Rajaar
Deux mois que je me retrouve enfermé dans cet endroit de malheur et que je lutte pour ne pas me retrouver entre les mains d'un foutu client. Je n'ai aucune envie de me retrouver coincé entre les mains de l'un d'eux, surtout entre les mains d'un homme. Mais, il semble que mon accalmie soit terminée alors que je me retrouve à genoux devant cet homme qui se trouve debout devant moi. Je le fixe dans les yeux, me fichant éperdument de la première règle donnée au sein du complexe. Je ne n'ai aucun désir d'appliquer ces foutus règles dictées en ces lieux. Je n'ai aucune envie de me plier à leur volonté. En temps normal, je prend soin de ne pas le faire en présence des gardes car pour éviter de leur donner une raison de m'emmener dans l'aile dédiée au dressage d'esclaves comme je l'ai déjà entendu dire. Je n'ai pas forcément envie de me faire à nouveau frapper surtout qu'ils ne manquent pas d'imagination pour nous infliger les pires tourments bien que jusqu'à présent, j'avais été plutôt épargné dans mon malheur. -Quel est ton nom? demande l'homme alors que mon regard glisse sur lui. Il porte un turban sur la tête et j'imagine aisément qu'il vient d'un pays comme l'Irak par exemple.. Ce client ne me fait nullement peur contrairement aux garde donc je garde les yeux rivés sur lui. Je me fiche que ce soit un client important ou non. J'avais espéré continuer encore un moment sans avoir à tomber sur quelqu'un, sans avoir à devoir servir l'un des clients du complexe mais ma chance semble tourner. J'ai été tranquille et cette fois-ci, c'était bel et bien terminé. Je pensais avoir réussi à les décourager pour mon plus grand plaisir sauf qu'aujourd'hui, en cette fin d'après-midi, un garde était venu me chercher dans ma chambre de fortune, et devant ma réticence à le suivre, il avait appelé du renfort pour me mener jusqu'ici. Je suis toujours à genoux devant cet individu. Je suis dégoûté, peu désireux de me retrouver ici. Je suis tenté d'envoyer chier le client en lui disant qu'il aille au diable. Agacé, je rétorquais -Et le vôtre ? Deuxième règle que j'enfreins délibérément, je n'ai pas le droit de parler sans autorisation. C'est d'un ridicule cette règle. Remarque, il m'a posé une question donc techniquement, je peux parler.. enfin pour donner ce que demande le client pas pour lui poser des questions sauf que je m'en fous pas mal. -Siobhan, ajoutais-je. Une petite voix intérieure me disait qu'il fallait au moins que je donne mon nom. - Je suis étonné que vous ne sachiez pas qui je suis... pourtant, je dois être repéré dans le coin avec mon refus d'obtempérer. Ça m'étonnerait que ce ne soit pas spécifié sur mon dossier tout comme mon prénom.. vous ne savez pas lire? Je me mords la lèvre prêt à recevoir une gifle pour ma prise de parole non autorisée, sauf que ça ne vient pas. J'enfreins toutes les règles que j'ai eu l'occasion de lire dans leur fameuse brochure de malheur et dont j' ai strictement rien à carrer. Je n'ai aucune envie de me plier à leur volonté et aucune envie d'obéir tel un bon petit soumis. Je ne suis pas du genre à obéir. Ce n'est pas du tout mon truc. Je me mord la lèvre alors que je guette la réaction du Prince mais rien ne vient à ma prise de parole.
Je souris amusé par les paroles du slave. Visiblement. Je n'allais pas m'ennuyer avec lui, c'est une certitude et ce n'est pas pour me déplaire. Je l'ai choisi pour ça. J'avais parcouru son profil et je dois admettre que j'aime l'idée d'avoir un rebelle comme lui. Le dresser serait divertissant. - Tu es exactement ce que j'espérais. Un joli petit chiot en cage qui aboie fort mais qui ne mord pas. Je dois dire que c'est amusant. Je serrais les poings à sa remarque alors qu'il ricanait. Il se foutait de moi ouvertement et ça ne me plaisait pas. *Pour le moment* pensais-je. Et je me dis que c'est assez étrange qu'il ne soit pas au courant de ce que j'ai fait jusqu'à présent ou alors au contraire, c'est ce qu'il recherchait... un esclave qui se rebelle. Allez savoir.. ils ont tous un grain. J'étais en pleine interrogation qui fut interrompue lorsqu'il reprit la parole à mon encontre. -Du thé ? Pas le temps de répondre, il nous sert déjà deux verres en terre cuite et s'approche avec l'un d'eux qu'il tend dans ma direction. J'imagine que je n'ai pas le choix. Il poursuit alors qu'il plonge son regard dans le mien. - Mon nom est Rajaar El Azadi, Émir et Prince d'Iran, troisième fils du cheikh royal Nasir El Azadi Mais... Toi tu te contentera de m'appeler Monsieur ou Maître. Ni plus, ni moins. Je regarde ma tasse de thé fumante entre mes doigts. Si je ne buvais pas, il risquait de mal le prendre, non? Et puis, il s'agissait d'un prince. Je finis par boire une gorgée par pure politesse. Heureusement que j'aime la menthe et il faut bien admettre qu'il était bon et bien dosé donc finalement j'avais bien fait de boire. -J'ai un conseil à te donner Siobhan, mieux vaut que tu suives ces règles que tu détestes tant si tu veux qu'on s'entende. Je l'observe attentivement et je finis par avoir un sourire au coin des lèvres. -Vous et moi, on n'est pas du tout sur la même longueur d'onde. Sous prétexte d'être un Émir, prince, je devrais vous obéir.. Mais, je vais vous dire une chose, vous n'avez pas plus de droits que quiconque sur moi. Je ne suis ni un objet ni un animal. Je n'ai pas demandé à me retrouver ici et encore moins devant vous. Qu'on s'entende ou pas ne change rien à ma situation actuelle. Vous n'avez nullement le droit de me traiter comme un esclave. Je n'ai rien demandé. Jamais je ne permettrais qu'on me traite ainsi. C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Alors non, je ne resterais pas sans réagir. Je ne vous appartiens pas. J'étais en ébullition et je peinais à conserver mon calme. Je finis par ajouter -Puisque je suis ici... Dites-moi au moins la raison de ma présence... Qu'attendez-vous de moi? Le prince fait claquer sa langue contre son palet. Il boit doucement quelques gorgées de son thé avant de prendre le temps de défaire son turban sur son crâne, dévoilant sa chevelure noire.. je me surprends en le trouvant canon.
Je dois dire que Siobhan m'amuse déjà beaucoup à se rebeller de la sorte. On ne peut pas dire qu'il a sa langue dans sa poche et ce n'est pas pour me déplaire. J'aime cette hargne qui l'habite et j'ose espérer qu'elle va perdurer dans le temps et ne pas s'effilocher aussi vite. Parce que souvent, ce n'était que des grandes gueules qui s'écrasaient bien trop vite à mon goût. Je romps le silence installé depuis deux minutes, un sourire éclatant et provocateur sur le visage. -Voyons Siobhan, ne me dis pas que tu n'as pas une petite idée de la raison de ta venue ici.. tu es là pour me servir de façon exclusive et je suis le seul à décider de la durée. Mais, la vraie question est de savoir de quelle manière tu vas bien pouvoir me servir.. Je glisse ma langue sur mes lèvres, un brin amusé. Siobhan ne semble pas très à l'aise et cela m'amuse d'autant plus. Je glisse ma main sur sa joue poursuivant ma petite provocation alors que j'annonce - Sache que mon esprit fourmille d'un tas d'idées à ce sujet que je me ferais un plaisir de t'exposer. Je déglutis alors que mon cœur s'accélère dans ma poitrine. Le prince glisse sa main sur ma joue et je n'aime pas du tout son attitude aguicheuse à mon encontre. J'ai envie de le repousser mais je m'abstiens. Je suis soulagé lorsqu'il retire sa main.- Lève-toi, ordonna t-il.
J'étais plutôt content et soulagé qu'il me le demande parce que ça commençait à être douloureux et à tirer sur mes articulations pour rester à genoux. Sauf que dès que je fus debout le Prince m'agrippa la nuque, sa poigne était ferme et je fus contraint de me pencher en avant incapable de me défaire de son emprise. Je ne pensais pas qu'il avait une telle force. Je comprenais mieux pourquoi il avait congédié les gardes tout à l'heure. Il n'avait pas besoin d'eux. Il était bien assez robuste pour me démolir si l'envie lui prenait de le faire. Je ne suis pas tombé sur un tendre... malheureusement pour moi. - Maintenant, écoute-moi bien, Siobhan. Que tu le veuilles ou non, désormais tu es mon esclave et tu devras agir en tant que tel. Étant à mon service, tu représente d'une certaine manière mon nom et cela inclut qu'à partir de maintenant, tu dois avoir un comportement digne de ta condition. Le petit discours de tout à l'heure, tu le mets dans un coin de ta tête, tu l'oublies. Me suis-je bien fait comprendre ? Je me masse la nuque alors qu'il me lâche enfin.
Punaise, j'ai bien cru qu'il ne le ferait jamais. Et alors que je tâche de garder mon self contrôle, le prince reprit la parole comme si rien ne s'était passé à l'instant. - Mon grand-père me disait souvent ceci: "Le caméléon est gris ou orange tant qu'il marche sur le sable. S'il passe sous un arbre, il se colore en vert. Il n'est ni plus sincère, ni plus hypocrite dans un endroit que dans l'autre: il n'est partout qu'un caméléon." Intéressant n'est-ce pas? Il disait également que "les hommes ne sont pas juste bons ou méchants, tout n'est pas que noir ou que blanc, ce n'est pas qu'une question de bien ou de mal en ce bas monde.. il y a aussi des nuances." Qu'en penses-tu ? Pourquoi me racontait-il cette histoire ? D'ailleurs, ça m'était bien égal et je n'avais pas envie de lui répondre mais je le fais quand même. Je n'ai pas très envie de me faire encore agripper comme l'instant précédent. -Peu importe ce que j'en pense. Je dirais simplement qu'il a la capacité de pouvoir avoir la paix dans sa vie. Mécanisme de défense très utile. Pour ma part, j'étais piégé comme un rat dans ce lieu sordide où tout semblait permis envers les esclaves coincés ici. Et je jetais un œil à la pièce où je me trouvais n'ayant pas encore pris le temps de le faire. La décoration rappelle automatiquement le statut du prince. C'était luxueux. Ça me plonge également dans mes souvenirs.. le manoir de mes parents. Ma mère décorait avec beaucoup de goût certes mais ça représentait tellement l'argent. Comme cet endroit. Je songe à ma sœur qui devait sans doute me chercher partout en ce moment. Mon cœur se serre dans ma poitrine en y songeant. Mon regard s'évade avant d'atterrir sur la porte. L'envie de fuir me traverse l'esprit mais j'imagine aisément que les gardes sont encore présents. Connaissant mon tempérament il serait logique qu'ils soient encore là au cas où je décidais de prendre la fuite.
Le prince me ramène au présent -Viens donc t'asseoir. Je sens sa main sur mon épaule qui me guide. Pas d'autres choix que d'obéir. Il s'installe dans le fauteuil face à moi. Je croise son regard tandis qu'il parle. - "La capacité de pouvoir avoir la paix" comme tu viens de le signaler. C'est exactement ce que tu veux Siobhan... Non? Si tu veux obtenir ce que tu désires, tu dois être ce caméléon. Tu dois être capable comme le caméléon de te fondre dans le décor, et pour te camoufler, il te faut faire semblant face aux autres, comme moi. Soit plus intelligent, endort la méfiance et obtient la confiance et lorsque tu l'auras, tu pourras agir à ta guise et prendre ce que tu veux à savoir ta liberté. En étant malin, tu parviendras à tes fins et sera bien plus libre. C'est ta seule chance. Même si c'est difficile, humiliant, dégradant, désagréable, tu devras te plier à tout ce qu'on te demandera. Mieux vaut être une putain soumise un temps qu'un esclave toujours. Tu ne crois pas ? Tellement facile à dire. Il n'est pas là pour assouvir les besoins des autres. Il n'est pas à ma place. -Quand je vous écoute, ça semble si facile, mais la réalité est tout autre. Que je parvienne à faire semblant et avoir leur confiance, à la rigueur... Mais être libre... Je doute que ça puisse arriver. Et vous n'êtes pas celui qui doit coucher sur commande. Rien de facile dans le fait de devoir être une prostituée soumise en somme. Rajaar alla soudainement vers la porte et je le vois discuter avec les gardes quelques instants mais il parlait trop bas pour que j'entende quoi que ce soit. Il referma la porte et s'éclipsa un instant puis il revint vers moi et me lança une serviette. - Va te rafraîchir, la salle de bain est juste à côté. Nous allons dîner, et passer la soirée ensemble. Nous avons beaucoup de choses à apprendre l'un de l'autre, tu ne crois pas ?
Je passe ma langue sur mes lèvres. Je suis un peu étonné d'apprendre que j'allais sans doute rester ici cette nuit. Je rattrape la serviette et finit par hocher la tête. Je ne sais pas quoi dire donc je reste muet. Je me lève au bout d'un petit moment et file dans la salle de bain. L'endroit est tout aussi luxueux. Je n'aime pas l'idée de savoir Rajaar à côté pouvant débarquer à tout moment. Tant pis. Je finis par me glisser sous le jet d'eau chaude après avoir viré ma tenue de fortune. Je ferme les yeux un moment et songe à mon passé avant le complexe.. le palace comme ils l'ont nommé... Je ne sais pas vraiment combien de temps je restais ainsi sans bouger avant de me décider à me laver. Une fois terminé, je m'essuie avec la serviette avant de la passer autour de mes hanches et je jette un œil à mon reflet dans le miroir. Je ne fus pas seul très longtemps. Le prince entra sans frapper et je fus incapable de bouger alors qu'il m'ordonna d'approcher. Sauf qu'il vint vers moi et sa main attrapa ma mâchoire et il me fit tourner la tête me scrutant de la tête aux pieds. J'étais comme pétrifié et je sentais la gêne s'installer. Un sourire amusé s'afficha sur le visage du prince. -J'imagine qu'un bel homme comme toi a eu diverses conquêtes... est-ce que je me trompe? Il ne me laisse pas le temps de répondre car il poursuit et ce qu'il ajoute me laisse sans voix. - En ce qui concerne les hommes, est-ce que tu as déjà essayé ? Je ne me suis jamais intéressé à la gent masculine. Jamais posé de questions à ce sujet. C'est que je ne dois pas être intéressé, non? Pourtant, le prince me déstabilise depuis mon arrivée. Et j'étais loin du compte. Rajaar me laisse en plan riant de bon cœur à l'expression de mon visage. Que me réserve-t-il exactement? Qu'est-ce qu'il compte me faire? Je soupire en sachant pertinemment au fond de moi qu'il n'y a pas beaucoup d'options quant à mon futur en présence du Prince. Il ne m'avait pas loué pour parler tricot, faut pas rêver non plus... ça serait trop beau. Je sais très bien que les clients sont bisexuels voire homosexuels. J'avais oublié ce détail et ça me revenait en pleine figure alors que je me retrouvais coincé avec un autre homme, et visiblement le Prince n'est pas rebuté face à la gente masculine. Je reste un moment devant le lavabo à regarder mon reflet dans le miroir. De longues secondes qui se transforment en minutes. Je finis par enfiler le sarouel noir que le Prince avait déposé ainsi que le t-shirt blanc et décide de le rejoindre alors que je repense à l'une des paroles qu'un garde m'avait dit. Il ne pouvait pas me toucher au niveau de mes fesses. Je déglutis en y repensant et en songeant que Rajaar comptait sans doute le faire.
En revenant dans le salon, le Prince est en train de boire son thé alors que je constate la présence des serviteurs qui installent des affaires tels qu'une table, deux chaises, une nappe blanche, des couverts en argent avec de très jolies assiettes puis des bougies trônent au centre de la table, il y a également un lit dépliant qui est mis au bout du lit qui trône vers la porte-fenêtre. Tout ce remue-ménage me perturbe beaucoup et je m'interroge. Visiblement, je vais passer la nuit ici.. Le lit est un bon indicateur. Je croise le regard du prince qui me détaille de la tête aux pieds. J'ai la nette impression qu'il aimerait me voir complètement nu... Ou me faisais-je des idées ? En effet, j'ai la nette sensation qu'il me déshabille du regard et j'en ai même un frisson dans le dos. J'essaie de l'ignorer mais il s'adresse à moi au même moment - En attendant que notre repas arrive, prenons un verre. Je le vois ouvrir un meuble laissant place à diverses bouteilles d'alcool. Visiblement, je n'ai pas plus le choix que pour le thé. Je m'approche doucement et observe ce qu'il y a et jette mon dévolu sur une bouteille. -Un whisky, merci, dis-je. Le prince me trouble. Je le trouve déroutant. Autant, il pouvait être impitoyable et dur. Autant, il était doux et gentil à cet instant.-Pourquoi êtes vous attentionné envers moi? Je ne suis qu'un esclave lambda parmi d'autres. Le prince sourit avant de lâcher -Désolé de te décevoir Siobhan, mais je ne suis pas un monstre. Par contre, si tu portes atteinte à ma famille et à mon nom, je ne serais pas aussi clément avec toi. Rajaar prit deux verres et en versa le liquide, puis il me tendit l'un d'eux. Je prend le verre dans ma main droite et mon regard se perd sur la couleur ambre. Tellement étrange comme situation. Être à la merci d'un prince et pourtant, il prenait le temps de discuter et de partager avec moi plus qu'une simple partie de jambes en l'air. D'ailleurs, je redoute vraiment qu'il ait fait appel à moi pour cela. Je n'ai aucune expérience avec la gente masculine. Je n'ai jamais été tenté. Je n'ai jamais songé à essayer. Rajaar me sort de mes pensées en rompant le silence. - Alors, comme ça, tu n'as jamais rien tenté avec un homme ? Je secoue la tête négativement. Je sens la gêne s'emparer de moi alors qu'il poursuit -Ah, la plupart des hommes ignorent à quel point ça peut être jouissif comme expérience ou alors ils préfèrent ne pas y penser. Ça les fait rougir comme des petites pucelles à l'idée qu'ils puissent aimer ça. Cela le fait éclater de rire. Il continue de me fixer, un sourire charmeur et amusé sur le visage. Je n'aime pas sa façon de m'observer. - Tu crois que ça te plairait ? Je pourrais te faire découvrir, si tu veux. Je hausse les épaules. -Je ne sais pas. En effet, comment pourrais-je savoir si ça me plairait ? Je n'avais jamais rien essayé avec un homme, je n'avais jamais été tenté de faire quoi que ce soit. Et je redoutais le fait de me retrouver avec lui dans cet unique but. -Je ne suis pas dupe, je sais très bien que vous ferez bien ce que bon vous semble. Après tout, je suis un esclave, je n'ai donc pas le choix. Que je le veuille ou non, il me prendra de force ou de gré. -Ne fait pas cette tête-là! Tu n'as pas à avoir honte, tu sais. Si ça se trouve, tu adorerais ça, qu'un homme puisse s'occuper de toi. -Je n'ai pas honte. Rajaar termina son verre et se leva, déposant son verre sur la table basse.
Pour ma part, je suis perdu dans mes pensées. Comment pouvait-il être si sûr de lui? Je me sens déstabilisé et je ne comprends pas pourquoi ça me fait cet effet. J'étais tellement absorbé par mes pensées que je n'ai pas remarqué que le Prince avait verrouillé la porte à clé et caché celle-ci dans un pot sur le meuble du hall d'entrée. J'avale les amandes que j'avais prises sur la table basse du salon alors que le Prince revient près du canapé. Il s'installe beaucoup trop près de moi. Mon instinct me souffle de me reculer sauf que je ne bouge pas. Rajaar enlève alors le verre de ma main en précisant - Jouons à un petit jeu. Tentons de découvrir tes désirs et tes vices cachés. Je sursaute lorsque je sens sa main se promener le long de ma jambe. Clairement, j'aurais dû me reculer. J'ignore si je vais rester très longtemps sans réagir . Mon cœur s'accélère alors que le Prince vient effleurer mon sexe. Je n'ai pas le temps de réaliser qu'il vient plaquer son autre main sur mon épaule et qu'il me pousse avec pour me contraindre à m'allonger sur le dos. Rajaar me surplombe de toute sa hauteur. Je déglutis et l'instant suivant, je me fais embrasser. Le baiser n'est pas le plus éprouvant et ce n'est pas ce qui me préoccupe le plus. Ce sont plutôt ses mains qui s'activent et qui viennent me caresser. Le plaisir monte malgré moi alors que Rajaar grogne au même moment. Je ne sais plus où j'en suis, j'ai la tête qui tourne et je décide de repousser son corps afin de pouvoir me lever du canapé. J'ai le cœur qui bats la chamade, et je n'ose pas regarder mon sarouel au niveau de mon bas ventre. Je suis sûr d'être en érection et je me maudis de me retrouver dans une telle posture. Je me sens faible, pris au piège. Je n'ose pas croiser le regard de Rajaar. En fin de compte, je me sens honteux. Je crains que cela me fasse plus d'effets que je ne l'avais imaginé, je crains d'avoir apprécié. Où est-ce tout simplement par instinct ? Après tout, je ne suis qu'un homme et mon corps ne faisait que réagir de façon physiologique, non? Je m'enfonce dans mes pensées, complètement chamboulé par les émotions qui me traversent. Rajaar savait très bien comment agir... Comment me faire succomber malgré moi. Je ne pouvais pas croire qu'il puisse me mettre dans cet état. Hétérosexuel, j'étais hétérosexuel, non? D'un coup, j'ai des doutes... Je ne sais plus. Est-ce normal ce que je ressentais ? C'était physiologique, mon corps réagissait... Impossible pour que ce soit autre chose. Je reste bêtement debout non loin du canapé et je sens le regard de Rajaar posé sur moi et cela ne m'aide pas à retrouver mes esprits. Par réflexe, je recule jusqu'à me trouver devant la fenêtre. J'ai envie de fuir mais ça n'arrangeait rien. Je passe une main sur mon visage toujours aussi perdu. Bordel mais qu'est-ce qui me prenait? Pourquoi me suis-je laissé faire sans réagir? Pourquoi ne l'ai-je pas automatiquement repoussé lorsqu'il s'est approché de moi? Pourquoi ai-je apprécié ce baiser? Bordel de merde! Je viens vraiment de songer au fait que j'ai aimé cet échange? Je suis perdu. Je ne comprends pas ce qui me prend et ce qui m'arrive. Rajaar me met dans un drôle d'état. Je déglutis et me frotte nerveusement la nuque. Je n'ai pas l'expérience pour savoir comment faire dans ce genre de situation. Je fixe le paysage devant moi.. je peux distinguer au loin divers bâtiments ainsi que des murs immenses entourant sans doute tout le complexe. Je me demande alors sur combien de kilomètres s'étend l'Eden. J'oublie un vague instant ce qui vient de se produire avec Rajaar. Mais, la distraction est de courte durée.
Ses lèvres.. C'était un pur délice de les avoir posséder et ce même pour un court instant. Siobhan correspondait en tout point à ce que j'aimais.. Et le savoir inexpérimenté avec les hommes m'excitait d'autant plus et me poussait à aller plus loin avec lui. Cependant, je suis sympa.. Je ne m'acharne pas sur lui pour le moment, je le laisse retrouver ses esprits tout en l'observant depuis ma position. Il semble chamboulé et c'est plutôt bon signe pour moi. Je finis par me lever pour prendre la bouteille de whisky afin de servir un autre verre au joli slave qui va me servir les prochains temps. J'étais avide de pouvoir jouer avec lui. Je glisse dans son dos et souffle volontairement contre sa nuque avant de passer le verre à Siobhan. Mon regard brille d'une lueur.. Une lueur de désir.. J'ai hâte de découvrir mon slave et de le faire mien. Mais, je dois patienter.. Ne pas trop le brusquer pour obtenir ce que j'attend de lui. Si j'y allais en douceur, Siobhan me mangerait assez vite dans la main et cette douce perspective me fait limite bander. Il faut avouer que l'idée même que je sois le premier à m'occuper de Siobhan me réjouit grandement. Je suis d'autant plus ravi d'avoir jeté mon dévolu sur lui. J'ai vraiment hâte de pouvoir découvir le reste bien que j'en avais déjà vu une bonne partie dans la salle de bain tout à l'heure et je dois dire que la vision avait été très agréable et m'avait donné des envies que je n'étais pas censé avoir en temps normal. Mon pays est musulman et il est interdit de fréquenter des hommes surtout en tant que Prince. Mais, ici, au sein du complexe, j'étais à l'abri des regards et je comptais bien en profiter. Et j'ai tendance à montrer un visage peu amical en public donc rien ne présage que je sois doux et sympa avec Siobhan dans mes appartements. Et je ne comptais pas contredire les rumeurs à mon propos dont je n'ai que faire de toute façon. Je décide de rompre le silence installé avec Siobhan parce que ça devient pesant et parce que j'ai bien l'intention d'obtenir ce que je désire avec lui qu'il le veuille ou non. Mais, il est vrai que ce serait nettement mieux s'il se laissait aller. Je lui passe donc son verre. - Dommage, je suis sûr que tu aurais adoré la suite au point de me supplier de ne pas m'arrêter.
Je me raidis davantage alors qu'il semblait bien s'amuser. Il s'éloigna vers le canapé et je me sentit respirer de nouveau. Je fixe l'horizon. Le silence demeure un instant avant que Rajaar ne reprenne la parole. - Tu comptes bouder encore longtemps ? Allez, viens je te promets de rester sage, sauf si tu me demandes le contraire, bien entendu. Cela eut pour effet de le faire rire une nouvelle fois. Je soupire alors qu'il met de la musique en fond sonore. -Je ne boude pas, je réfléchis. Je finis par daigner le rejoindre. -Dis-moi Siobhan.. d'où viens- tu? Parle moi un peu de toi, demanda soudainement l'émir. Je pose mon regard sur lui avant de finir par lui répondre. -Je viens de Londres. Et je suis infirmier. C'est lors d'une mission humanitaire en Afrique que je me suis fait arracher à ma vie, par un garde d'ici. J'ignore son prénom mais je le reconnaîtrais si je le croise. J'ai une mémoire visuelle. Je serre les poings en songeant à ce type. J'en avais dis un peu plus parce que je savais que Rajaar poserait des questions, donc autant le faire directement et puis il voulait qu'on apprenne à se connaître. -Et vous, pourquoi êtes vous présent en ces lieux? Ce n'est pas chez vous. Vous venez juste passer du bon temps comme les autres ? C'était une certitude vue comme il insistait pour me faire découvrir le sexe avec un homme. Je savais que ce n'était que partie remise, il recommencerait. Et cette fois, je doute qu'il me laisse m'échapper. A un moment donné, il finira bien par me faire plier à sa volonté. Je songe au fait qu'il peut faire ce qu'il veut de moi, me briser, me forcer pour m'avoir et cela me donne la nausée. - C'est l'une des raisons pour lesquelles mes frères aînés m'ont emmené. Ils estiment que je ne prends pas le temps de me détendre et ils n'ont pas tellement tort à ce propos. Avec mes obligations princières, je ne le fais pas suffisamment mais la raison principale de ma venue n'est pas celle de l'amusement.. Je suis présent pour rencontrer ma future épouse et célébrer mon mariage. Drôle d'endroit pour un mariage. - A vrai dire, ce n'est pas mon premier mariage. Ma première épouse est décédée dans une tempête de sable, il y a quelques mois. Et malheureusement, je n'ai rien pu faire.
Un laps de temps, le visage du Prince changea. Rien qu'une seconde. Une seconde où la tristesse s'empara de lui. Mais, ce fut vraiment très bref... Il retrouva rapidement son masque. -Je suis désolé. Je ne prononce rien d'autre. Il n'y a rien à dire. Perdre sa moitié doit être très difficile à vivre. Perdre quelqu'un est la pire des épreuves. -J'ai du mal à saisir la logique de vos frères.. vous êtes en deuil et vous devez déjà songer à une autre épouse.. N'est-ce pas un peu prématuré ? Et n'est-ce pas un manque de respect envers votre défunte épouse d'aller trouver une autre femme aussi vite? Et n'y a t-il pas de meilleures façons de se changer les idées ou de faire son deuil que de se retrouver dans un tel lieu. Non vraiment, je suis désolé mais j'ai beaucoup de mal à vous suivre... Et pourquoi vous laissez-vous faire? Vous avez le droit de faire votre deuil comme bon vous semble et je maintiens ce que je dis, il est bien trop tôt pour songer à vous marier de nouveau. Drôle de monde qu'est la royauté! Enfin peu importe... il s'agit de votre vie.. ça ne me regarde pas de toute façon. Mais, clairement, la vision du mariage est assez étrange chez vous. Je n'aimerais pas être à votre place. Elle n'est pas plus enviable que la mienne actuellement. J'écoute attentivement les paroles de Siobhan et je dois avouer que ça remue beaucoup de choses. Il a raison, c'était clairement prématuré et j'étais loin d'être prêt. Il est trop tôt pour songer à me marier mais je n'ai pas mon mot à dire sur le sujet. On attend de moi que je sois exemplaire. J'ai promis à mon aieul de faire ce qu'il faut, je me dois d'avoir une épouse ainsi qu'une descendance. Je n'ai pas le luxe de vivre comme je le voudrais contrairement à ce qu'on pourrait penser. Quant à se retrouver dans ce complexe, ça me donnait au moins quelques distractions pour éviter de m'enfoncer dans mes sombres pensées. Et Siobhan serait un bon moyen de m'éviter de le faire. Je sais que je ne devrais pas faire comme mes frères mais je suis encouragé dans ce sens. Azur et Askhan m'ont poussé à choisir quelqu'un afin de m'amuser et me distraire. Sans doute, qu'ils imaginaient plus la compagnie d'une femme.. Mais non, j'ai jeté son dévolu sur Siobhan. J'ai toujours eu un faible pour les hommes.. ça ne date pas d'hier et j'ai découvert le plaisir de leur charmante compagnie lors de mes études à l'étranger. De délicieux souvenirs! Et d'ailleurs, si j'avais le choix de faire ce que je souhaite, je serais toujours à l'étranger en train d'étudier la médecine. Mon rêve était de devenir médecin mais mes obligations m'ont rattrapé. Je n'ai pas d'autres options. On compte sur moi. Des coups frappés à la porte nous interrompent et ça me permet de ne plus songer à mon passé. Je n'ai pas le temps pour me morfondre sur ma vie. Et puis il y a pire comme situation.. Celle de Siobhan par exemple...
En voyant Rajaar prendre la clé dans le pot pour ouvrir la porte, je réalisais à cet instant qu'il avait fermé à clé. Autant dire que je n'aurais pas pu me dérober s'il l'avait vraiment voulu. Je sentais un frisson me parcourir à cette observation. Il m'avait laissé tranquille volontairement mais pour combien de temps ? Des serviteurs firent leur apparition pour déposer le plat. Je songe à mes parents et aux réceptions données par ma chère mère. Un sourire triste se dessine sur mes lèvres. C'était le bon temps finalement... Je termine mon verre d'un trait alors que Rajaar m'invite à le rejoindre pour dîner. J'ai l'impression d'avoir un rencard.. c'est assez troublant... Je ne comprends pas la logique du Prince. Pourquoi prend-il la peine de faire tout ça? Et alors que je m'approche de la table, je ne suis pas tellement à mon aise car je commence à être sacrément gêné au niveau inférieur, n'ayant toujours pas dégrossi. Sauf que je préfère ne rien laisser transparaître alors que je me pose sur la chaise et que le Prince s'active. Je parierais même que je dois être légèrement rouge au niveau du visage. Je pense même que j'ai clairement raison sur ce point. Mon regard se pose sur lui alors qu'il est en train de servir. Rajaar dépose deux assiettes dont l'une devant moi. Une soupe encore bien fumante dont l'odeur est alléchante. Le prince s'occupe de remplir également nos verres l'un d'eau et l'autre de vin blanc. Je suis vraiment troublé par toute cette mise en scène. J'ai vraiment l'impression de me retrouver au restaurant à quelques détails près.
Je prends ma cuillère alors qu'il annonce -Bon appétit. J'observe mon assiette puis énonce -Bon appétit. Je reste poli et courtois. Je finis par goûter la soupe qui semble bonne vue la réaction du prince. Limite s'il n'a pas un orgasme culinaire vu le soupir qu'il avait lâché. Et effectivement, je comprenais pourquoi, c'était un pur délice. Un vrai régal pour les papilles... Et je dois bien admettre que mon estomac est reconnaissant de recevoir cette soupe. Cela me change grandement de l'eau et du pain. Faut dire que j'étais un vrai emmerdeur depuis mon arrivée. On me faisait payer mon comportement, j'imagine en me nourrissant mal. Je souris en coin. Rare sont les moments ou ça m'arrive. A vrai dire, ça doit être le premier vraiment sincère depuis ma captivité. Diantre, j'étais plutôt bien tombé... Rajaar était un maître tellement différent de ce que je m'étais attendu... en tout cas, pour l'instant. Méfions-nous de l'eau qui dort, comme dit le proverbe. Je termine ma soupe assez rapidement. Je m'essuie les lèvres avec ma serviette que je repose sur mes genoux. Je bois une gorgée d'eau. J'ai du mal à croire que je me retrouve à manger comme dans un restaurant gastronomique alors que je suis en compagnie de l'homme que je me dois de servir. Il avait raison... il pouvait y avoir de bons côtés si on oublie un temps le reste qui est disons plus désagréable... pas si désagréable dans le fond me crie une petite voix intérieure et je me sens à nouveau troublé. Je passe ma langue sur mes lèvres. Mes yeux se posent sur Rajaar et inévitablement j'aperçois à nouveau son torse avec sa chemise restée entrouverte. Je détourne le regard pour porter mon attention sur mon verre de vin afin de sentir celui-ci. Ça me changerait un peu les idées ! Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Le Prince me fait perdre le fil en rompant le silence. - Dis-moi, Siobhan. Pourquoi ça te pose problème au juste, que quelqu'un comme moi t'excite? Il n'y a pas de honte à avoir, tu sais. De nos jours, on sait que l'attirance pour une personne du même sexe n'a rien d'une maladie! Et que c'est toléré! Je l'entends poursuivre, rieur: -Ah attends, je sais! Tu as peur que le peu de controĺe qu'il te reste disparaisse et ça t'es intolérable de te faire baiser par un "maître"car tu aurais l'impression de perdre le peu de "liberté" qu'il te reste encore.. Ai-je bon? -Je n'ai pas honte et je sais déjà tout cela.. que c'est toléré, rétorquais-je, en soupirant. Enfin, toléré par certains pas par tous.. Il y avait encore des pays arriérés comme le sien d'ailleurs et j'imagine assez facilement que Rajaar profite de se retrouver au complexe pour pouvoir en profiter mais j'évite de lancer le sujet. Ce n'est pas le moment. Je hume à nouveau mon vin puis le fait tournoyer dans le verre, l'air pensif. Je bois une gorgée pour goûter, puis lève les yeux alors que Rajaar me lance assez rieur la raison pour laquelle je réagissais ainsi. Le pire c'est qu'il n'a pas tort. Mais, si j'acceptais de me laisser aller, c'était mon choix. Cela voulait dire que je renonçais au peu de liberté qu'il me restait, non ? Je ne sais pas... je ne sais plus. Je repose mon verre sur la table. En quoi est-ce normal d'accepter le fait de se faire baiser par son ''maître'' ? D'apprécier ? Je ne trouve pas que ce soit tellement normal... je suis un esclave... pourquoi pourrais-je trouver normal de coucher avec lui ? Parce qu'il semblait doué en la matière me souffla une petite voix et qu'au fond de moi, peut-être bien que je voulais tester avec un homme. Mais, je ne comprends pas pourquoi soudainement je me sens dans un état pareil avec un homme au point de vouloir essayer. Jusque-là, je n'avais jamais cherché à faire quoi que ce soit avec la gente masculine. Son contact avait éveillé quelque chose en moi et cela m'effrayait.. je me sentais perdu. Je ne savais plus qui j'étais finalement. -Tu ne crois pas que ce serait plus facile si tu acceptais la situation et décidais de te laisser aller un peu. Pourquoi es-tu si coincé? Est-ce donc vrai ce qui se dit sur les anglais? A ce qu'il paraît vous êtes bien coincés sur certaines choses... On pourrait terminer ce fabuleux repas, puis, je pourrais t'allonger sur le lit, glisser mes doigts sur ton corps puis faire glisser ma langue sur ton sexe gonflé de désir avant de te prendre et te faire jouir de désir comme jamais une femme n'aura réussi à le faire. Mais, si tu préfères, je pourrais tout aussi bien te prendre là, violemment sur la table et on se ferait l'amour comme des bêtes en grognant jusqu'à réveiller tout le bâtiment. Qu'en penses- tu, Siobhan?
Je fixe ses yeux qui me regarde avec désir et cela me fait frissonner. Je me sens happé dans ses yeux marrons foncés avant qu'il ne se pose un bref instant sur sa chevelure noire. Il était juste parfait! Je revois soudainement la scène du canapé et je baisse mon regard. Je peine à rester impassible face à la situation, surtout que mon corps me rappelle combien il m'avait excité en me touchant tout à l'heure. Mon érection est toujours bien présente et je fixe mon regard sur la nouvelle assiette qu'il avait disposé devant moi contenant de la viande de faisan avec du riz accompagné de sauce, de thym et de persil. L'odeur est délicieuse mais étrangement, je ne parviens pas à manger contrairement à lui. Je suis tout chamboulé par ce qui se passe à cet instant. Je revois ses mains courir le long de mon corps et je sens de nouveau ses lèvres sur moi. Je me surprends à vouloir revivre... bordel. Je secoue la tête et prends mon verre de vin et boit une gorgée. Je ne sais absolument pas quoi répondre aux paroles du Prince. Je tiens tout de même à rectifier un fait -Il ne faut pas croire tout ce qui se raconte sur les divers pays. Par exemple, l'Iran n'est pas un pays connu pour tolérer l'homosexualité et pourtant, je me trouve là devant vous. Puis, une autre question me tourmente alors je finis par demander: -Est-ce parce que vous vouliez un homme que je me retrouve ici ou est-ce le hasard qui fait que ce soit moi votre esclave ? J'ignore pourquoi je lui demande ça. Je doute qu'il ait vraiment choisi. Quoi que, ils ont bien le droit de donner leurs conditions. Je reporte mon attention sur mon assiette et je suis tellement dans un état second que je ne parviens pas à me décider à manger. J'ai les images malsaines décrites par Rajaar et je sais que quoi qu'il arrive, je finirai nu devant lui et qu'il me baisera. Et je ne sais pas si ça me flatte ou si au contraire je suis écœuré. Je finis par avaler un bout de pain. Rajaar avait un effet dévastateur sur ma personne... j'étais troublé... et me posais de plus en plus de questions. Quand il dit qu'on se ferait l'amour, sous-entend-il que je pourrais aussi le prendre ? Bon sang, Sio... je chasse cette idée de ma tête et tente de manger. Pas que le repas ne soit pas bon... mais je n'arrive plus à rien avaler. Je me force à prendre un peu de viande. Je délaisse mon assiette au bout d'une minute et me rabats sur mon verre de vin. Prends-toi une cuite... ça vaudra mieux... ou pas. -Oh tu sais comme on dit si bien, le hasard fait parfois bien les choses est la réponse donnée. Je n'aime pas sa réponse. C'est à ce moment précis qu'un détail me revient en mémoire, j'avais lu un document en diagonale dans lequel il était inscrit quelque part que nous étions au service des clients du complexe et qu'ils étaient également nommés VIP. Et je me rappelle soudainement qu'il faisait allusion à différents paliers... Je guette mon bracelet par réflexe. Une plume.. palier numéro 3, si mes souvenirs sont exacts. Mais, un garde m'avait dit qu'ils passeraient bientôt pour modifier mon bracelet. Et je n'avais pas vraiment compris ni fait attention jusqu'à présent. Cela me revenait en pleine face, j'ignore pourquoi à cet instant précis. Comme je repense au fait qu'il était spécifié que les esclaves étaient tous répertoriés sur un site mis à la disposition des clients. Cela veut-il dire que Rajaar m'avait choisi de façon délibérée? Je me demande la raison pour laquelle son choix s'est posé sur moi.
Le bruit de la chaise me fit lever les yeux, Rajaar venait de se lever et contourna la table. Je me mordais la lèvre alors que je sentais l'adrénaline s'emparer de mon corps. Il se retrouve rapidement derrière moi et je déglutis alors que je fixe un point devant moi. Je sens un frisson me parcourir alors qu'il pose ses mains sur mes épaules la seconde suivante. Il se contenta de me masser au départ de façon très douce puis ce fut de plus en plus sensuel, avant de venir effleurer mes joues avec ses doigts ce qui m'arracha un autre frisson. Il vient alors me glisser au creux de l'oreille: -Je crois bien que l'appétit sexuel est venu remplacer celui de ton estomac. Et il serait malvenu de ma part que je laisse mon bel esclave mourir de faim, n'est-ce pas? Mon cœur s'accélère dans ma cage thoracique alors qu'il me mordille l'oreille avant de glisser sa langue dans mon cou ce qui m'arrache un gémissement étant sensible à cet endroit. Putain de zone érogène que je ne parviens absolument pas à contrôler. Je sens une main sur mon torse alors que l'autre vient glisser dans mon sarouel et je me mords la lèvre alors qu'il s'empare de ma verge au creux de sa main qu'il vient caresser et alors qu'il me masturbait d'une main, l'autre s'était attardé sur un de mes tétons avant de remonter et de me faire tourner la tête. Je me fais embrasser la seconde d'après faisant mourir le gémissement qui menaçait de sortir de mes lèvres. Il rompit le baiser me laissant reprendre mon souffle et me susurra - Laisse-toi aller... t'en crèves d'envie, je peux le sentir au creux de ma main juste là et sa main se referma avec avidité sur mon sexe qu'il branla avec plus de vigueur. Je lâchais la table alors qu'il me caressait davantage... je sentais ses mains sur moi avec assurance et je savais que je ne pourrais pas l'empêcher de continuer... Ma respiration était rapide et je croisais son regard. -Ce n'est pas difficile. Forcément mon corps réagit à tes provocations. Comment se voiler la face? J'étais vraiment pathétique... Certes, il y a une part physiologique dans l'histoire. Mon corps réagit forcément aux provocations du Prince. Mais, en tout premier lieu, il m'excite sauf que je ne veux pas l'avouer. Je ne veux pas reconnaître qu'il puisse avoir un quelconque effet sur moi. Je ne veux pas admettre qu'il puisse avoir raison. Effectivement, il semblerait que j'ai envie de lui et j'ai envie de me taper la tête contre les murs à cette constatation. Je veux me dérober car je n'arrive pas à croire que je puisse accepter de me faire ainsi baiser par un Prince. Et surtout, j'appréhendais le fait qu'il puisse me toucher derrière. Jamais personne ne m'avait touché à cet endroit... je n'avais jamais testé avec un homme et je me raidis à l'idée qu'il vienne me prendre. Et s'il me faisait mal ? Car à première vue, Rajaar semblait un homme assez bien bâti et tout autant gâté par la nature que je ne l'étais moi-même. L'Émir ricana et sourit largement en se mordillant la lèvre inférieure, puis en approchant de nouveau sa bouche de la mienne à quelques centimètres. -C'est ça, essayes de te trouver des excuses si ça t'amuse... En tout cas, ça n'a pas l'air de te déplaire. Je n'ajoute rien sachant bien que je suis loin d'être convaincant. Je me laisse embrasser une nouvelle fois pendant un long moment alors que ses mains s'activent toujours sur mon corps, ses caresses me rendent fou et je ne suis pas sûr de pouvoir supporter encore longtemps la torture. J'en voulais plus et je frémis à cette idée, puis je me raidis en ayant peur de la suite ... Le Prince met un terme au baiser, me prends la main et me fait comprendre de le suivre sans avoir mon mot à dire.
Je me retrouve rapidement sur le lit. Rajaar se positionne juste devant moi. Je l'observe alors qu'il décide de se dévêtir lentement sans me quitter des yeux. Je sens mon cœur toujours battre la chamade et ma respiration est saccadée et il se retrouve rapidement complètement nu. Je ne peux pas m'empêcher de le contempler de haut en bas... Un corps de rêve... musclé, sculpté, un putain d'Apollon. Je frissonne en voyant son membre dressé et prêt, plein d'envie. Cela m'effraie automatiquement de savoir que je vais endurer sa longueur... Diantre, je ne suis pas certain de réussir à poursuivre sans broncher. Rajaar se rapprocha et s'installa au-dessus de moi et je gardai mes yeux ancrés dans les siens. Je pouvais voir le désir dans son regard et je ne pensais pas que je pouvais faire autant d'effets à un homme. Je sens son sexe contre le mien et je me mords la lèvre. Je le laisse faire alors qu'il m'embrasse une nouvelle fois et que je sens les frissons me parcourir le corps à ses caresses. Je me vois forcé de plier ma jambe et j'agrippe le drap alors qu'il se colle davantage contre moi. Alors qu'il recule, je tente de retrouver mon souffle. Je suis effrayé à l'idée de ce qui va suivre. Je me contiens tant bien que mal pour ne pas le repousser et m'éloigner le plus loin possible. A vrai dire, je suis mitigé. Autant j'apprécie ce qu'il fait, autant j'ai la trouille de devoir me faire déflorer. Le Prince m'annonce qu'il prend les devants avant que je ne dois lui rendre la pareille. Je déglutis et je suis également surpris. Je ne pensais pas qu'il voudrait que je le touche. Je n'ai pas vraiment le temps de m'attarder sur ce point car le Prince vient embrasser mon cou puis descend le long mon torse avant de continuer dangereusement jusqu'à s'emparer de ma verge tendue après l'avoir léchée plusieurs fois avec sa langue. J'attrape plus fermement les draps, mon corps se soulevant et se cambrant laissant échapper un gémissement de plaisir. Je sens l'excitation et le désir me consume totalement... je serre les draps plus fort entre mes doigts et je me mords la lèvre. Jamais je n'aurais cru ressentir autant de plaisir et ce, provoqué par un homme... -Hum, soufflais-je, entre deux coups de langue. Je ne sais plus où donner de la tête, ni si je dois toucher Rajaar ou juste me laisser faire. Je suis complètement perdu dans les méandres du plaisir. Et je tente de reprendre mes esprits mais dans cette situation... autant dire impossible... Rajaar est vraiment doué et je ne sais pas si je parviendrais à tenir encore très longtemps... j'appréhende à l'idée d'éjaculer dans sa bouche. -Rajaar, murmurais-je... Je déglutis et ferme les yeux une minute, totalement consumé. L'idée d'éjaculer dans sa bouche me préoccupe et j'essaie de le repousser parce que je suis gêné. J'ai également peur de ce qui va suivre... je suis trop stressé.. je sens une boule dans mon estomac qui se forme et je sens que je vais jouir d'ici peu. -Non. Je ne peux pas continuer.
Fort heureusement, Rajaar finit par remonter et m'embrasse avec passion, me faisant me goûter par la même occasion avant de reculer et de me dire: - Bien, maintenant que tu en es certain, montre-moi à quel point, je te fais envie, Siobhan. A ton tour de me faire plaisir... Je suis encore pantelant alors qu'il se retrouve agenouillé, son membre imposant et dressé devant mon visage. Sa main pousse ma nuque forçant mon visage à s'approcher davantage et je suis contraint d'ouvrir la bouche alors qu'il presse son sexe contre mes lèvres. -Allez Siobhan, un petit effort, respire par le nez. Étant imposant, je ne parviens pas à prendre entièrement son sexe en bouche et je ne sais pas vraiment comment m'y prendre. Avec les femmes, je savais comment procéder. Par contre, faire une fellation était une grande première, plutôt habitué à ce que ce soit moi qui ait la gâterie. Rajaar prend donc l'initiative et continue de faire des va et vient dans ma bouche alors qu'il maintenait toujours ma nuque. Je m'exécute ne pouvant pas faire autrement. Je ne sais pas si je m'y prends comme il faut, mais vu les râles de plaisir que j'entends, cela semble convenir au Prince. Et je finis par glisser ma langue après qu'il m'ait dit de ne pas me crisper. Il me pousse à me lâcher et à poursuivre. Je me retrouve avec son sexe enfoncé dans la bouche et passe ma langue dessus de façon sensuelle en espérant que ça lui convienne. L'envie de dégoût du départ s'évapore au fil du temps et je tâche de faire ce que je peux et d'oublier le fait que je ne sais pas du tout si je procède de la bonne manière. Je respire par le nez m'attelant à la tâche. Ma langue glisse le long de sa hampe et joue avec. Le Prince lance d'autres râles de plaisir. Je joue ainsi un long moment avant de me reculer pour avaler ma salive. Mon geste le fait grogner de frustration. Cependant, je reprends la fellation et bientôt, Rajaar prend les devants. Il maintient ma nuque et fait des va et vient avec son bassin, imposant un rythme plus soutenu. Je n'ai d'autre choix que de suivre le mouvement. L'instant ne dure pas si longtemps car il finit par éjaculer dans le fond de ma gorge après m'avoir fait hoqueter tellement il s'est introduit. J'ai le réflexe de vouloir cracher mais le Prince vient m'embrasser et m'incline la tête en arrière. Je suis obligé d'avaler sa semence et grimace lorsque cela se produit. Il me relâche qu'une fois certain que j'avais tout avalé. Enfoiré ! Je passe une main sur ma bouche pour l'essuyer. Je n'ai pas le temps de me remettre de mes émotions et de cette nouvelle étape qu'il revient à la charge. Son corps vient se coller contre le mien et ses mains se baladent sur ma peau ce qui me provoque de violents frissons. Cependant, je n'arrive pas à me détendre, le stress envahit chaque parcelle de peau et j'appréhende beaucoup ce qui va suivre. Je ne me sens pas prêt. Je sursaute lorsque le prince prend l'initiative de glisser un doigt à l'intérieur de mon antre puis un deuxième suit rapidement. Je me mords la lèvre et me tends instinctivement alors qu'il déposait des baisers ardents le long de mon cou suivi par des coups de langue. Je ne parviens pas à me retenir. Je le repousse et je me surprends à y parvenir alors que je dis d'un ton catégorique. -Non. Je me recule au bout du lit à son opposé. Le regard surprit du Prince dure une ou deux secondes avant qu'il ne retrouve un visage dur à mon encontre. Je déglutis et regrette déjà mon geste et mon refus d'obtempérer. Seulement, j'ai la trouille... J'ai peur d'avoir mal et je n'ai pas su me contrôler. Je m'en veux déjà d'avoir agi. -Non? répète-t-il, doucement.
Je le vois bouger et chercher quelque chose dans un tiroir dissimulé au pied du lit. L'instant suivant, il m'avait attrapé d'une poigne de fer me tordant le bras dans le dos, un genou se plaquant au niveau de mes omoplates. Une grimace de douleur déforme mon visage. Ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus, mais ce que le Prince va faire. Les mains liées dans le dos, il me souffle. - Tu n'aurais jamais dû... Que les choses soient claires, tu n'as pas le loisir de décider. Pas le droit de refuser. T'es un esclave Siobhan et je vois que j'ai été bien trop doux envers toi jusqu'à maintenant. Il attache la corde au pied du lit puis retire son genou alors que je me retrouve à plat sur le lit. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Je remue les mains mais il m'est impossible de me défaire des liens. -Pitié, je ne voulais pas.. Je sens la panique envahir mon esprit et mon corps alors que le Prince attrape mes hanches et qu'il vient déposer des baisers le long de mon dos puis de mes fesses. Je déglutis essayant de me défaire en vain de son étreinte -Tu aurais dû laisser faire les choses... tu vas regretter ton geste... j'aurais pu être tendre.... mais, tu en a décidé autrement. Dommage.. Pas le temps de digérer ses paroles, la douleur est fulgurante. Il venait de m'empaler de son membre, déchirant les chairs au passage sans la moindre douceur. Prenant mon innocence de ce côté-là... Désormais, je ne suis plus vierge à cet endroit. Et alors qu'il retire son sexe, c'est pour mieux l'enfoncer une seconde fois. Je me crispe, mon visage se déformant sous la douleur, grimaçant et hurlant même de douleur. Je suis incapable de me retenir tellement ça me vrille l'intérieur. Rajaar se fiche éperdument de mes réactions. Il continue à venir dans un rythme de plus en plus effréné. Je l'entends gémir au creux de mes oreilles alors que son souffle glisse sur moi. Je lui donne beaucoup de plaisir malgré moi. C'est plutôt perturbant. Je me mordit le bras un moment. Et en fin de compte, la douleur semble s'estomper... Mon corps semble s'habituer au contact du Prince. -Alors? ça fait mal? C'est normal... mais attends la suite. Tu vas voir. Je ne réponds pas à sa question, il voit bien dans quel état je me trouve. Et alors que son rythme s'intensifie, il me gifle également les fesses, ce qui me fait sursauter, et une pointe d'excitation me parcourt le corps à ce contact. Les doigts du Prince se referment fermement sur ma peau avant qu'il ne vienne me forcer à changer de position. Je me retrouve à genoux sur le lit et il m'attrape par la taille et me force à me cambrer davantage alors que je sens son membre s'enfoncer plus profondément encore dans mon antre malmenée.
- Tu commences à aimer ça, pas vrai? En tout cas, moi ça me plaît. Rajaar continue ses coups de reins de façon acharnée et me claque à nouveau les fesses avec le plat de sa main. Cela m'excite une seconde fois. Punaise, je ne trouve pas normal de ressentir ça. Et la main du Prince se glisse alors sur mon sexe qu'il masturbe avec entrain tandis que sa bouche s'attaque à ma nuque et mon cou, me mordillant ou me léchant, ce qui me donne de violents frissons. Je suis trop occupé par ce qui m'arrive et ce que je ressens pour répondre à sa question. Je ne comprends pas comment je peux aimer ce que me fait le Prince. Je suis en train de perdre pied... Je sais que je ne vais pas mettre longtemps avant de craquer et lui donner ce qu'il attend. Je sais qu'il veut m'entendre gémir, qu'il veut que je lui montre que ça me plaît. Mais, bêtement, je me force à résister pour ne pas lui donner ce plaisir. Je suis tellement furieux aussi qu'il m'ait pris si brutalement bien que je l'ai un peu cherché... ce n'est pas une excuse. Sauf que je ne sais pas combien de temps je vais parvenir à tenir... Rajaar sait comment faire... il sait que je vais craquer... Et le pire... c'est qu'il a raison, une fois de plus... je ne pourrais indéfiniment me taire et ne rien montrer de ce que je ressens à cet instant. Et étrangement, je n'ai pas envie qu'il arrête sa torture, et d'un autre côté je le désire quand même. Je suis mitigé et perdu dans mes émotions. Je ne peux pas croire que je sois en train de me faire sauter par un homme, un Prince, un « maître ». Cela fait des jours même un bon mois que j'étais au sein de l'Eden et j'avais réussi à échapper à cela... mais, c'était terminé. J'étais tombé sur quelqu'un de coriace. Et le pire, c'est que j'aimais ça... Rajaar était déroutant également... tantôt doux comme un agneau, tantôt brutal et autoritaire... Alors que je me retrouve en érection, mon corps me trahissant par la même occasion à cette révélation... l'envie de le prendre à mon tour me traverse l'esprit.. et je me demande s'il me laisserait prendre en main ne serait-ce qu'une fois, car oui, je suis assez frustré à vrai dire... je suis dominant en tant normal et me retrouver en soumis est tout nouveau... difficile également mais pas si désagréable en fait... bon sang, je suis en train d'apprécier et cela me fait un sacré choc de me faire à l'idée que je puisse aimer cela. Je ferme les yeux et laisse aller ma tête en arrière sur l'épaule de Rajaar. Je n'arrive plus à lutter contre le plaisir... le prince touchant mon point de rupture si je puis dire... il était sur ma prostate à mon avis car ce fut le Nirvana, mais ce n'est pas pour autant que j'émets le moindre son. J'arrive encore à rester muet mais cela ne durera pas...
Le prince a tôt fait de comprendre que ses claques me font de l'effet et il prend un malin plaisir à me claquer les fesses dans un bruit sourd et ce de plus en plus fort et cela m'excite grandement alors qu'il me souffle - Oh oui, tu aimes ça, hein... Je devenais fou, brûlant de désir et me consumais... mon corps suivait la cadence de ses coups de reins... la douleur s'était envolée et ne laissait place qu'au plaisir... je lutte toujours tant bien que mal pour ne rien exprimer. Il rit doucement avant de venir aspirer la peau de mon cou avec ses dents me laissant un beau suçon. Mais, subitement, il se retire et je n'ai pas le temps de comprendre que je me retrouve sur le dos, le Prince me surplombant de sa hauteur, agrippant mes jambes, me forçant à les soulever puis à les écarter afin de revenir au plus profond de mon fondement. Il poussa un râle alors que ses yeux se plantaient dans les miens. -Oh putain, c'est bon... souffla t-il alors que ses bras sont de chaque côté de mon corps. Pour ma part, je peine à rester silencieux sous ses assauts. Je suis allongé sur le dos, les mains au-dessus de la tête et à cet instant, je trouve cela frustrant de ne pas pouvoir le toucher à ma guise. Il vient m'embrasser langoureusement et je prolonge son baiser de la même manière. Puis, il me glisse alors que son regard toujours brûlant se plante dans le mien - Allez, crie pour moi, vilain garçon... Je voulais pouvoir agir... la soumission, je veux bien admettre que ça du bon mais mon côté dominant a envie de réagir et cela m'agace de ne pas pouvoir le faire. J'allais gémir mais son baiser me sauva finalement... Je le fixais dans les yeux... Rajaar était magnifique, fallait bien le reconnaître. Je frémissais à ces vas et viens et je me mordais la lèvre alors qu'il me demandait de crier pour lui. -Si tu me laisses te prendre ensuite...soufflais-je, une lueur traversant mes pupilles. Je ne pouvais pas nier le fait qu'il me donnait envie... j'avais envie de le posséder... de toute façon, je sais que je vais finir par lui donner ce qu'il souhaite mais j'aimerais tant pouvoir lui rendre la pareille... qu'il me laisse le dominer aussi. Qui sait, négocier pourrait porter ses fruits. Sauf que Rajaar sait comment obtenir ce qu'il veut... il sait s'y prendre... il a l'expérience contrairement à moi. Il sait comment faire jouir un homme et alors qu'il me défonce littéralement, je ne parviens plus à contenir les gémissements... je n'arrive plus à me taire.. Je soupire d'abord avant que je ne gémisse vraiment à ses assauts. -Rajaar, dis-je, une nouvelle fois alors que le plaisir me consumait totalement et que je perdais totalement pied. -C'est bon, ajoutais-je et j'étais en colère qu'il arrive à ses fins... j'aurais aimé ne pas lui donner satisfaction mais impossible, il est beaucoup trop doué.
Je suis d'autant plus en colère de ne pas pouvoir bouger mes mains. Je soulève mes fesses un instant et sens son membre plus profondément si c'est possible et je crie plus fort cette fois mais pas de douleur... oh que non... je crie bien de plaisir, incapable de rester muet. -Han RAJAAR. J'aimerais qu'il me détache... de toute façon, je ne risque pas d'aller bien loin maintenant et je n'ai pas envie de bouger...il me fait tourner la tête... Je me redresse et plonge sur ses lèvres, me fichant éperdument de prendre l'initiative sans y être invité. Je l'embrasse avec passion puis vient mordiller sa lèvre inférieure. -Pitié, laisse-moi, te toucher, dis-je, m'étonne moi-même au passage de ne pas pouvoir résister à cette envie de sentir sa peau contre mes doigts. Et j'ai également cette envie irrésistible de lui agripper sa belle chevelure.
Un sourire victorieux fend le visage du Prince alors que je le supplie de me laisser le toucher. Il savoure sans doute le fait de me voir ainsi à sa merci, au point de le supplier. Je n'arrive plus à me retenir, mes râles se font de plus en plus fort... Cela devient même des gémissements. - Me toucher? ... Attends...hmmm... t'es bon....tellement... bon... souffle t-il, gémissant également, grognant contre mon cou avant de venir glisser sa langue ce qui me fait gémir davantage. Bon sang, cette zone érogène... Je suis incapable de rester indifférent et cela, Rajaar l'a bien compris. Je me laisse emporter par le plaisir. Je ne peux pas faire autrement. Je tire sur les cordes qui me lient les mains et soulève mon bassin, l'incitant par ce geste à aller plus fort, j'accompagne son rythme. Et le Prince finit par jouir dans un râle alors que sa semence se déverse dans mes entrailles. Le Prince pousse un long soupir, un sourire s'élargit sur son visage. Pour ma part... je suis totalement excité et je sens sa main se fermer durement autour de ma mâchoire. Je me mords la langue alors qu'il précise dans un murmure: - Tu veux me toucher ? Tu veux me remplir à ton tour de ta semence ? Siobhan... un cul Princier, ça se mérite. Et je n'ai pas d'ordres ou de conditions à recevoir de ta part... tu n'as en aucunement ce pouvoir. Je le sais... mais dans l'élan et le plaisir, j'oubliais vite les règles. En fait, j'ai vite tendance à oublier ces détails. Et durant un moment, j'oublie le fait que je ne suis qu'un simple esclave dont il dispose à sa guise. Je suis d'autant plus en colère contre moi-même et le fait que je lui ai donné ce qu'il attendait. Je suis frustré aussi de ne pas pouvoir le dominer. -Oui, malheureusement... le statut aide grandement... pour ma part, tu disposes du mien sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit... ce n'est pas équitable, soupirais-je, alors qu'il se retire et s'écarte avant de me détacher une main. Je secoue celle-ci et bouge mes doigts pour faire circuler un peu mieux le sang. Je matte le fessier du Prince alors qu'il s'éloigne nu comme un vers me laissant en plan sur le lit, toujours attaché d'une main. - Je reviens dans une minute. En attendant, touche-toi en t'imaginant en train de me prendre. Obéis. Je le saurais si tu ne le fais pas. Et pour appuyer ses paroles, il me montre du doigt une caméra présente au plafond dans un coin. Je blêmis à cette révélation. - Sois tranquille, je suis le seul à pouvoir visionner les images. Intérieurement, je bouillonne... je n'aime pas qu'il me traite de cette manière mais fallait bien s'y attendre. Je ne suis qu'un jouet à ses yeux. Je ne suis pas rassuré pour autant lorsqu'il affirme être le seul à pouvoir visionner les images. Mais, connaissant Rajaar, il valait mieux que je m'exécute. Je passe ma langue sur mes lèvres et inspire plusieurs fois avant de fermer les yeux pour me concentrer. Savoir que j'étais filmé était perturbant. Je tâche d'oublier ce fait et de former l'image de Rajaar pour m'aider et je finis par glisser ma main libre sur mon sexe afin de me masturber. Et si obéir me permettait de le dominer, sérieusement, je n'étais pas contre l'idée. Un râle s'échappe de mes lèvres. Je ne sais pas ce que mijote Rajaar mais il faut s'attendre à tout avec lui.
Je venais de baiser le cul de Siobhan et ce fut au-delà de mes espérances. J'étais plus que ravi d'avoir obtenu ce que je voulais. Il était vraiment bon et je me ferais un plaisir de recommencer rien que pour le plaisir de l'entendre crier et gémir sous mes coups de butoir. Dire que ce petit effronté avait eu l'audace de me demander de posséder mon cul. Clairement, il n'avait pas sa langue dans sa poche mais je dois dire que j'aime ça. ça me plaît assez mais il va falloir qu'il soit à la hauteur pour que j'accepte sa demande. Je prend mon téléphone et appelle le service de sécurité pour leur indiquer de me mener un autre slave que je venais de sélectionner. Le jeune homme ferait bien l'affaire, c'est certain. Un slave docile ne pouvait qu'obéir aux demandes faites par les clients. Je fus assez content lorsqu'on frappa à la porte. J'allais ouvrir au soumis, un sourire se dessinant sur mes lèvres lorsque je croisais son regard. -Entre, je t'en prie.. Et vire-moi ses fringues qui couvrent ta peau.
On frappe à la porte et je me demande bien ce qu'il me réserve encore... visiblement, il avait de la visite. J'ouvrais les yeux pour regarder et à ma grande surprise, je croisais le regard de Matthew. Bon sang, mais qu'est-ce qu'il foutait ici ? Je redoute le pire et Rajaar lui demande d'avancer pour finalement se dévêtir. Matthew soumis comme pas deux, étant au-dessus des échelons, à savoir le premier pallier, finit rapidement nu comme un vers. Rajaar le pousse vers le lit où je me trouve encore attaché et je déglutis alors que je le regarde de travers aux paroles qu'il énonce. -Comme tu peux le voir, mon esclave ici présent est très excité. J'y suis un peu pour quelque chose, il veut jouer avec mon cul, te rends-tu compte? Mais, j'estime qu'il ne le mérite pas encore. Je voudrais que tu l'aides à se soulager. Je regarde Matthew approcher. Une boule se forme dans ma gorge alors qu'il grimpe sur le lit et que Rajaar ordonne: -Détache-le afin qu'il soit libre de ses mouvements. Mon ami obéit sans rechigner. Je croise son regard, je déglutis et me sens gêné. Je ne suis qu'un novice avec les hommes. Je ne sais pas comment procéder et je sens également le regard attentif et scrutateur du prince posé sur nous. -Matthew, c'est bien ça ? Sois gentil et fait tout ce qu'il te demande. Il a fait des efforts, je lui dois bien. Ne me déçois pas, Siobhan. Je te l'interdit. Je maudis le prince à cet instant de me forcer à prendre Matthew. J'aurais préféré me finir tout seul. Je sais que je n'ai pas le choix. Je sais qu'il ne lâchera rien. Je dois faire ce qu'il ordonne, et en particulier, si je veux parvenir à le dominer. Je croise le regard de mon ami. Matthew est un soumis que j'ai rencontré assez vite à mon arrivée au palace. On n'est rapidement devenu amis, des confidents également. J'appréciais beaucoup Matt malgré nos différences d'opinions. Matt m'a répété plusieurs fois que je devais me calmer et me taire. Et bon sang, il avait sûrement raison à ce propos. Ce soir, me voilà bien coincé. Je suis forcé de coucher avec lui. Je finis par lui dire -je suis désolé, je n'ai pas le choix. Ma voix n'est qu'un murmure.
J'essaie de me rassurer comme je le peux mais c'est difficile. Et je ne sais pas vraiment comment m'y prendre. Je n'ai jamais eu d'aventures avec la gente masculine avant ce soir. Avant que Rajaar ne vienne me déflorer de façon si brutale. Et le pire, c'est que j'ai adoré. Je me maudis d'avoir envie de lui. Je n'ai pas d'autres options qui s'offrent à moi, je le sais parfaitement. Je viens glisser mes doigts sur le torse de Matthew avec douceur et viens déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Je glisse mes doigts le long de son dos jusqu'à ses fesses et vient effleurer son entrée. Je murmure à son oreille -Je ne suis pas sûr d'être à la hauteur alors ne m'en veut pas, hein.. Matthew croise mon regard et hoche la tête. -Ne tant fait pas Siobhan. Je te fais entièrement confiance, murmura mon ami afin de me rassurer et lâchant un soupir par la même occasion dû à mon initiative. Pourtant le stress monte d'un cran. Je ne sais pas comment m'y prendre. Je déglutis. J'opte pour faire comme le prince avec moi précédemment. Je m'approche de nouveau et attrape Matthew le tenant par la nuque et vient l'embrasser tendrement. Mon autre main glisse le long de son dos avec lenteur et vient agripper ses fesses. Mon geste le fait couiner alors que je mordille son cou et glisse ma langue avec sensualité. Je suis tellement excité par ce qui s'est produit avant que je sois vite entreprenant envers mon ami. Mes gestes se font naturels et sans doute qu'il serait difficile d'un point de vue extérieur de penser que j'étais totalement novice avant ce soir. J'ai envie de dominer... Dommage que ce ne soit pas Rajaar et c'est assez gênant que ce soit avec Matthew mais je ne pouvais pas reculer. Je devais contenter le prince. Je ne veux pas me faire punir parce que je connais Matthew et que nous sommes amis. Je glisse mes mains sur ses hanches et ses fesses puis vient saisir son membre que je caresse doucement alors que ma deuxième main vient glisser vers son entrée. Je prends le lubrifiant et m'en mets un peu sur les doigts et insert un puis deux doigts dans l'antre de Matthew alors que je plaque mes lèvres sur sa bouche. Je tâche de me dire que je baise le Prince... ça sera plus facile. Je sens son regard sur nous qui observe toute la scène et doit sûrement s'en délecter. Je dois me montrer à la hauteur de ses attentes alors je fais de mon mieux. Je prépare Matthew du mieux que je le peux et espère m'y prendre comme il faut. J'imagine qu'il comprend mieux la situation que personne, je dois me soumettre aux ordres. Il est bien placé pour le savoir, lui, qui était si bien soumis et trouvait cela tellement normal contrairement à moi.
Rajaar a l'art de trouver comment me manipuler à sa guise. Il m'agace parce qu'il sait que je n'ai pas le choix que d'obéir à ses exigences... surtout si je veux obtenir ce que je désire. Et à cet instant, j'aurais aimé avoir ses fesses à lui et pas celles de mon ami. La surprise passée, je me retrouve sur le lit avec Matthew et je ne peux pas reculer. Je commence donc par l'embrasser dans le cou et essaie de me concentrer malgré qu'on soit reluquer par Rajaar et en même temps qu'il regarde m'excite au fond de moi. J'ignore si mes gestes sont bons ou pas. Mais, Matthew semble réagir très vite à mes caresses et se cambre sur le lit en agrippant les draps. Je l'entends soupirer également. Je regarde Matthew dans les yeux alors qu'il me murmure que je m'y prends très bien. Je déglutis et hocha la tête alors qu'il poursuivait en disant que je ne lui ferais pas mal. Je suis un peu rassuré de savoir que je ne m'y prends pas comme un manche. Première fois que je touche un homme de cette manière et première fois que je m'apprête à m'enfoncer dans l'antre. Je suis plutôt déçu que ce ne soit pas Rajaar et en même temps, malgré la gêne que ce soit Matthew, je me disais que c'était pas plus mal que ce soit lui. Je me sentais un peu plus à l'aise en fin de compte. Je prolonge le baiser de Matthew jouant avec ma langue oubliant un instant le regard du Prince sur nous. A vrai dire, je suis trop excité pour attendre plus longtemps. Je finis par retirer mes doigts et me placer devant l'antre de Matthew. Je recule ma tête reprenant mon souffle et laissant mon ami en faire autant. Je me penche dans son cou et glisse ma langue doucement et sensuellement alors que je finis par m'introduire dans les chairs de mon ami. Je ne pensais pas qu'un jour, j'en arriverais là avec Matthew. Mais, Rajaar avait été clair sur ce point. Je commence des va et vient plutôt timide au début... et de peur aussi de lui faire mal... mais la sensation est agréable et je soupire à mon tour alors que Matthew était bien plus expressif que moi à ce niveau. J'accélère le mouvement au fur à mesure... reprenant mes vieilles habitudes de dominant. Le plaisir monte d'un cran alors que je prends mon rythme. J'embrasse encore son cou à plusieurs reprises avant de m'emparer de ses lèvres avec passion et langoureusement... Je m'imagine sur Rajaar et cela m'excite davantage. Je sais que le prince ne perd pas une miette de ce qui se déroule sous ses yeux. Qu'il observe ce que nous sommes en train de faire et d'évaluer si je prends ou non du plaisir à ce que je fais. Je ne pensais pas que j'arriverais à en ressentir avec Matthew, Il faut dire aussi que j'étais déjà bien excité avant son arrivée par les assauts du prince. Il fallait que je puisse me soulager, que je parvienne à atteindre la libération. Je ne pensais pas que Rajaar m'enverrait quelqu'un, mais qu'il m'obligerait juste à me finir. C'est ce que j'avais cru lorsqu'il m'avait ordonné de me masturber. Je me suis complètement trompé.
Je me stoppe au bout d'un instant et dit -Mets-toi à quatre pattes, s'il te plaît. Matthew s'exécute assez rapidement. Il a eu la consigne de répondre à mes attentes. Et il valait mieux obéir aux ordres de Rajaar, j'en ai déjà eu un aperçu. Je n'attends pas pour revenir à la charge et pénétrer Matthew agrippant mes mains au niveau de ses reins et donnant de vigoureux coups de reins. Ma respiration augmente et je commence à avoir le souffle saccadé par la cadence que j'impose à mon cher ami. De toute façon, je sais qu'il aime ça et ses bruits le confirment. -MMMh S... Sio. - Plus fort, Siobhan. Je n'entends pas assez notre invité. Montre-moi un peu ce que tu me réserves, histoire d'avoir un aperçu. J'aime ce que je vois, mais je ne suis pas encore pleinement satisfait. Montre moi ce que tu as dans le ventre. Allez. Je ne suis pas une chose fragile. Je peux encaisser beaucoup plus que ça. Il va falloir faire beaucoup mieux si tu veux espérer me faire jouir. J'entends Matthew gémir et prononcer mon surnom. Cela me fait sourire et au moins prouve que je fais comme il faut. Sauf que Rajaar estime que ce n'est pas suffisant. Ça ne m'étonne guère alors qu'il était proche de nous. Je tâche de l'ignorer pour continuer dans mon élan. Il m'ordonne d'aller plus fort car Matthew ne crie pas assez à son goût. Je serre les dents alors qu'il ose prétendre vouloir voir de quoi je suis capable pour avoir une idée de ce que je pourrais lui réserver. Matthew n'est pas lui... je croise son regard d'un air de défi dans les yeux alors que j'accélère mon rythme et finis par aller plus fort encore pour que Matthew crie. Je sais que je peux le faire hurler... J'agrippe un peu plus fortement les hanches de Matthew et laboure plus fortement son antre, allant plus profondément entre les chairs et je soupire d'aise. Malgré tout, je prends aussi beaucoup de plaisir. Je ne sais pas pourquoi Rajaar joue autant avec moi. Sans doute par pur plaisir et qu'il aime me voir obéir sans broncher alors que ça m'agace. Certes, je passais du bon temps avec Matthew mais je ne voyais pas comment je pourrais satisfaire le prince. Jusqu'où devrais-je aller ? Je passe ma langue sur mes lèvres alors que je poursuis mes mouvements. Sauf que j'étais déjà fort excité par le jeu avec Rajaar donc je savais que j'allais jouir rapidement. Je doute que cela plaise au prince mais je ne suis pas non plus un surhomme. Quelques minutes plus tard, effectivement, je jouis dans l'antre de Matthew et me retire me posant à côté de lui. Je reprenais mon souffle alors que Matthew n'osait pas vraiment bouger. Je n'ose pas regarder Rajaar, réalisant à peine que je viens de baiser mon ami, parce qu'on me l'avait ordonné. J'espérais que Matthew ne m'en tiendrait pas rigueur. Et puis, il est intelligent et se doute bien que je ne fais qu'obéir aux ordres de mon ''maître''. Ce mot me répugne encore. Je ne m'y fais pas. Tout comme je ne me fais pas à l'idée de ce qui vient de se passer avec Matt.
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