L’histoire n’est pas finie.

Que deviendra Émilie ? Qui est donc cette fameuse Manon qui obsède tant l’abbé ?

Vous retrouverez Émilie et notre homme d’église dans le second tome de mon roman Maélie. Au départ, je souhaitais insérer les chapitres d’Émilie et ceux de Maélie dans la même œuvre, mais l’ambiance des deux histoires étant différente, je les ai séparés et écris cette nouvelle.

Celle-ci est inspirée par Moi, boy, le récit autobiographique de l’enfance de Roald Dahl. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, cet auteur a publié de nombreux romans pour la jeunesse, notamment Charlie et la chocolaterie, Le bon gros géant et Sacrées sorcières, dont vous avez probablement vu les adaptations cinématographiques.

L’odieux curé de cette histoire est également inspiré par le directeur de l’école dans laquelle Roald Dahl a passé une partie de sa scolarité. Comme Émilie, Roald a été accusé à tort de mentir et battu violemment pour cette raison. De son côté, le directeur a fini par devenir archevêque de Canterbury et a participé au couronnement de la reine d’Angleterre. C’est au contact de cet homme que Roald Dahl a développé un regard fort critique vis-à-vis de la religion.

De nos jours, les châtiments corporels en tant que pratique éducative envers les enfants et les adolescents sont malheureusement encore très répandus dans le monde. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le nombre d’enfants confrontés à des violences physiques, sexuelles ou psychologiques s’élève à un milliard.