Jean- Thomas

2 minutes de lecture

Une fois n'est pas coutume, je ne me suis pas jeté dans le défi comme on se jette à la baille

bien entendu, mes points faibles...oualou !

j'en ai trop pour les citer ici

Il y a en a un sur lequel je voulais bosser

c'est la description du héros, pour une raison que j'ignore, soit je la trouve futile, gnangnan

ect...

la je me lance !

****

Après avoir fermé la porte de la grange, Jean-Thomas pouvait souffler. Il traversa la rue et s’accouda comme à son habitude à un mur de soutènement. La vue était imprenable sur les montagnes enneigées qu’il devinait au loin. La plaine agricole s’étendait à ses pieds, figée par le givre. Vignes, oliviers, arbres fruitiers ; tout semblait suspendu, enveloppé de blancheur. Chaque expiration du jeune homme soulevait un nuage laiteux dans l’air pur matinal. Le Soleil venait de se lever, encore bas sur un ciel opalin, ne réchauffant rien ni personne.

Il regardait avec attention la petite route sinueuse qui serpentait entre vignes et oliviers en bas du village, ses beaux yeux brun observaient le cavalier qui fonçait droit vers le village. ce devait être le méssager que tous espéraient et redoutaient à la fois. ses traits juvéniles se firent dur, un petit duvet de poils noirs courrait sur ses joues, il se gratta le menton et se dit qu'il faudrait qu'il commençe à se raser bientot, comme son pére, son oncle et son grand frére. Il lissa son semblant de moustache qui ombrageait sa lêvre supérieure. La moustache, il la laissera pousser, comme tous les hommes de la famille. La moustache, il parait que ça plaisait aux filles, mais il lui faudra étaler dessus de la merde de pigeon avant, se moquait son pére.

Il se releva lentement, tapant des pieds à nouveau pour se réchauffer. Il remonta son manteau, tira sur les épaules pour paraitre plus robuste, ici les hommes avaient tous les épaules larges. D'aprés les dires de sa mére, il n'avait pas encore fini sa croissance, il allait dépasser en taille son frére et son pére, ici pourtant les hommes s'ils étaient trapus n'étaient jamais trés grands. Lui, il sera le grand brun aux yeux de braises qui plaira aux filles, comme son frére, celui qui était parti.

Il déplia ses longues jambes et se mit à courir, pantin grotesque, il ne savait que faire de ses bras qui bougeaient en tous sens, ses mains longues et fines, pas encore poilues étaient bleuies par le froid.

Il criait à tue tête de sa voix basse qui n'avait pas complétement muée, il criait à s'en déchirer la gorge .

....

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