me demande Julie

- Ouais, il est cool.

- Elle à l’air heureuse.

- Ouais, elle le mérite. T’as pu un peu lui parler ?

- Oui, c’est encore froid mais je ne désespère pas.

- Faudra du temps mais votre amitié est en béton. T’en fais pas.

Le spectacle à lieu et on peut voir Jennie s’amuser. Personne ne peut voir ce qu’il se cache derrière ce si joli sourire mais j’aime ma fille, peu importe ce qu’elle est.

- Maman, veux bras. Demande Miny qui tend les bras vers Julie

- Tu aimes fort comment maman ?

Miny lui pose un énorme bisou baveux. Je regarde Marielle et Donovan qui la matte comme si c’était sa 8ème merveille, je me tourne vers Jack qui a toujours la banane, libre et heureux avec sa copine de baise. Ma sœur qui a retrouvé le sourire maintenant qu’elle est maman. Mes parents, qui vieillissent bien et restent toujours aussi amoureux. Mais ce que j’aime le plus c’est entendre les enfants rire, insouciant, ne s’occupant pas du monde des adultes. Aujourd’hui après autant d’épreuves, nous avons tous su trouver le bonheur et la paix. Je me retourne vers son sourire, elle lève sa main pour me saluer puis s’évapore aussi vite qu’elle est venue. Tout est partie d’elle, de sa mort, elle est désormais mon ange gardien, celle qui est là pour me sourire quand tout va bien et qui me rappelle surtout de ne pas sombrer dans les ténèbres. Merci Aly de m’avoir ouvert les yeux.

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