Tulututu
Je n'ai rien lu depuis un moment, je n'ai rien publié non plus. Pas par manque d'inspiration, non. j'ai un pamphlet sur le temps, la consultation tardive du docteur et un juge mécontent. Pourtant, le fait est que je ne fais rien. C'est embêtant, mais cette fois pourquoi ne pas exprimer ces sentiments autrement ?
Hum hum. J'y suis, je ne ferai pas volt-face. J'écris avec mes tripes, pas pour plaire à la masse, des critiques je me nourris pour bâtir mon palace. Un processus d'écriture anxiolytique pour contrer le serpent de mes pensées qui sans cesse prêche ses bassesses insensées, plongeant mon esprit dans d'insondables tourments. Longtemps combattu, un temps accepté, je m'y suis presque attaché comme l'aurait fait Stockholm. Mais cette rage incontrôlable, manipulatrice, destructrice de courage m'empêche de tourner la page. Mon caractère affable, une étiquette de faible. Ha, mais je ne dors pas ! névrosé, mes fixations me tiennent en éveil jusqu'à ce que j'atteigne ma destination.
Donc autant te dire que quiconque se met sur mon chemin le fera en vain, je ne réponds plus de rien, c'est au bord du ravin que j'atteins le summum et tel un opossum, je bondis, je mords et je ne lâche pas, je ne le cache pas. Si je t'ai dans le collimateur, que tu as déclenché ma fureur, je t'anéantis. Armateur d'une insurmontable flotte, je procède avec une précision chirurgicale, laissant pourrir ta carcasse nécrosée aux chacals. Ne pense pas pouvoir contrôler mon destin, je le tiens en laisse comme un chien et jamais tu ne me verras aux abois.
Pour laisser mon empreinte, je suis prêt à tout et j'userai de tous mes atouts afin que d'autres empruntent mon sentier. Tantôt vaux rien, aujourd'hui, je me sens divin, je sens que ça vient ! L'inspiration. J'inspire un grand coup. Demi Dieu, je vise les cieux avec la force d'Héraclès et la vitesse d'Hermes. J'ignore Son Altesse, m'empare du trône en un éclair puis trace mes lettres de noblesse.
Si j'écris un mauvais texte, c'est que c'est volontaire. Après quelques relectures, son contenu s'éclaire. Pour certains, ils peuvent s'avérer complexes, mais...
Je suis hilare, tant d'arrogance pour un gosse que j'ai vu grandir et évoluer. J'ai suivi toutes les étapes de ta vie, je connais tes peurs et tes envies. Laisse-moi te montrer petit ignare, pourquoi je suis et serai toujours la raison de tes escarres.
Tu sais comme j'aime creuser. J'use d'une faux, moins légère que la tienne et je perce ton bateau. C'est inéluctable, tu plonges et l'éponge se noie. Encore, j'abuse de ton esprit et tu vois tout en noir jusqu'à en boire la tasse. Inutile de lutter, tes pensées ne sont pas arrimées, tu vas bientôt exploser et aucune rime ne pourras te sauver haha. Tu ne pourras te délasser, tu connais le processus. Après le soleil vient l'averse. La pluie se déverse dans ton cerveau comme mille aiguilles, tu te tords comme une anguille. Sa grouille et je marche sur la fourmilière.
Ce n'est pas fini. Ta décadence ? Fruit de ton enfance. Tes réussites ? Une chance insolente. Tu as pris de mauvaises habitudes jusqu'à te complaire dans la solitude et maintenant, tu te délestes et cherches à te faire aider du céleste, mais tout ceci est illusoire et la pléthore de métaphore n'éclipse pas la fausse pudeur dont tu t'enlises. Tu es captif des récits introspectifs, ils nourrissent ton ego. Besoin d'attention ? Tu te livres, ton esprit est divisé, mais tu n'as pas de facteur. Tu n'es pas à la hauteur donc avant de te lancer dans une joute avec moi, tu ferais mieux d'y réfléchir à deux fois.
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