19. Trouver ses repères
19. Trouver ses repères
Gaétan et Madison prirent l’habitude de dormir ensemble, au point que Gaétan lui proposa de tester un lit deux places gonflable « pour voir ».
Il le ramena et les deux trouvèrent cela bien plus confortable, même s’ils restaient toujours collés l’un à l’autre pour s’endormir.
Les jours passants, ils se dévoilèrent doucement, mutuellement, tout en s’autorisant aussi de plus en plus d’accès au corps de l’autre.
Madison lui expliqua sommairement son expérience en matière de sexualité. Lorsqu’elle pleura après avoir détaillé sa « première fois » ainsi que l’image mitigée et plutôt négative qu’elle gardait de la sexualité en général, Gaétan la serra dans ses bras et la consola.
De son côté, il lui expliqua qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience, mais qu’il avait envie de passer ce cap-là avec elle.
— J’ai envie de le faire avec toi Mady, pour moi, parce que je me sens bien avec toi, mais aussi parce que j’ai envie de te faire du bien, de te donner du plaisir, comme quand on se caresse.
Madison soupira doucement,
— Ça me tente aussi Gaétan, je… Tu es tellement patient avec moi.
— Non, je te respecte, d’abord et avant tout Madi, ton ex, il a abusé de toi. Moi j’ai envie de te faire l’amour, de te donner du plaisir… Pas de me servir de toi. Je veux que tu aies envie de faire l’amour avec moi, que tu aies du plaisir avec moi.
Elle eut un demi-sourire, il lui demanda,
— Quoi ?
— Le plaisir… Je n’en ai jamais eu avec Nicolas, sauf quand il prenait le temps de me caresser et encore, souvent, il s’arrêtait juste au bon moment pour moi… Mais avec toi, j’aime quand tu me touches,… Tu sais…
Il rigola contre elle,
— En bas ?
— Oui, ça, j’aime bien… Je ne sais pas si c’est ça l’orgasme, mais c’est bon.
— Je ne sais pas non plus, mais je vois bien que tu aimes… Et ça me plaît, parce que je vois que ça te donne du plaisir. Et j’aime te donner du plaisir
— Et toi, tu aimes quand je te masse ton engin ?
— J’adore, surtout lorsque tu es agenouillée devant moi, quand tu le fais… Je vois tes seins, je te vois faire et je vois ton sourire.
Il se tut puis rajouta,
— Et puis, tu le fais super bien, je crois que tu es douée pour ça…
Elle rougit du compliment.
— Mais, tu sais, je regarde comment tu réagis, ça m’oriente. N’hésite pas à me dire si tu veux autre chose ou si je dois y aller plus fort.
— T’inquiète, je te le dirais, mais toi aussi, n’hésites pas hein !
Il roula sur elle, l’emprisonnant sous lui, en lui embrassant le cou.
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