Toujours écrit pour « À chacun son histoire » et avec le même Cupidon :

Mon ange,
Dans la pénombre, tu remues le matelas en bougeant, ta chaleur se rapproche, puis ta main s’aventure sous la couette et viens caresser gentiment toute la surface de mon buste. À chaque caresse, je sens un petit choc bienfaisant d’électricité qui fait trembler mon corps de plaisir. De mon côté, je m’accroche des deux mains autour de ton corps et le resserre contre moi pour sentir la douceur de ta peau et aussi augmenter la pression de ton squelette sur le mien, ce qui agit tel un baume salvateur sur ma carcasse. Ah, depuis le temps que j’espérai ce moment !

Nos respirations, suivant nos baisers et tendres émois, sont plus ou moins saccadées… et puis ton souffle atterrissant en rythme dans mon cou est rassurant, relaxant… hypnotisant… il m’apporte une apaisante félicitée, attendue depuis longtemps. Et puis…

Et puis ma mère qui gueule dans les escaliers, brusque réveil qui me ramène à la dure réalité.

Putain, j’ai de nouveau enfoutré l’oreiller… c’est frustrant d’être amoureux à quatorze ans !!!

Alors ? Valentine ou Valentin…