Qui aime bien, châtie bien

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Depuis l'arrivée d'Anaïs au sein de l'appartement, le prince m'avait complètement mis de côté. Au début ça ne m'avait clairement pas gêné. J'appréciais le fait qu'il me laisse tranquille. Que je puisse souffler. Au moins, la princesse Anya être satisfaite de ne pas me voir amoché par Rajaar. Elle pouvait prendre des clichés de mon dos nu, pas comme la première fois que je l'avais rencontré. Et ça avait le mérite de m'occuper de lui servir de cobaye. J'avais l'esprit occupé pendant ce temps. Rajaar s'occupait d'Anaïs... me délaissant totalement. Je me sentais à nouveau seul. Je ne comprenais pas pourquoi il agissait de cette manière à mon égard. Ah si... il attends que je craque. Forcément... il avait été clair sur le message dans le Donjon. Il ne viendrait plus et attendrais que je vienne vers lui. Ça ne pouvait qu'être cela, non ? Je ne sais pas. Et il occupe trop mes pensées. Ça me perturbe de plus en plus... mon corps commence à vouloir le sien. Comment puis-je avoir envie de lui ? Comment était-ce possible d'en arriver-là ? Et je sentais la jalousie envers la jeune femme qui occupait également les lieux. Je chassais ses pensées alors que je me réveillais ce fameux matin. Cela faisait une semaine que je n'avais plus été proche du Prince. Intimement. Je passais une main sur mon visage avant de me décider à me lever pour aller prendre ma douche. Rituel habituel après quoi, j'enfilais un sarouel bleu clair et un t-shirt blanc puis j'allais dans le séjour prendre un café. Je rangeais la table car Rajaar avait déjà mangé et Anaiïs semblait absente. Tant mieux. Le Prince rentra dans la pièce peu de temps après m'informant sans plus de cérémonie de le suivre. J'obéis sans un mot et il m'entraîna à travers les couloirs. Nous fûmes rapidement à destination. En l'occurrence les bassins. Je croisais son regard sans vraiment comprendre la raison de notre venue. Le Prince me fait comprendre que j'ai besoin de me détendre. Je haussais les épaules, peu convaincu. - Ce n'est pas de détente dont j'ai actuellement besoin mais d'explications, lâchais-je, finalement en croisant les bras. Je n'étais vraiment pas d'humeur. -C'est quoi cette nouvelle inquiétude.. depuis quand tu sembles inquiet de mon état ? Ça fait des jours que tu m'ignores donc tu dois bien te ficher pas mal de ce que je peux bien ressentir... Ne fait pas genre de te préoccuper de mon état. J'étais trop énervé. - Anaïs semble te suffire maintenant. Je ne vois même pas pourquoi tu me gardes à vrai dire. Les mots avaient franchi la barrière de mes lèvres sans que je puisse les retenir. La jalousie était là. Et je bouillonnais à l'idée de le savoir en permanence avec la jeune femme. Certes, elle était fort jolie mais ça m'agaçait tellement... Être ignoré était pire à vrai dire que de subir ses assauts ou même ses moqueries. Quelque part, cela me manquait. Finalement, je ne jette pas un regard sur le Prince alors que je décide de retirer mes vêtements. Il avait raison, fallait que je me détende. Et vu que nous étions vers les bassins, autant en profiter. Je rentrais dans l'eau en peu de temps puis plongeais la tête sous l'eau et fit quelques brasses avant de remonter à la surface de l'eau rejetant ma tête en arrière et me frottant le visage. Je sentais le regard de Rajaar posé sur moi et étrangement, je sentais un frisson parcourir mon corps. Je me retournais pour l'observer. -Tu comptes resté planté là ou tu vas me rejoindre ? Je savais que je m'attirais des ennuis à lui parler comme je le faisais depuis le départ mais ça m'était totalement égal. Je ne pouvais pas me retenir. J'étais trop furieux contre lui. Furieux qu'il me laisse en plan. Furieux qu'il m'ignore. Furieux qu'il ne s'occupe que d'Anaïs. Furieux de ressentir à cet instant une envie pressante de le plaquer contre le rebord du bassin et de l'embrasser pour lui signifier que j'existais encore. Oh mais sérieux, qu'est-ce qui me prenait ?

Je devenais fou... Soulagé... voilà ce que j'aurais dû ressentir. Au départ, ça avait été le cas, je ne peux le nier. Soulagé qu'il me laisse du répit... qu'il me fiche la paix et s'occupe d'Anaïs. Mais, très vite, je sentais la solitude m'engloutir. Si je n'étais pas occupé avec la Princesse, mon esprit errait et songeait à la façon dont le Prince m'avait mis de côté. Être ignoré est vraiment désagréable. Je n'aime pas cette sensation. Et entendre la jeune femme crier son plaisir tous les soirs devenait insupportable et me ramenait les images de la nuit dans le Donjon. Bon sang, je devenais fou de penser à tout cela. Mais, je sentais la colère m'envahir alors que ce matin je me retrouvais vers les bassins en compagnie de Rajaar. Et je ne mis pas longtemps à exploser littéralement auprès de lui. Je n'aurais pas dû. Il va forcément me faire regretter de m'adresser à lui de cette manière, tel son égal et de cette façon. Cependant, à cet instant, je m'en contrefiche. Je ne peux pas garder les mots qui jaillissent sans retenue. Je finis par me rendre dans le bassin... l'eau me ferait peut-être du bien malgré tout. Alors que je remonte à la surface, je finis par demander s'il compte venir ou pas. A vrai dire, ça m'est égal. Je suis tellement furieux après lui. Je le vois retirer un à un ses vêtements. Mes yeux glissent sur son corps d'Apollon et je me frappe mentalement de le mater ainsi. -Approche. Je redoute un peu le fait de me rendre près de lui. J'appréhende sa réaction. Je m'attends à ce qu'il me punisse pour mon comportement. Je m'exécute tout de même. Et je me retrouve assez proche lorsqu'il m'enlace, plaquant son torse contre le mien. Le contact me surprend et je frissonne alors que je vois son visage tout près du mien. Il frôle même mes lèvres avec les siennes et l'envie de l'embrasser me submerge. Je l'écoute, silencieux. –Je ne suis pas sûr de comprendre.. Qu'est-ce qui t'agace autant? Tu n'as cessé de me reprocher de te traiter comme un jouet, je pensais que tu serais heureux et soulagé que je te laisse en paix en allant baiser quelqu'un d'autre. Je me mords l'intérieur de la joue, me sentant stupide de me mettre dans un tel état. -Dans un sens, oui »,dis-je. Je me mords la lèvre lorsqu'il glisse sa main sur mes fesses et qu'il plaque son bas-ventre contre moi. Je sens la chaleur m'envahir et je ne sais plus comment me comporter. Le désir de le posséder revient dans mon esprit. Je déglutis... je me sens poussé par le désir mais me retient. Je baisse les yeux. -Être ignoré n'est pas forcément agréable, finis-je, par répondre. -J'ai l'impression de faire parti des meubles et je trouve que c'est pire d'être seul que.. me faire baiser ? Je ne me comprends pas moi-même dans mes explications. A vrai dire depuis le Donjon, je ne cessais de penser à Rajaar, à ses formes, à sa façon qu'il m'avait embrassé, pris... donné du plaisir. Et avec le temps, cela me manquait. Me retrouver dans ses bras était juste agréable.... je n'avais aucune envie de bouger. Ce n'est pas possible, je ne suis pas normal.

Je dois être en train de devenir fou à force de côtoyer l'Eden. Je ne comprends pas comment je pourrais avoir envie de Rajaar. Je ne peux pas croire que j'en arrive à vouloir l'embrasser et le prendre... dans le bassin... maintenant, serait juste top. Je passe ma langue sur mes lèvres puis soupire. -J'en ai assez de tourner en rond. Assez de ce palace. Je croise son regard. - Servir de modèle enfin si on peut appeler ça... pour des fichues photos reflétant une certaine réalité avec la princesse n'est pas suffisamment distrayant pour ne pas sentir le poids de la solitude. Alors peut-être qu'être maltraité est une façon de me dire que je suis en vie. J'ai l'impression de mourir à petit feu... Et surtout j'ai envie de toi, bordel ! Je sens l'excitation monter et me recule par instinct. Je n'ai pas envie qu'il sente que je commence à avoir une érection. Je ne veux pas admettre que je veux le posséder. Ce serait admettre qu'il a raison depuis le début. - Ton sort est loin d'être le pire, la plupart des esclaves seraient ravis d'être à ta place, en es-tu conscient ? Avec un autre client, tu serais déjà roué de coups pour avoir osé leur parler de la manière dont tu viens de le faire avec moi. Je te laisse me tutoyer, m'appeler par mon prénom, je te laisse même me baiser. Cependant.... Je le sais... je m'en rends bien compte et je songe même à ce que mon amie Maddy endure avec son fichue maître comme d'autres de mes amis. Je n'ai pas à me plaindre et je sais la chance que j'ai. Je ne dis rien pour autant... j'attends la suite, sentant mon cœur s'accélérer dans ma cage thoracique. Rajaar était imprévisible et je m'attendais à ce qu'il me fasse comprendre mon erreur d'agir ainsi, je n'avais pas à lui parler comme je venais de le faire et pourtant, ça m'était bien égal. J'étais ainsi... franc à dire ce que je pense, un rebelle prêt à prendre des coups s'il le fallait. Au moins, je me sentirais moins ignoré. Je me mords à nouveau la lèvre attendant la suite des mots mais il m'attrape, que dis-je m'agrippe par la main et m'attire contre lui. Je sens sa main se presser dans mon dos et il me maintient fermement pour que je ne puisse pas me défiler. Son autre main glisse dans mes cheveux et j'ai un frisson le long de la nuque alors que son souffle se fait sur ma peau. Le prince s'approche de mon oreille et me glisse la suite...- Cependant, c'est exactement ce qui m'excite chez toi. C'est la raison pour laquelle je t'ai choisi. Et je sais que ça ne t'aide certainement en rien de savoir tout ça. Mais sache que mon but n'est pas de te rendre malheureux. Je sens l'air me manquer à ses propos.

Visiblement, je ne m'étais pas attendu à ce qu'il avoue que mon comportement l'excitait et je ne m'en étais pas vraiment douté... que cela pouvait lui faire autant d'effets d'agir comme cela. Ne pas me rendre malheureux... je ne sais pas. Qu'est-ce que je pouvais savoir de toute façon ? -Vraiment ? dis-je, en croisant son regard. -Alors pourquoi tu me mets de côté ? Je soupirais. Puis, je n'ai pas le temps de comprendre ce qui m'arrive que nos places sont échangées et je sens le rebord dans mon dos, et le corps du Prince se presser contre le mien. Je frémis au contact de sa main sur mes cuisses. Rajaar me demande alors pourquoi je ne viens pas vers lui si je ne supporte pas la situation.- Si tu te sens mourir lorsque je t'ignore... si tu ne supportes pas d'être seul pendant que je me tape Anaïs. Alors pourquoi ne viens-tu pas chercher ce qui te fait tant de bien ? Combien de temps, encore, vas-tu te voiler la face et jouer à ce petit jeu ridicule avec moi, Siobhan ? Tu meurs d'envie de me baiser depuis tout à l'heure, je peux le lire dans tes yeux. Ce n'est pas le genre de chose qu'on peut me cacher. Alors qu'est-ce que tu attends ? Que ce soit moi qui te saute dessus pour te baiser ? Ça t'exciterait davantage si je t'y obligeais ? Si je te maltraitais en le faisant ? Ça te donne l'impression d'être en vie, c'est bien cela que tu as dit, non ? Il sait pertinemment pourquoi... - Parce que je suis trop têtu et que je n'ai pas envie de... Je sens la chaleur m'envahir une nouvelle fois ainsi que l'excitation de me retrouver si proche de lui que j'en perds mes mots... ces paroles sont tellement vraies... oui j'ai envie de lui à cet instant. - Il semblerait bien qu'il soit difficile de cacher quoi que ce soit... Je me mords la lèvre. M'obliger ? Je ne sais pas.. qu'il me prenne subitement ça par contre... je revois les images de nos derniers ébats lorsqu'il m'avait pris brutalement en fin de nuit... j'avais adoré contre toute attente. Je sens que je me perds à nouveau avec les souvenirs qui reviennent brutalement et qui me donne davantage envie de le sentir une nouvelle fois en moi. Ses caresses ne m'aide en rien à rester indifférent à sa présence. Je ne sais pas quoi faire... je suis tiraillé entre mon envie de le prendre et le fait de ne pas vouloir lui avouer qu'il ait raison. Trop fier, trop têtu dans l'âme. Sauf que lorsqu'il ajoute - Tu viens me baiser, à la fin, oui ou non ? Je perds patience et son invitation, je la saisis... je me surprends moi-même. Je m'avance en avant rompant le peu d'espace entre nos lèvres et l'embrasse avec fougue, envie et passion. Je glisse mes mains inévitablement sur son corps, caressant son torse et son dos... Une semaine avait été bien longue sans lui... punaise... j'étais devenu accro à son corps.... Ou j'étais devenu fou tout simplement... je ne sais pas. Une main glissa rapidement sur son fessier malaxant celui-ci alors que je pressais mon corps contre le sien. Je finis par rompre le baiser afin de reprendre mon souffle... j'avais la respiration haletante et mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, alors que je posais mon front contre le sien. Je passais ma main sur son torse puis sur ses cuisses et à l'intérieur de celles-ci, prenant peu de temps après son membre pour le branler tandis que je plongeais dans son cou pour l'embrasser et glisser ma langue avant de le mordiller... Je craquais totalement et suivais mes envies. Je ne pensais pas craquer à ce point.. me jeter littéralement sur le Prince de cette manière. Je ne résiste plus à l'envie de l'embrasser et de le toucher. Je caresse chaque parcelle de peau du Prince. Rajaar se laisse faire et cela me surprend un peu. Mais, il avait bien dit qu'il attendrait que je fasse le premier pas et son invitation avait été tout aussi claire à l'instant et je ne m'en privais plus. Je ne pouvais pas continuer à feindre mon envie de lui... Mon corps le réclamait. Je l'embrassais avec passion avant de m'occuper de son cou et de l'entendre râler et cela me fit sourire en coin, mon visage dissimulé vu que j'étais dans son cou. Je glissais ma langue tandis que je le branlais.

J'avais réussi à tenir une semaine sans lui et j'avais à cet instant, le sentiment que cela durait depuis longtemps... que nous nous n'étions pas vu depuis bien plus longtemps. Il m'avait manqué... son corps m'avait manqué. Je me sens attirer contre lui et soupire lorsqu'il me touche à son tour alors que je continue mes gestes sentant son membre durcir à vue d'oeil. Je passe ma langue sur mes lèvres. Je prolonge son baiser alors qu'il me branle aussi. Je sens le désir et le plaisir augmenter. L'excitation est de plus en plus intense. Je n'ai aucune envie que cela cesse... je me sens bien... je suis assez étonné de vouloir à ce point Rajaar... de le désirer et de vouloir le sentir en moi... Moi qui pourtant me refuse à lui depuis le début. Je ne comprenais pas comment je pouvais m'abaisser à cela. Je n'avais pas connu d'hommes avant Rajaar qui m'avait brutalement défloré. J'avais juste eu Matthew mais le Prince avait quelque chose en plus de mon ami.... il arrivait à me faire succomber totalement. Il m'avait percé à jour... Et l'entendre râler de plaisir est tellement jouissif et si bon. Je me retrouve davantage serré contre son corps alors qu'il m'attire encore sur son torse. Je soupire d'aise et embrasse une nouvelle fois son cou puis le marque d'un suçon... Genre il m'appartient alors que pas du tout... c'était l'inverse.. c'était moi qui lui appartenait, qui était l'esclave dans l'histoire. Peu importe, je ne peux pas faire autrement.. je veux qu'il frémisse sous mes coups de langue, mes baisers, mes caresses et je glisse ma main sur son fessier au niveau de son antre que je titille en glissant un doigt puis un second. J'ai très envie de lui et de le posséder et je sais que je ne résisterais pas très longtemps pour m'introduire dans son intimité. Je me fiche bien de savoir ce que peut bien penser Rajaar à cet instant à mon sujet. Je le désire trop pour m'en soucier. Je retire soudainement mes doigts de l'antre et lui enlève la main de mon membre excité par ses caresses. -Je te veux, murmurais-je, alors que je me colle encore contre le Prince. J'échange les places le soulève subitement et le fait asseoir sur le rebord du bassin. Je n'attends pas et lui fais une fellation avec ferveur pendant un temps avant de le pousser d'une main et l'oblige à soulever le bassin et me hisse puis me mets à califourchon sur lui et l'embrasse sur ses lèvres avec passion tandis que je prends soudainement possession de son antre. Je le pénètre sans ménagement. J'étais trop impatient pour faire patienter le Prince. Un râle sort de ma bouche puis je redonne un autre coup tout aussi puissant et commence à prendre mon rythme prenant du plaisir à chaque mouvement. C'était juste sensationnel... son corps m'avait manqué.

Une semaine sans lui... une semaine à errer dans le complexe... à faire parti du décor. Une semaine que j'entendais le Prince et Anaïs s'envoyer en l'air tous les soirs... à me rendre malade. Une semaine que je n'intéressais plus le Prince au point que je me demandais encore pourquoi il me gardait en tant qu'esclave. Visiblement, il avait pris l'habitude de s'occuper de la jeune femme. Il m'oubliait... me laissait parmi les meubles. Et je le vivais mal... vraiment très mal. Au début, comme je venais de lui avouer, j'avais été soulagé de me retrouver tranquille. Mais, ça n'avait pas duré bien longtemps... je ne pouvais pas rester indifférent de la situation. A vrai dire, je crois bien que mon corps est devenu accro au sien... il m'a tellement pris de manières différentes que j'imagine que c'est la raison de mon manque. Etais-je entrain de me convaincre ? Peut-être... J'ai la jalousie qui se pointe au fil des jours et je ne comprends pas pourquoi... pourquoi être jaloux d'Anaïs ? Jaloux de ne plus être baisé... forcé de baiser pour être plus exact. Et pourtant... ça me manquait... son corps m'avait manqué. Et après avoir vidé ma colère sur lui... le désir naissait encore à son contact. Je fus incapable de résister plus longuement à son corps si bien dessiné... à ses muscles si puissants, et d'avoir les images du Donjon dans la tête n'aidait en rien. J'avais fini par prendre le dessus, par répondre à son invitation de le prendre ici et maintenant. Je me fichais pas mal de craquer, de lui montrer combien j'avais envie de lui... je ne pouvais pas faire autrement. J'étais en manque... accro... et je ne me pensais pas capable d'aller jusque là pour lui montrer combien il avait eu tort de me mettre de côté. Me soumettre à l'idée de lui faire une fellation de mon plein gré était une grande première. Je fus bien vite à l'intérieur de son antre... soupirant sous le plaisir, accélérant mon rythme et voir Rajaar dans cet état était juste explosif. J'aimais vraiment le voir dans cet état... il était juste magnifique... sexy, beau... parfait... Il n'était pas du tout le même dans ces instants... il lâchait prise autant que moi. C'était assez étrange que nous nous lâchions autant tous les deux... Lui oubliant son rôle de Prince, et moi celui d'esclave. Je ne pensais plus à mon statut au sein du palace, je me contentais de profiter de l'instant présent. Peu importe le fait que je lui montre que je craquais... que je succombe. Ça m'était égal. Je n'y songeais pas pendant que je le possédais. Je me contentais simplement d'apprécier et de prendre le plus de plaisir possible et de lui en donner autant que j'en prenais. Ses baisers me faisait un effet toujours aussi intense... et je ne résistais pas d'ailleurs lorsqu'il m'embrassait. Je frémissais... l'excitation augmentant d'un cran. Mais, le plus incroyable était d'entendre le Prince gémir son plaisir et j'eus un sourire en coin alors qu'il criait - Aaah, que c'est bon...han...encore... Je n'allais pas me priver pour continuer en si bon chemin et ses râles et gémissements, étaient si doux comme mélodie, à mes oreilles. Je me fichais pas mal qu'on puisse nous voir... certes ce serait ennuyeux pour moi de dévoiler que je pouvais être disons ''obéissant'' sauf que là, l'initiative était de moi... ce n'était pas sous les ordres de Rajaar que je le baisais. J'avais envie de lui... Et c'était le plus surprenant dans l'histoire tout comme le fait que le Prince me laissait agir, lui qui m'avait certifié devoir mériter ses fesses en somme. Et cela faisait trois fois qu'il me laissait le prendre. Pourquoi ? Aucune idée. Tout ce que je sais c'est que je profitais jusqu'au bout. Mon corps en réclamait davantage et j'augmentais encore la cadence et allait plus profondément encore dans son antre alors qu'il soulevait son bassin afin de m'aider. Des râles de plaisir s'échappaient de ma bouche.. j'étais en extase et sentait le plaisir me consumer de toute part... l'orgasme approchait à grand pas, tellement c'était intense. - mmmh Rajaar, c'est si bon...

Le moment est intense. Le moment est suspendu entre le Prince et moi. Nous oublions à cet instant nos rôles respectifs. Nous ne sommes que deux êtres humains se désirant l'un et l'autre... qui ne font que prendre son plaisir dans des râles bruyants, se fichant éperdument d'être vu dans cette posture. Rajaar avait l'art de me faire lâcher prise malgré moi. Il parvenait à me faire succomber. Une semaine d'ignorance avait suffit pour me conduire à ce moment. Pour arriver à ce que je fasse le premier pas vers lui. Je l'avais plaqué sur le rebord, le dominant comme un dément. Le plaisir était à son comble et j'étais sur le point de jouir. Je m'enfonçais alors davantage au plus profond de son fondement, gémissant de plaisir, et je finissais par être secoué par une vague puissante. L'orgasme... Rajaar me suivit de peu dans un râle. Je reprenais peu à peu mon souffle puis me retire doucement mais reste un instant contre son corps. Je croise son regard. Rajaar reste silencieux. Trop silencieux, pour être honnête. Il n'est jamais dans cet état. C'est assez surprenant. Mais, le silence fait que je me demande pourquoi j'ai craqué... pourquoi j'avais désiré à ce point son corps. Pourquoi pensais-je à lui depuis une semaine ? Pourquoi étais-je si jaloux ? Était-ce de la jalousie, d'ailleurs ? Je suis perdu. Je finis par me reculer et me retrouve dans l'eau ce qui me fait du bien et me ramène un peu plus à la réalité. Je me raidis en entendant les propos de Rajaar. - Tu vois, ce n'était pas si compliqué. Il retourne dans l'eau et se mouille la nuque et le visage puis les épaules avant d'ajouter: - Oublie ce que je viens de dire. Ça a certainement dû te coûter beaucoup. Mais peut-être qu'en acceptant le fait de me désirer, tu porteras un poids en moins sur tes épaules. Je détourne mon regard alors que je le vois qui me regarde. Je bouillonne intérieurement... encore. -Trop tard, lâchais-je, un peu froidement. Non mais, il me prends vraiment pour un idiot. Je soupire et me dit que j'étais vraiment stupide de lui avoir donné ce qu'il voulait depuis le début. Encore une fois, je m'étais juste fait avoir... - Peu importe ce que je peux bien ressentir, concluais-je. Que ça me coûte ou pas d'avoir céder à mes pulsions ne changeait rien. J'étais un esclave. Douloureux de revenir à ce constat. Je me mouille le visage et je sens qu'il faut que je m'éloigne. J'ai bizarrement le cœur en pièces. Je ne sais pas pourquoi... je me sens vraiment mal subitement. Je mouille mes bras puis ma nuque et n'immerge dans l'eau avant de me laisser couler complètement. Si je pouvais me noyer, songeais-je, au passage. Je remonte à la surface puis me frotte les yeux. Le Prince décide de s'approcher juste après et je croise son regard qui semble soudainement sérieux. Me demander si je regrettais ? J'en sais rien... oui et non... je ne sais pas... je reste muet. Indécis. Furieux contre lui, Furieux contre moi-même. Je me contente de le fixer et je vois à son visage qu'il semble différent... j'ignore à quoi il peut bien penser. Je finis par soupirer. - Peut-être bien, finis-je par rétorquer. -Après tout, je ne fais que te donner ce que tu veux depuis le début dis-je, à nouveau agacé. -On peut dire que tu as l'art d'obtenir ce que tu veux. Enfin, normal... tu es le maître.

Je me détourne et plonge la tête la première et nage sous l'eau quelques instants avant de ressortir beaucoup plus loin et je continue mon chemin sans un regard en arrière. Bon sang... j'ai l'impression d'étouffer. Je sens mon cœur cogner dans ma poitrine. Je fixe un point devant moi. Pourquoi étais-je si bouleversé ? Après tout, je le savais depuis le temps... il était le maître, j'étais son esclave et rien d'autre. Il jouait encore et toujours, tel un chat avec une souris. Et j'étais con au point de me rabaisser à le baiser pour qu'il s'intéresse à moi comme avant... Je dois être fou de chercher après lui et de vouloir me soumettre de cette façon. Et à vrai dire, sa question tournait en boucle dans ma tête... Est-ce que je regrettais vraiment ? Étrangement, non. Et dans un sens oui, car il m'avait blessé avec ces mots ''Tu vois ce n'était pas si compliqué'' Accepter de le désirer ? Même si c'était le cas, je ne voyais pas comment je pourrais me sentir soulagé. Tout se bouscule dans ma tête. Le moment intime avec Rajaar était déjà envolé... comme inexistant. J'ai le cœur en pièces. Je n'arrive pas à rester près du Prince. J'ai besoin de m'éloigner et nage à l'opposé loin de lui. Je remonte à la surface et alors que je me frotte le visage, j'entends le Prince hurler -SIOBHAN! il est en colère. Je crains que je ne sois aller un peu trop loin. Pourtant, je n'ai pas le sentiment d'avoir été si provoquant... je n'ai fais que dire la réalité... un simple constat. Il a ce qu'il veut. Il est le maître et moi l'esclave. Je n'ai pas le temps de sortir du bassin comme je voulais le faire par instinct de survie.

Rajaar est arrivé plus vite que je ne le pensais et m'attrape par la nuque d'une poigne de fer et je me retrouve la tête sous l'eau en moins de deux. Je ne parviens pas à me défaire de son emprise et je me demande s'il ne va pas tout simplement me noyer. Mais, il me remonte in-extremis et je me mets à tousser et cracher l'eau. Je sens mes poumons en feu et je suis incapable de parler ou de faire quoi que ce soit trop concentré sur le fait de retrouver de l'air. Je me retrouve plaqué dans la seconde contre le bord du bassin et il m'agrippa la gorge, je croise alors son regard. Je peine à respirer encore donc je me contente de l'écouter sans un mot. - Je suis ton maître, oui. Exactement. Un détail essentiel qui semble t'avoir échappé. Tu me dois le respect ! Qu'est-ce que tu cherches ? Tu essayes de me provoquer ? Tu testes mes limites ? Pourquoi tu... Qu'est-ce que je cherche ? Je ne sais pas moi-même. Je déglutis. Tester ses limites ? Il faut croire qu'elles sont plutôt minces vu sa réaction. Mais, Rajaar s'arrête dans sa lancée. Je me demande si je ne vais pas me reprendre un coup ou s'il ne va pas me remettre sous l'eau. Je ne sais pas, mais son regard semble soudainement différent. Il finit par me lâcher la gorge ce qui me surprend et je sens sa main se glisser le long de ma nuque. Son regard n'est vraiment plus le même. Allait-il pleurer ? C'était assez étrange. Je l'écoute parler et frissonne en l'entendant évoquer le fait qu'il devrait me fouetter jusqu'au sang. Ça ne me plaît pas vraiment de l'entendre dire cela... et pourtant, fallait bien que je m'y attends. Il est mon Maître. -C'est ce que tu mérites, c'est ce que je suis censé faire avec toi, parce que je suis ton maître et toi un vulgaire esclave. Pourtant je... je n'y arrive plus. La seule chose dont j'ai envie, là maintenant, c'est de te baiser.

J'écarquille les yeux lorsqu'il avoue qu'il ne peut plus s'en prendre à moi. Je ne comprends plus rien. Et son aveu est d'autant plus déroutant... je n'ai le temps de répondre qu'il plaque son corps contre moi et qu'il m'embrasse à pleine bouche. Je ne peux que répondre à son baiser qui me fait perdre la tête. Je me retrouve dos à lui, l'instant suivant les cuisses écartées. Je sens ses mains sur mon torse et ses baisers dans ma nuque me font frémir et je soupire alors qu'il s'enfonce sans prévenir dans mon fondement. Cela me fait gémir automatiquement. Je me maudis d'apprécier ce qu'il me fait... surtout avec ce qu'il avait fait juste avant... j'ai bien cru qu'il me noierai. Mais, j'oublie vite l'incident alors que ses coups de reins sont délicieux et me font perdre la tête... mes gémissements se font de plus en plus fort, incapable de me retenir. Je n'y arrive plus. Je n'arrive plus à dissimuler le plaisir que je ressens lorsqu'il me baise. J'aime cela et je reconnais que ça me perturbe aussi... pourquoi ? Juste parce que j'étais en manque... une semaine sans sexe pouvait expliquer cela non ? Ou était-ce autre chose ? Non, ce n'est rien de plus qu'un manque. J'étais juste devenu accro au sexe, il ne pouvait pas y avoir d'autres explications... Alors pourquoi, est-ce que je n'avais pas supporté l'idée qu'il saute Anaïs ? La situation m'échappe totalement... je ne comprends plus rien. Rajaar avoue qu'il ne peut plus me frapper et l'instant suivant, je me retrouve dos à lui, le sentant dans mon fondement. Le prince me baise sans ménagement et je ne peux pas faire sans avoir de plaisir... les gémissements sont de plus en plus sonore et le plaisir m'envahit de toute part... je soupire encore et je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe entre nous. Juste une partie de jambe en l'air ... on pourrait le croire. Une semaine sans baiser, mine de rien, c'était long. Cela pouvait expliquer le fait que je m'étais jeté littéralement sur lui. Mais, je sais que ce n'est pas qu'une question de sexe. Je ne parviens pas encore à mettre le doigt dessus. Et les réactions de Rajaar me laisse perplexe. Je m'interroge... je ne sais pas pourquoi il est subitement comme cela avec moi, passant tantôt de la tendresse à la violence, puis à nouveau doux comme un agneau avant de me prendre férocement. Je soupire encore de plaisir sentant son bassin claquer contre mes fesses, s'enfonçant dans mon antre. Je pose les mains sur le rebord du bassin alors que je l'entends souffler -Ne me le dis pas. Ne me le dis jamais. Tu entends ? Je ne saisis pas le sens de sa demande... je ne vois pas ce qu'il insinue. Ne pas lui dire, jamais ? Mais, j'ignorais ce dont il voulait parler. Je suis totalement perdu. La situation m'échappe vraiment. - Ne pas dire quoi au juste ? dis-je entre deux gémissements... -Que j'aime ce que tu fais ? De quoi parle-tu ? ajoutais-je. Je suis perdu. Je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qu'il sous-entendait. Je me retrouve le haut du corps plaqué contre le rebord et je sens le plaisir augmenter et je soupire plus fort encore. -Hummm oui... soufflais-je, une nouvelle fois. Rajaar se fait plus violent encore et je sens une pointe de douleur mais le plaisir est tellement intense que ça m'est bien égal. Je me concentre sur le plaisir et rien d'autre. Je sais que je ne devrais pas me réjouir de ce qui se passe, surtout avec ce qu'il avait dit juste avant et qui m'avait blessé. Pourquoi ? Parce qu'il m'avait juste rappeler que je suis là pour cela... me soumettre. Je déglutis à cette pensée. J'ai soudainement envie de me défaire de son emprise mais je ne bouge pas. Je me sens de nouveau mal. Finalement, Rajaar jouit dans mon antre et je sens sa semence se déverser dans mon intimité. Je reprends peu à peu mon souffle et je fixe un point devant moi. Les mots reviennent sans cesse dans ma tête ''Tu vois ce n'était pas si compliqué'' Je n'étais rien de plus qu'un objet. Un moyen d'assouvir ses pulsions et je me retrouvais dans la situation justement que je me refusais depuis le départ. Et le pire était que j'aimais le fait qu'il me baise donc d'être sa chose. C'est dégradant et humiliant et le réaliser me fait mal. Je continue de fixer un point inexistant devant moi. -Je suis vraiment stupide, dis-je dans un murmure plus pour moi-même que parlant au Prince. Je finis par me redresser sentant que le Prince s'était retiré et je me retourne. Je croise le regard du Prince une seconde puis baisse les yeux. Je ne sais plus trop si j'ai bien fais de lui sauter dessus comme je l'ai fais tout à l'heure. Pas que je regrettais, mais, je constatais qu'il avait encore obtenu ce qu'il attendait de moi. Il m'avait dit qu'il attendrait que je revienne et il avait encore gagné. Mon corps réclamait le sien... mais, ce n'était pas que sexuel. Impossible que ce soit la seule explication. Ma jalousie ne justifiait pas cela non plus. Pourquoi être jaloux si ce n'est que sexuel ? Plus je songeais à la situation avec le Prince et plus je me disais que ce n'était pas normal de vouloir coucher avec lui... - Non. C'est moi qui suis stupide. Rajaar repart à l'opposé et prends une serviette, s'essuie hors de l'eau puis s'assoit sur le banc. - Je ne devrais même pas avoir ce genre de conversation avec toi, Siobhan. Tu es censé obéir et te taire, tu le sais aussi bien que moi. J'essaye... je prends sur moi, vraiment, pour que tu n'aies pas à subir certaines choses désagréables. À ce jour, tu devrais porter un collier comme un chien en m'appelant Maître et m'attendre dans mes appartements le cul à l'air, prêt à te faire tringler si l'envie m'en prend, mais non. Je n'ai rien fait de tel. Parce que... Bon Dieu de merde, je sais même pas pourquoi ! Rajaar soupire de nouveau : - Je n'ai... absolument pas envie d'en arriver là avec toi. Je voudrais... que tu sois le moins malheureux possible, mais je ne sais pas comment m'y prendre. Je ne sais pas ce que tu veux. Tu m'as dit que tu aimais la façon dont je te traitais, mais tu me mens et tu te mens à toi-même ! L'idée même d'apprécier que je te baise te rend malade et quand je te laisse la paix une semaine entière, tu me reproches de t'ignorer, alors... merde, Siobhan, dis-moi ce que tu veux à la fin !

Rajaar me rappelle que je ne devrais pas avoir ce genre de conversation, je me devais d'obéir sans broncher. Chose qui m'est impossible. Je hausse les épaules. «-Tu peux toujours courir , murmurais-je malgré moi. Je ne peux pas rester sans réagir à de tels propos. Je déglutis songeant une nouvelle fois, qu'effectivement je n'étais qu'un pauvre objet à ses yeux et rien de plus. Je soupire et croise les bras. -Parce que tu aimes que je te réponde, non ? Si tu ne voulais pas que j'ai un tel comportement envers toi tu m'aurais déjà infligé bien plus de tourments. D'ailleurs, je m'attendais à ce que ce soit le cas. Le donjon... j'avais imaginé la pire des tortures durant des heures et au lieu de cela, nous avions couché sans relâche. J'avais cru me faire punir au point d'être blessé vu les propos de Matthew. Je décroisse les bras puis nage vers lui puis sort à mon tour de l'eau et attrape une serviette. Je le regarde une seconde alors que j'enroule le linge autour de mes hanches. - Impossible de ne pas être malheureux entre ces murs. Oublie tes efforts, ils sont vains... dis-je. - La seule chose que je désire tu le sais déjà et tu ne peux me la donner... donc, je ne vois même pas pourquoi on en parle. Je détourne mon regard. -Cet endroit n'est pas pour moi, c'est tout. puis j'ajoutais - Et je sais pertinemment que j'ai de la chance dans un sens... et ce n'est pas que je suis malade... je trouve juste assez perturbant et étrange de ... d'apprécier. Je ne devrais pas. Je retire la serviette pour reprendre mes habits que j'enfile. - Je devrais juste te haïr ce qui est le cas au fond.. car tu parviens à obtenir de moi tout ce que tu veux et cela m'agace. Et parce qu'à tes yeux, je ne suis rien de plus qu'un objet que tu utilises pour assouvir tes besoins. Et je sais bien que je ne suis pas logique dans mes paroles. Je ne sais pas moi-même ce qui cloche chez moi pour me sentir délaisser alors que je devrais me réjouir que tu me fiches la paix.

Je soupire et m'assoit sur le rebord du bassin. Je regardais le sol, perdu dans mes pensées. -Je ne comprends pas vraiment pourquoi tu n'as pas envie de me punir ne serait-ce que pour le fait que je te réponds alors que j'en ai pas le droit... je ne vois pas vraiment ce qui t'en empêche. Je relève les yeux pour le regarder. -Qu'est-ce qui peut bien t'empêcher de me frapper comme tu le dis ou que sais-je ? Je suis certain que tu ne manques pas d'imagination à ce sujet... le donjon... j'ai pensé que tu me ferais souffrir toute la nuit... Que j'en ressortirais limite pas vivant. Et au début, j'ai vraiment cru que ce serait le cas. Je songe au martinet. -Mais, au lieu de cela... tu m'as juste baisé. Tu dis que j'ai un comportement que tu ne saisis pas, seulement, je ne saisis pas non plus ta façon d'agir avec moi. Tu es différent depuis le premier jour ou je t'ai rencontré et ou j'ai appris que je devrais te servir. D'ailleurs, je ne sais pas non plus ce que tu attends de moi. Que je me taise et me laisse baiser sans broncher ? Je ne suis pas en mesure d'être le genre d'esclaves que tu attends. Ne me demande pas d'être un objet sexuel sans broncher. La vie que tu me demandes d'avoir n'est pas pour moi. Je ne suis pas fais pour obéir aux ordres et pour attendre le cul à l'air comme tu viens si bien de le dire. Je suis humain Rajaar et cela me manque de vivre tout simplement. J'ai beau faire pour me fondre dans la masse tel un caméléon comme tu l'as conseillé, je doute que je sois comme toi, à parvenir à conserver un masque en permanence... quoi que, ton masque semble s'effilocher à ce que je vois. Tu es différent aujourd'hui... -La ferme Siobhan! Visiblement j'arrive à faire perdre la patience de Rajaar qui hurle de me taire. Je ne dis plus rien me contentant d'observer le Prince qui se lève et se débarrasse de sa serviette pour s'habiller à son tour et je vois bien qu'il est furieux. Je ne pensais pas le mettre dans un tel état mais je l'ai un peu cherché. Je l'entends crier après les gardes et je déglutis.

J'aperçois un gros baraqué s'avancer vers nous. Je ne bouge pas de ma place... de toute façon, je ne vois pas ce que ça m'apporterait de courir. Rajaar lui ordonne de m'attacher avec les menottes, les mains dans le dos. Je fais pour me lever mais j'ai pas tellement le temps car je me retrouve agrippé par le garde qui me tord les bras dans le dos et m'attache les poignets. Je me prends un sale coup la seconde suivante dans le visage et j'encaisse à peine qu'il me frappe dans le ventre et dans les côtes. Je sens le souffle me manquer sur le moment et cherche après mon air... je ne tombe pas à terre car le garde me maintient fermement. Je finis par me retrouver à genoux alors que le garde lâche et la douleur me transperce. Je saigne de la lèvre et je maudis Rajaar de me frapper sans que je puisse me défendre. Je croise son regard et le fixe bien décidé à ne pas baisser les yeux. Je suis furieux qu'il me traite de la sorte. Mais, je l'ai aussi provoqué en lui parlant de cette manière. Je ne dis pas un seul mot. Je me contente de le fixer d'un air mauvais. Le prince demande au garde de m'emmener dans ma chambre chez lui. Je suis traîné sans douceur dans la pièce qui me sert de chambre. Sur le chemin, le garde me traîne à moitié sur le sol car je ne parviens pas à me tenir correctement. La douleur est toujours présente et je grimace une fois que le garde me balance sur mon lit. Je reste sur le côté alors que le garde me retire les menottes puis j'entends la porte se fermer derrière moi. Il n'oublie pas de verrouiller comme le lui a indiqué Rajaar. Je me masse les poignets et me redresse tant bien que mal pour m'asseoir au bord du lit. J'attrape un paquet de mouchoir et en sort un pour tamponner sur ma lèvre douloureuse. Je ferme les yeux une seconde. Punaise, pourquoi fallait-il toujours que les journées commence bien et finissent aussi mal ?

Je soupire et passe ma langue sur ma blessure et grimace une nouvelle fois. Je relève mon t-shirt pour regarder les dégâts causés et constate qu'un hématome est en train d'apparaître. Génial... j'allais avoir de belles marques. Anya allait encore râler en me voyant, bien que je m'en fichais éperdument. Je suis une tête brûlée si elle veut un esclave sans trace, qu'elle prenne un toutou soumis. Je retire mon t-shirt puis m'avance vers le miroir présent posé vers le mur. Je me tourne sur le côté pour jeter un œil à mon reflet. Le résultat n'est pas très encourageant et très beau à voir. Fichu Prince. Je balance mon t-shirt que j'ai gardé dans la main et m'approche du bureau ou sont posés des livres. J'ai tellement les nerfs. Je balance tout sur le sol dans un accès de rage. Je me pose sur le lit et tire le drap sur moi, gardant le sarouel et je fixais le mur devant moi. Je ne sais pas combien de temps s'écoule mais je m'en fiche. Je reste immobile à fixer ce mur blanc. Je n'ai rien d'autre à faire... qu'attendre. Je réfléchis à ce qui s'était passé avec Rajaar. J'avais touché un point sensible, pour qu'il en vienne à réagir de façon si violente. Et encore, ce n'était pas grand chose. Je soupire une nouvelle fois et ferme les yeux un moment. Qu'avais-je fais ? Je ne sais pas vraiment. Que me reprochait-il au juste ? Sans doute, n'appréciait-il pas le fait que j'ai remarqué son changement de comportement... ce masque si parfait qui craquelait en ma présence. Et pourquoi ? Pourquoi avec moi, je voyais le masque presque tomber ? Pourquoi me montrerait-il à moi, son esclave ? Je ne méritais pas cette faveur. Pensait-il que je n'avais pas remarqué et donc il l'avait mal pris que je l'évoque tout à l'heure ? Mon cerveau n'arrête pas de gamberger et je suis incapable de trouver le sommeil. Surtout que je commence à songer que je ne comprends toujours pas le fait que je sois attiré par lui... que j'aime coucher avec lui. Que mon corps réclame le sien. C'était impensable, d'apprécier et pourtant, c'était bien le cas.

Le temps file et je me retrouve vite dans la pénombre. Je n'ai pas bougé depuis que je suis arrivé. Je suis toujours dos à la porte, le regard fixé devant moi en direction du mur que je ne distingue plus vraiment vu l'obscurité qu'il fait désormais. Je n'ai pas envie de bouger. J'entends alors du bruit... une clé dans la serrure. Je reste toujours dans la même position. Puis, je sens Rajaar derrière moi qui se faufile puis ses mains sur moi. Je ne bronche pas et ne réagit pas. C'est alors qu'il finit par m'embrasser et je sens l'odeur d'alcool, de whisky qui l'imprègne. Il a bu ce qui n'est pas forcément un bon signe... je ne sais pas. Malgré toute ma colère envers lui, je ne résiste pas à son baiser et prolonge furtivement avant de le repousser. - Laisse-moi, je ne suis pas en état, dis-je. Ce qui est un peu vrai quelque part... la douleur des hématomes étaient encore bien présente et j'étais furieux après lui qu'il m'ait frappé de cette manière bien que je l'avais cherché. Je n'étais pas vraiment d'humeur. J'étais encore furieux contre lui. Je sais parfaitement que Rajaar fera ce qu'il a envie, consentant ou non. Mais, il n'insiste pas, chose un peu surprenante. Sa caresse me fait frisonner et je sens son front contre ma nuque. Le silence est pesant. Rajaar finit par rompre celui-ci alors qu'il semble se confier... - Mon père est mort quand j'avais douze ans, assassiné. J'ai voulu apprendre la médecine parce que c'était important de protéger la vie. On m'a toujours dit combien est précieux la vie. A peine atteint la majorité, on m'a annoncé que j'allais me marier. Au départ, ça devait être avec avec ma meilleure amie d'enfance mais en fin de compte on m'a donné à une sinistre inconnue quelques années après. Je n'ai jamais rien ressenti à son égard et je ne me suis même pas aperçu. Je suis surpris qu'il évoque son passé. Je l'écoute en silence le laissant vider son sac. A priori, il en a besoin. Et l'alcool doit aider aussi. Je garde les yeux fixés devant moi ne sachant pas vraiment quoi dire. Rajaar porte sur ses épaules un fardeau. Je sens sa main qui glisse sur ma peau et j'en ai des frissons. Son baiser semble brûlant et réveille la flamme dans mon âme mais je ne bouge toujours pas. Rajaar finit par poursuivre et je me mords la lèvre, mal à l'aise. Je suis désolé pour lui. Il n'a pas vécu des choses très facile. Je sens une larme dans mon cou puis un autre baiser de sa part. -Tu n'es pas responsable Rajaar, murmurais-je au bout d'un moment. - Tu dois faire ton deuil. Et cessez de te rendre coupable... tu n'es pas responsable de sa mort, de leur mort. Et tu dois avancer et arrêtez de culpabiliser sur ce qui s'est passé. La vie est injuste et mal foutue. Je suis sincèrement désolé que tu aies perdu ton père si jeune et que cela ait impliqué que tu dois jouer un rôle que tu ne veux pas. J'imagine que ça ne doit pas être de tout repos d'être Prince héritier. Je me doute bien que tu dois avoir une certaine image et que tu as des obligations qui te pèse. Tu n'as pas choisi cette vie, tout comme ce mariage... je ne le comprends pas vraiment non plus. Mais, visiblement c'est en quelque sorte normal dans votre monde. Monde à part... mais tu ne dois pas te rendre malade et responsable de la mort de ta défunte femme. N'importe qui à ta place aurait fait la même chose, surtout si tu ne l'aimais pas. On ne devrait pas obliger deux personnes à se marier surtout sans amour. La conception du mariage n'est pas du tout ainsi. Dans un sens, je le comprends bien... mon père avait essayé de me forcer à me marier avec certaines prétendantes, tellement désespéré de me voir célibataire alors que j'approchais de la trentaine. -Et les mots tu ne les a pas prononcés parce que tu ne pouvais pas. Tu ne peux pas prononcer quelque chose qui n'est pas là, qui n'est pas réel. La main de Rajaar parcourt ma peau au hasard, tendrement. Il dépose un baiser dans ma nuque, chaud, à peine appuyé.

Je ferme les yeux au paroles de Siobhan qui résonne dans mon crâne et hume son odeur avant de reprendre : - Elle m'aimait au point de grimper sur un cheval avec quelques hommes pour me rejoindre dans le désert alors que j'étais coincé dans une tempête de sable. Elle est morte. Elle et notre bébé qu'elle portait dans son ventre, avalée par le vent et le sable. Tout ça, parce que j'étais aveugle et trop fier. J'aurais dû être à ses côtés ce jour-là, j'aurais dû prendre soin d'elle au lieu de la négliger comme je l'ai fait. J'aurais dû lui dire les mots qu'elle attendait tant. Alors, peut-être que tout ça ne serait jamais arrivé. J'ai un rire nerveux avant de poursuivre. - Je suis juste un jeune con qui est fatigué d'être Prince. Et un lâche qui préfère pourtant détruire tout ce qui lui est cher simplement pour la gloire de son nom et pour faire plaisir à sa famille. Tu veux savoir pourquoi je t'ai pas fait plus de mal au Donjon ? Tu veux savoir pourquoi je me comporte comme un idiot depuis quelque temps et pourquoi je t'ai frappé quand tu as essayé de comprendre ? Je me retrouvais en face de Rajaar car il me fit tourner et je le laissais faire lorsqu'il glissa une main dans mes cheveux et son front se retrouva contre le mien. -Tu es loin d'être con Rajaar. Tu ne veux juste pas décevoir ta famille parce que tu as été élevé dans ce sens et il n'est pas facile de tourner le dos à sa famille surtout dans ton cas. Être Prince est délicat. J'ai moi-même tourné le dos à ce que désirait mon père. Je sais un peu ce que tu traverses. C'est un peu semblable. Il me parle soudainement du Donjon et si je veux savoir la raison pour laquelle il n'avait pas été violent comme je me l'étais imaginé et pourquoi il se comportait comme un idiot envers moi depuis quelques temps et pourquoi il m'avait frappé tout à l'heure en cherchant à savoir. Je déglutis et bizarrement, j'ai l'impression que mon cœur a cessé de battre. Je redoute un peu la suite... je ne sais pas si je suis prêt à savoir la vraie raison dans le fond... Je me retrouve la tête entre ses mains. J'attends qu'il poursuive et j'ai l'impression que le temps s'est arrêté. Et là... c'est un Tsunami qui s'abat sur ma personne. -C'est parce que je t'aime, espèce de crétin. Mon cerveau semble déconnecté de la réalité. Bordel ! Je suis incapable de dire quoi que ce soit... il poursuit que je l'aimais également mais que je ne parvenais pas à le voir. Et cela expliquait pourquoi j'aimais ce qu'il faisait et le fait de ne pas avoir supporter l'idée qu'il m'ignore et saute Anaïs. - Je t'aime, merde... Je suis juste sous le choc. Je ne réalise pas ce qui se passe... Rajaar qui me disait Je t'aime. C'était impensable... impossible. Je devais sûrement être en train de rêver.

Le Prince m'embrasse à pleine bouche et je prolongeais son baiser car j'aimais tellement quand il m'embrassait de cette façon et que je ne parvenais jamais à résister. Je sens son corps contre moi et le mien réagit vivement à son contact. Je glisse mes mains dans son dos puis plaque celles-ci sur ses fesses. Je sens l'air me manquer et rompt le baiser afin de reprendre mon souffle. Je réalise à peine ce qui se passe. Rajaar venait tout bonnement de m'avouer ses sentiments envers moi. C'était juste impensable que ça soit réel. L'alcool avait délié sa langue. Je ne sais plus quoi dire. C'est le chaos total dans mon esprit. Je ne sais plus ou j'en suis puis je réfléchis à ses paroles. Avais-je des sentiments à son égard qui justifieraient... je crains qu'il n'ait raison. Je ne cessais de penser à lui, à longueur de journée... j'aimais le fait qu'il m'embrasse comme il venait de le faire. J'aimais sentir son corps contre le mien. J'hume son odeur mélangée à celle du Whisky. Je me sens enivré et je plonge à nouveau sur ses lèvres, ma langue dansant avec la sienne. Je n'arrive pas à résister à l'envie de le posséder encore et toujours. Et cela me fait flipper. Je ne pouvais pas aimer celui qui me maltraitait et qui me privait de ma liberté... J'embrassais Rajaar avec passion et envie. Je passais mes mains le long de son corps, incapable de résister à mes pulsions. Une main se glissa sur son torse vu que sa chemise était ouverte. Je sais que je ne devrais pas me sentir bien à cet instant. Avouer ses sentiments à mon égard... c'était juste hallucinant, j'ai l'impression que je rêve et qu'il me l'avoue me fait réaliser combien il avait sans doute raison à mon sujet. Peut-être bien que c'était réciproque. Sinon, pourquoi avais-je tant envie d'être avec lui ? Pourquoi, je n'aimais pas l'idée qu'il soit avec Anaïs? Et l'idée qu'il se marie me travaillait ces derniers temps. Je ne voulais pas que cela arrive, mais je ne pouvais rien faire. Je n'étais qu'un fichu esclave ici. Je n'avais aucun droit et surtout pas le droit d'aimer un Prince. Je me recule subitement en réalisant la chose. -Non... punaise . Je panique à cette idée. Je suis amoureux ? Non. Pas ça... ce n'est pas ce qui allait arranger ma situation actuelle.

- Rajaar tu as trop bu. C'est vraiment pas une brillante idée. Bon sang, pourquoi tu m'as dis ça.. Je me sens perdu. -Tu es destiné à une... autre. Cela me tue de prononcer ces mots. -Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée de me dévoiler tes sentiments. Ça ne fait que compliquer la situation. Savoir ce que tu ressens, je suis censé faire comment par la suite ? Je soupire et il a raison également sur le fait qu'il ne pourrait pas m'arracher à cette vie minable d'esclave. Je déglutis et baisse les yeux lorsqu'il évoque le mariage. Je grimace en entendant le prénom de la Princesse. - Sérieux, pourquoi elle ? - Anya et moi, on a un peu grandi ensemble, tu sais. Je l'aime beaucoup. C'est la meilleure épouse que je puisse espérer, mais je ne m'attends pas à ce que tu le comprennes ou à ce que tu l'acceptes. Les gens ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être. Tu le sais mieux que personne. Je ne la porte pas dans mon cœur celle-là. D'ailleurs, je me retiens de lui dire ce que je pense. Je ne me fais pas à cette idée. Je suis jaloux... oui, je le reconnais. Pis, une sale gamine capricieuse qui n'a rien de commun avec Rajaar. Et, savoir que c'était elle, me brisait vraiment le coeur. Je ne supportais pas du tout l'idée qu'il soit obligé de l'épouser. -A vrai dire, je ne préfère pas dire ce que je pense. Ce n'est pas nécessaire et je ne suis pas là pour donner mon avis. Mais, jouer les bons chiens obéissants. -Je sais sauf que la capricieuse en soi me tape sur les nerfs, dis-je, en haussant les épaules. Qu'il l'épouse, n'est pas dérangeant au final. Ce que je redoute, c'est l'issue. Rajaar partirait après le mariage et je me retrouverais ici à ruminer sur mon sort et à devoir servir d'autres personnes avec mon corps. Et cela était juste impensable pour moi. Être en sa présence me permettait de tenir. Bon sang, cela me fait tellement mal de réaliser tout cela ce soir. Je déglutis et je finis par me dire qu'il faut mettre tout cela de côté. Au moins cette nuit. -Te prendre une cuite est la dernière chose à faire pour oublier..soufflais-je. Je passe une main sur mon visage et oublier... à vrai dire ce n'était pas prêt d'arriver. Je ne pouvais pas oublier le reste comme le fait que ce soir je n'arriverais pas à oublier ce que venait de me dire le Prince. -Le seul remords que j'ai actuellement... c'est d'avoir eu peur la première fois, confessais-je. Parce que si j'avais laissé faire, peut-être qu'il ne m'aurait pas fait si mal et que j'aurais un souvenir plus agréable que ce qui s'était produit. Et il a raison... demain, la réalité frapperait à nouveau. Il serait le Prince Rajaar El Azadi et moi, juste un esclave parmi tant d'autres. Mon cœur se serre à cette pensée. -Je n'aime pas t'entendre dire cela, murmurais-je, lorsqu'il dit que ce serait sans doute pour la dernière fois. Je ne préfère ne pas y songer. -D'ailleurs, ne pensons pas au fait que ça puisse être la dernière fois parce que je crois que je vais vraiment devenir fou. Ne plus avoir de moment comme celui-ci avec lui.. Cela me manquerait tellement mais je dois me faire une raison. Nous ne pouvons pas être ensemble, nous ne pouvons pas être nous même. Et de toute manière, je n'étais pas son esclave à proprement parler. Si le propriétaire exigeait ma présence vers lui ou si un client déisirait me louer, je ne pourrais pas m'y opposer, tout comme Rajaar. Je passe une main le long de sa joue doucement. Rajaar se retrouva alors au-dessus de ma personne et je croisais son regard. Je l'observe qui retire ses vêtements et je sens mon corps réagir à cette si belle vision qui s'offre devant moi. Je soulève mon bassin lorsqu'il vient s'occuper de moi et me retrouve vite nu, à égalité. Ses lèvres se retrouvent vite sur les miennes et je savoure son baiser glissant ma langue sur la sienne alors que Rajaar s'enfonce dans mon antre avec lenteur et tellement de douceur.

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