fatalité
Papa est parti, maman l'a rejoint le mois qui a suivit. Grand-mère dit que c'est mieux ainsi, moi je dis que c'est folie. Elle m'a déposé dans une maison avec d'autres jeunes enfants sans parents. Chaque soir quand vient la nuit noire, je me souviens des bras de papa et des chants de maman. Je ne pleure plus ayant épuisées toutes mes larmes, désormais seul le silence m'assaille. Depuis peu j'ai eu dix-huit ans, et j'ai pu quitter cet endroit. J'ai essayé de retrouver grand-mère, et j'ai trouvé son cimetière. Elle aussi avait rejoint mes parents. seule, Je décide de retourner à la maison des orphelins, là bas la porte me reste fermée. Sans passé, n'ayant pas d'avenir ai-je réellement un présent ? je décide de rejoindre papa et maman. Je me dirige vers un pont et passe la barrière, l'eau me gèle les os et remplit mes poumons.
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