Que ma peine
Une minute de lecture
Que ma peine se dilue emportée par les vagues,
Que ma passion s’échoue sur tes larmes.
Que tu deviennes une digue
Pour que la douleur que tu lis dans mes yeux
Te violente sans cesse,
Et te rappelle à l’incandescence que furent nos deux êtres intrépides.
Un souvenir se profile de toi, magique.
Ce qu’on aurait pu vivre, ferme les yeux et imagine.
Ouvre-les ensuite, et regarde-moi.
Ne suis-je pas si sublime…
Tu me souris et me dis que je reste inchangée dans ma folie.
Que la beauté de jour en jour m'illumine et s'amplifie.
Et pourtant,
Dans tes mains, je reste invincible
et à tes yeux toujours invisible.
Anime-toi donc de ce qui peut revivre.
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