Note d'auteur:

Avant toute chose, bonne année à tous (en retard':D), je vous souhaite plein de bonnes choses pour cette nouvelle année!

Désolé pour ce long moment où je n'ai rien posté, j'ai eu le covid et le syndrome de la page blanche juste après donc un peu compliqué. Mais je reviens avec la suite de cette histoire qui est toujours un plaisir à faire partager!

Sur ce, bonne lecture!

-Oui allô mademoiselle Thomas, c’est le commandant de police, vous vous souvenez ? Je n’arrive pas à très bien entendre avec tout ce brouhaha d’élèves. Je me rends donc dehors, c’est tout de suite plus calme. Nous sommes près du chêne. Vincent est toujours derrière moi, nous sommes tous les deux collés comme cul et chemises maintenant !

-Oui, je vous entends mieux maintenant ! Qu’est-ce qu’il y a ? Je réponds.

-C’est délicat… Avec les aveux de monsieur Lecerf, le juge a fixé la date du procès. Je suis soulagée, mais j’entends que la phrase n’est pas finit.

-Oui et ? Dis-je.

-Il a retiré ses aveux, il ni tout en bloc à présent. C’est votre parole contre la sienne. La date a donc été repoussée, on va vous envoyer une convocation. Ca va aller ? Me demande-t-il, je suis sous le choc. Il ni tout encore une fois ? Je bégaye.

-Euh… oui, oui.. merci, au revoir. Dis-je en raccrochant. Vincent me regarde de ses yeux demandeurs. Je n’ai pas le temps de répondre qu’une douleur au bas du dos me paralyse.

Je n’ai pas le temps de répondre qu’une douleur au bas du dos me paralyse. Mon téléphone tombe par terre, je m’assois sur le banc, douloureusement.

-Adèle ca va ??? Me demande-t-il, paniqué. Tu, tu vas pas accouché ici ?! La douleur se calme, me laissant un peu de temps pour parler.

-T’inquiète, c’est… c’est des contractions de Braxton X. Dis-je entre deux contractions.

-Des contractions de quoi ?

-C’est juste des essais pour me préparer au vrai accouchement. Je lui explique, la douleur s’atténue un peu, avant de disparaître complètement.

-Et, et on fait quoi maintenant ???

-On attend, ça se calme. T’inquiètes pas, je gère. Je le rassure, il est complètement affolé. Je décolle ma main de mon dos et récupère mon téléphone. Ca y est s’est finit. Je lui dis.

-Tu m’as fait flippé ! Me dit-il.

-Ca arrive des fois.

-C’est l’appel c’est ça ?

-Il, il a tout changé… il ni tout en bloc… Le procès, tout ça, s’est repoussé. Dis-je tristement.

-Eh oh, ca va aller ok, faut pas que ça recommence, tu me refais pas un coup pareil ! Je lui sourit, il me sourit. Je me sens rassurée. La sonnerie sonne.

-Tu dois rentrer chez toi. Me dit-il, je conteste mais il n’a peut-être pas tord. Il me l’ordonne des yeux, j’accepte, prends mon sac et vais à la vie scolaire. Il me fait un signe de la main, je fais de même, il est rassuré que je parte. C’est mieux ainsi. Arrivée à la vie scolaire je sors mon carnet.

-Bonjour, c’est pour quoi ? Me demande un surveillant.

-Je me sens pas très bien, il faudrait que je rentre chez moi.

-Ah oui ? Donne moi ton carnet. Me dit-il d’un ton douteux. Lorsqu’il voit mon prénom, son doute disparait, il fait un mots sans rechigner et me laisse partir. Je rentre chez moi et m’endors dans mon lit. Cette journée a été exténuante. Je m’endors comme un bébé. Le lendemain, je suis d’aplomb ! La journée passe, Vincent est content de me revoir au lycée, il m’a envoyé les cours d’hier. Toutes ces blessures ont disparues, il est bien.

Les jours passent, tous les mêmes j’ai l’impression. Nous sommes déjà fin mai, ça passe si vite ! On est vendredi 25 mai, ça fait huit mois exactement. C’est aujourd’hui aussi que j’ai reçue la convocation, le procès aura lieu lundi 16 aout. Mon avocate m’a recontacter pour me prévenir, nous échangeons beaucoup ces derniers temps. Je suis en cours lorsque l’on toque à la porte. La personne ouvre, c’est un surveillant.

-Bonjour, je viens chercher Adèle Thomas. Demande-t-il, je me lève, prends mon carnet et le suit. Il m’emmène vers le bureau du directeur puis toque à sa porte avant de l’ouvrir.

-Bonjour, monsieur. Dit-il poliment au directeur, il me laisse entrer puis referme la porte derrière moi. ‘’Bonjour’’ dis-je avec un petit air demandeur. Le directeur lâche son clavier, me salue et m’invite à m’asseoir. Je m’exécute.

-Bonjour mademoiselle Thomas, vous allez bien ?

-Euh oui, oui. Dis-je dubitative.

-Bien, je vous ais fait venir car nous devons parler de votre fin d’année scolaire. Menant bientôt cette grossesse à terme… je pense qu’il serait mieux pour vous de ne pas venir au lycée, ce dernier mois. Ce n’est pas contre vous bien sûr, on vous laisse le choix, mais pour votre santé et celle de cet enfant, il serait plus sage de rester chez vous, tranquille, éloignée de tous ces commérages qui doivent surement vous stressez énormément. J’incline légèrement la tête, peut-être que ce serait mieux… mais peut-être que ce ne le serait pas.

-Monsieur, c’est très gentil de prendre soin de ça, mais je pense que j’arrêtais quand je déciderais. Pour l’instant, je suis bien ici, je suis les cours comme il faut, tout va bien… Je pense que ce serait dommage de m’arrêter là.

-Oui, bien sûr, c’est compréhensible. Mais réfléchissez tout de même, ne jouez pas avec vos nerfs, c’est mauvais. Me dit-il. Je le salue, quitte ce bureau et rentre dans ma salle de classe. Peut-être a t-il raison ? Je devrais peut-être faire une pause, quitter ce monde de commérages… Est-ce je devrais rentrer chez moi, mener à terme cette grossesse et revenir ? Dans les deux cas, je ne serais plus une lycéenne, j’aurais donné la vie… La professeur me rappelle à l’ordre en voyant ma tête pensive qui ne suit pas un mots de ce qu’elle dit. Je l’écoute mais garde ces questions dans un coin de ma tête. La sonnerie sonne, Vincent me rejoins à l’extérieur de la salle.

-Ba alors ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Me demande-t-il.