Épilogue

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ÉPILOGUE

03 NOVEMBRE 2017

— Ça y est ! m’exclamai-je en courant à l’intérieur de notre appartement. Regarde Maxime, je suis officiellement une citoyenne française.

Je brandissais fièrement ma première carte d’identité et je sautillais de joie.

— Félicitations ! Tu vas enfin pouvoir travailler légalement pour le gouvernement, se moqua-t-il.

— Tu vas enfin pouvoir me demander en mariage ! Vu que tu ne peux pas te passer de moi.

— Je te signale que je peux me passer de toi quand j’en ai envie.

— Alors pourquoi tu m’as appelé tous les jours quand j’étais en mission en Allemagne ?

— J’avais peur de te manquer. Tu es si sensible, je ne voulais pas que tu sois malheureuse. Je m’en serais voulu.

Mon téléphone sonna dans la cuisine, et je me précipitais dessus, non sans lui donner un coup de coude dans les côtes en passant à côté. Il rit joyeusement en s’asseyant confortablement dans le canapé.

— Salut mon éternelle préférée ! me lança une voix dans le téléphone.

— Salut Juliette, répondis-je, amusée.

— J’espère que je n’interromps pas un moment torride entre ton nouveau colocataire et toi ?

— Tu adorerais que ce soit le cas, hein ?

— Oui !

— Tu m’appelais pour quelque chose ?

— Oui, samedi, on fait une soirée avec Chris. Vous voulez venir ?

Je soupirais. Le nouveau copain de Juliette faisait des soirées toutes les semaines.

— Je demande à Maxime. Mochété ! appelai-je.

— Tu parles à qui là ? demanda-t-il en riant.

— Ça te dit de venir à la soirée de Juliette samedi ?

— Ouais, pourquoi pas.

— Désolée, il n’a pas envie de sortir ce week-end…

— Je l’ai entendu, Emma !

Je jurais tout bas et Maxime rit de plus belle.

— À samedi ! s’exclama-t-elle en raccrochant avant que je n’aie eu le temps de refuser.

Je posais mon téléphone sur la table basse et me laissais tomber sur le canapé à côté de Maxime, qui passa son bras autour de mes épaules.

— Emma ? appela-t-il après un moment.

— Oui ?

— Je viens de penser à quelque chose. Si jamais on se mariait, on devrait passer toute notre vie ensemble. C’est le principe du mariage.

— Si on veut, dis-je, ne voyant pas où il voulait en venir.

— Vu qu’on est immortel, ça veut dire qu’on devra passer l’éternité ensemble ?

Un petit sourire étira mes lèvres.

— Même pas en rêve.

— Le cauchemar.

Je levais la tête vers lui pour le regarder tendrement dans les yeux.

— Je te déteste.

— Moi aussi, répondit-il en m’embrassant.

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