Mes mots te bercent de tendresse et d'affection.
Ça fait longtemps que tu n'as pas ressenti un si bel excès d'attention.
Tu aimes ma compagnie pour cette nuit et toutes celles qui vont suivre.
Tu bois mes paroles comme si j'étais devenue ton oasis.
Elles inondent ton coeur trop aride d'une passion doucereuse et magique.
Il y a dans nos rencontres physiques et distantes un grain de folie et d'envie qui grandit.
On le sait, on le sent mais on n'ose pas encore se l'avouer.
Il est bien trop tôt, apprenons à nous connaître avant de nous lancer.
Au moment de partir,
Tu me pries de rester.
Je vois bien que ni toi ni moi ne souhaitons cet adieu hâtif.
Tu me dis que c'est compliqué, que notre histoire va peur être nous faire souffrir...
Qu'il vaudrait mieux s'arrêter tant que rien n'est fait.
Je réponds que ça n'est pas ce que je désire ni ce que tu désires.
Tu aquièces à ces mots teintés de franchise.
On se tait un long moment au point d'écouter nos respirations respectives et on les voit embuer les vitres du véhicule où nous sommes confinés.
Les vitres sont brouillés, les passants nous ignorent. Je me sens en sécurité.
Enfin un espace d'intimité.
Nos respirations se font de plus en plus saccadées.
Le silence est long et retentissant de désir contenu.
Je m'apprête à partir et je te souries timidement, quand tu me retiens par le bras pour me dire de rester encore. Tu commences par me faire un speech sur l'évolution de notre histoire et que ça t'a l'air compliqué.
Je te coupe la parole et t'impose de m'embrasser. Fais-le donc j'en ai envie...
Tu rougis, tes yeux me dévorent et tes lèvres s'impatientent de le faire aussi.