Chapitre 46 : Sauvages contre barbares

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La première gozbum s’écrasa au pied des remparts. La déflagration s’éleva au-delà des bois morts, offrant à la forêt son feu d’artifice. 

Les éclaireurs rapides, agiles et endurants débutèrent leur ascension sur le mont de la Grande Verte, ceinturé une demi-lieue en amont par les fortifications de la tribu Zhivän. Certains furetaient au sol quand d’autres cabriolaient de branche en branche. Ils répondaient aux cris des sauvages par des vocalises stridentes. 

Après avoir essuyé l’échec de sa mission, Hiel tenait une chance de se rattraper en menant les sentinelles au front.  

Derrière ces cinquante guerriers prêts à échanger les premières passes d’armes, une centaine d’hommes et femmes avançaient par groupes compacts de vingt. Les Meid’Dönz commandaient les troupes les plus avancées, pendant que les Dönz guettaient à l’arrière-garde – Hormis Malaz et sa phalange, qui devançait les rangs voisins, impatients de se mêler à la lutte –. 

Enfin, les trois chars s’acheminaient en tronçonnant la végétation de leurs rotors installés à bâbord. Le reste de l’armée avançait prudemment à leur côté, inspectant les hauteurs à l’affût d’une chute de tronc ou de grosse branche. 

À bord de l’un d’eux, Shrïn observait le champ de bataille qui se dessinait : les Zhivänz allaient les cueillir dans une position privilégiée, ils étaient plus nombreux, même si bien moins équipés.

Le portail le plus au sud s’ouvrit à son tour, alors que les premières hordes allaient bientôt s’entrechoquer.

« Bientôt », annonça Ryzmo. Le stratège s’affairait à schématiser la bataille sur un plateau de gozdanz[1]. Des petites sculptures, de couleurs et formes différentes, représentaient dans ses pensées les forces armées de chaque camp. La veille, il avait soigneusement crayonné les contours de la montagne et y déposait maintenant ses pions selon les mouvements qu’il pouvait observer : deux blocs allaient débuter les réjouissances. « Maintenant », dit-il d’un ton sec.

« Gozbum, faya !! », brailla le Deikh Shrïn Nemara à l’arrière du char. 

Le solide Dön Zhykski commanda à sa garde d’activer la baliste. Sa fille, la Stattova, tira de toutes ses forces sur le levier de la baliste, tendant la corde qui déclencherait le tir. Son jumeau embrasa la mèche d’une torche sous le regard des autres guerriers. 

Le paquet explosif, aussi imposant qu’un bataillon réuni, s’éleva dans la nuit orageuse, dépassa la ligne de front des éclaireurs et s’écrasa à quelques embranchements seulement de la troupe zhivän. 

Un arbre ancien et majestueux s'illumina de flammes devant les sauvages, bloqués dans leur descente punitive.

– Comptons maintenant sur nos généraux, conclut Ryzmo, placide. 

– Dans ce cas, je te laisse le char.

Le Meid’Deikh Urka et le conducteur du char relevèrent la tête vers Shrïn. Ce dernier ouvrit le coffre à l’arrière du poste de commande et empoigna son cyberponneur. 

– Tu comptes rejoindre le front ? questionna le stratège.

Arme à l’épaule, Shrïn s’avança près de la bordure. 

– Nous avions récupéré ce genre d’artefact pour qu’il puisse servir. Je compte montrer à mes hommes pourquoi je suis un Deikh.

Au loin, l’incendie s’étalait rapidement sur les remparts zhivänz, éclairant la canopée de nouvelles teintes sanguines.

***

Les cris de rage des troupes Zhivänz traversaient le mur de flammes.

Du haut de sa branche, Hiel se voûta un peu plus et tendit l’oreille. Petit et trapu, il se fondait dans cet environnement simiesque avec aisance. Ses sens développés lui permettaient de suivre des déplacements sans même les voir : les hurlements donnaient ainsi leur position. 

De grands et athlétiques félins, au poil court et noir, bondirent du sommet des arbres. Dans leur fuite, leurs ombres effleurèrent le chef des éclaireurs. Hiel sentit ces pumulgas[2] terrorisés en cette nuit de feu et de sang, mais ne se détourna pas de son objectif.

Les Zhivänz se rapprochaient du mur, compacts et unis.  

Alors Hiel donna le signal à ses hommes d’un sifflement puissant. 

La sentinelle fit ensuite glisser ses lunettes réfléchissantes sur son nez pointu et se jeta de son arbre pour rejoindre quatre des éclaireurs avazen. 

Lances ou arcs à la main, les groupuscules contournèrent les flammes pour cueillir les Zhivänz sur les flancs. Hiel s’empara de son arbalète personnelle, lui qui avait aussi des dons manuels pour construire armes et ustensiles de survie. L’odeur de la guerre lui rappelait son enfance sauvage et, alors qu’il accompagnait ses troupes dans ce dédale de feuilles mortes, de racines et de ronces à la merci de la course du feu, un sourire se dessina sur son visage. Sa dentition émoussée entre creusement charbon et tartre opalin renvoyait les lueurs des lucioles affolées.

Soudain, un sauvage sortit des flammes et s’élança vers les cinq Avazen. 

Hiel perdit aussitôt son sourire, surpris par la furtivité de l’ennemi. C’était la deuxième fois en un jour qu’il manquait d’attention. Cependant, il esquiva la charge et les machettes qui tentèrent de lui lacérer le buste et le ventre. 

Les éclaireurs l’encerclèrent. Le sauvage héla sa position à ses congénères. Des cornes de cerfal[3] lui servaient de casque et sa longue cape taillée dans l’abondante fourrure de la bête dissimulait ses lames. Les Avazen se jetèrent sur lui, lances en avant, mais le guerrier zhivän para les coups sans difficulté malgré le nombre de ses opposants. 

Hiel se recula et pointa son arbalète vers les flammes. Une première ombre s’agrandit et le chef des éclaireurs décocha sa flèche. 

L’ombre s’effondra en recevant le projectile, mais plusieurs autres apparurent dans son sillage.

Hiel siffla une nouvelle fois.  Il se tourna vers ses soldats. Deux d’entre eux étaient déjà à terre, un troisième trébucha sur une racine et reçut un puissant coup de hache à la gorge dans sa chute. Une gerbe de sang peignit le sol. Hiel décocha sa flèche en direction de l’assaillant, qui tomba à la renverse dans un râle de rage, son casque cornu perforé. 

Sa décision sauva le quatrième de ses hommes, qui acheva le Zhivän de plusieurs coups de lance rageurs, mais les autres sauvages en profitèrent pour sortir du mur de flamme. 

Ils étaient une vingtaine à s’élancer vers les deux couards. 

Hiel s’élançant vers le tronc derrière lui, décochant deux autres flèches pour repousser ses ennemis. Son compère fut à son tour encerclé et, bien moins tenace que l’homme-bête qu’il venait d’occire, fut submergé par une pluie de coups tranchants. 

Escaladant jusqu’aux hautes branches de l’arbre millénaire, Hiel entendit d’autres cris résonner le long de la ligne de front. À travers les feuillages, il percevait des scènes de batailles, alors qu’une nouvelle détonation annonçait l’enfer des gozbumz. 

Les Zhivänz semblaient forts et solidaires, mais la sentinelle gardait confiance.

Un bruit de branche cassée lui indiqua l’ascension d’un ennemi. Hiel fit le tour du tronc et pointa son arbalète sur le sauvage qui n’était plus qu’à quelques pieds de lui. « All’nez ga tottèn ![4] », gronda ce dernier, montrant sa tête peinte de boue et tatouée de signes tribaux. Le chef des éclaireurs appuya sur la gâchette et la flèche se logea entre ses deux yeux. « Deivaten stoyâ[5] », lui répondit-il de sa voix étouffée alors que le cadavre du sauvage se décrochait de l’arbre. 

***

Le Dön Malaz trépignait d’impatience, alors que sa troupe traversait un petit bras d’eau accidenté de gros cailloux. Il exhorta les vingt guerriers sous ses ordres à presser le pas. En plongeant le regard dans les bois en amont, à quelques pans d’arbres de là, il put observer des bribes d’affrontements. Il comprit rapidement la difficulté des éclaireurs à venir à bout des sauvages. 

Le colosse à la peau sclérosée portait un gros sac sur le dos. Certains de ces sous fifres regardaient avec dégoût le sang s’échapper du dessous de la morbide besace. Connaissant les tendances obscènes de leur chef, ils pouvaient imaginer quel hideux présent il transportait jusqu’au territoire ennemi. « Vé bru de nez goèn onkol’ ![6] », ordonna-t-il en pointant son glaive vers l’avant. 

Un détachement de ses hommes pénétra à la hâte la flore dense. Le Dön voulait être le premier de la deuxième vague à lancer l’offensive, fusse-t-il hors des ordres du Deikh Nemara ou du Meid’Deikh Urka. 

Un laser fila jusque dans les bois, effleurant le cortège du Dön. 

Surpris, Malaz reconnut la signature du cyberponneur et se retourna, sourcil droit levé.

Shrïn accourait pour s’engager sur la ligne de front. « Mon Deikh, qu’est-ce que vous... », Malaz n’eut pas le temps de finir sa phrase que Shrïn le dépassa, bondissant de rochers en rochers sans même lui jeter un regard. 

Les guerriers qui avaient reconnu le Deikh Nemara se dévisagèrent, à leurs tours médusés d’être témoin de sa présence, si haut sur le champ de bataille. « Décidément... C’est pour ça que je l’aime bien, lui. », s’esclaffa Malaz, prêt à s’élancer sur ses basques. 

Une nouvelle gozbum fila dans le ciel. Les chars se rapprochaient toujours plus du rempart ennemi. En tournant son regard vers l’aval de la forêt, le Dön remarqua qu’un autre véhicule démarrait à son tour son ascension, malgré le terrain vierge et ombrageux.

***

Gravissant la pente raide, l’escouade des oiseaux du tonnerre puisait dans l’énergie de l’effroi pour rallier les bastions zhivänz. « Halte », somma un champion de Talèn : une autre troupe des gardiens des abysses, qui dévalait l’aval de la forêt, croisa la route du petit bastion. Une nouvelle fois, l’angoisse s’empara de chacun des membres, mais les hommes-bêtes poursuivirent leur chemin. 

Les Zhiväns qui remarquèrent la présence de Deön et Lonka signalèrent à leurs congénères de laisser passer l’escouade, au grand bonheur des miliciens de Suän Or.

Emmitouflés dans leur peau de bête, parés de cornes et de bois animaux accentuant leur menace, ils couraient, haches ou gourdins aux poignets, tels des prédateurs se mouvant dans leur milieu naturel. Malgré les détours abrupts, ils dévalaient sans ralentir la pente les menant à l’ennemi. « Il ne reste qu’un quart de lieue, on continue », somma Deön. Tout le monde écouta le chef d’escouade. 

Percluse de crampes, Lonka reçut une nouvelle fois l’aide de Bojän, qui la prit sur son dos. Les compagnons de Zoèn finirent aussi par traîner le pas, fatigués de devoir transporter la grande brune. « Alors, il semblerait que Golèn soit la plus prompte à franchir la ligne d’arrivée », provoqua Gojïn, dont la bonne humeur n’avait pas faibli. Dän et Bojän lui lancèrent des regards suspicieux, mais, à travers les yeux du blondinet, ils furent rassurés d’entrevoir cette lueur d’espoir. . 

Il fallait monter en zigzaguant le long de la pente, malgré la peur de perdre du temps, de l’énergie et des repères. Parfois, la vision dégagée dans leur dos offrait le terrible spectacle des affrontements entre barbares et sauvages. Les chars gagnaient du terrain, n’hésitant pas à écraser les hommes-bêtes. Lonka, Irina ou les derniers champions encore debout sentirent leur sang bouillir en observant certaines scènes de massacre, mais il fallait continuer de monter, jusqu’au-delà des remparts.

Enfin, au détour d’un arbre, les hautes fortifications apparurent.

Le sol s’aplanissait. 

Hallebardes en mains, les gardiens zhivän formaient une ligne de front au pied du portail. Ses pieux de cinquante pieds dominaient le massif d’obscures frondaisons. Lorsqu’ils aperçurent l’escouade, ils se précipitèrent vers eux. 

La plupart des membres de l’escouade tressaillirent, lorsque Deön prit les devants, rejoint par la capitaine Morgän, tout aussi prête à en découdre si les hommes-bêtes n’entendaient pas raison. « Holaï ![7] », gronda une voix au sommet des remparts, stoppant net la course des défenseurs. « Ils nous ont reconnus », déduit Deön en se tournant vers ses hommes. « Scazzèn, Kriizmarion ![8] », poursuivit la voix gutturale.

– Qu’est-ce qu’il raconte ? demanda Gojïn après avoir accouru pour les rejoindre.

– Il déclare que « Kriizmarion » peut entrer, exposa la capitaine Morgän sous la mine stupéfaite du milicien. Maintenant je comprends pourquoi tu as nommé cette escouade ainsi – Irina se tourna vers Deön –, Oiseau du tonnerre.

Derrière le peloton de tête, les autres membres s’avancèrent timidement vers le portail, avant que la détonation d’une nouvelle gozbum ne les presse. « Nous arrivons à destination, courage Lonka », susurra Bojän. Cette dernière, prise de vertiges, s’agrippa aux encouragements de son compagnon d’infortune pour tenir la distance. Devant eux, à travers ce que la fumée des incendies alentour laissait entrevoir, un sentier légèrement incliné se dessinait au-delà du portail.

Les miliciens avancèrent sous le regard soucieux des hommes-bêtes. 

Un laser perfora feuillages et fumée, ainsi que la poitrine de l’un d’entre eux. 

« Qu’est-ce que... », Irina n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un nouveau tir flasha à travers la forêt. Celui-ci ne toucha personne, mais le troisième perça l’armure du grand Dän. Le milicien de Golèn s’effondra dans la stupeur générale. « Fuyez, nous sommes visés !! », s’exclama Deön, l’œil tourné vers les gorges obscures.

De leur point de vue, les nombreux champs de bataille se camouflaient sous la cime des arbres, mais le tireur silencieux devait être encore plus proche. 

Un quatrième tir visa le groupe, et le chasseur comprit, en observant la course du laser, qu’il venait de loin. Très loin.

– Celui-là, il est pour nous ! gronda Zoèn, lâchant son escorte pour claudiquer vers la forêt.

Ses coéquipiers la retinrent par le bras, mais la grande brune se débattit, enragée :

– Que fais-tu ? demanda l’un d’entre eux.

– Protégez l’escouade de toutes vos forces, moi je m’occupe de ce sale lopós !

– Mais...

– C’est un ordre !

La voix furieuse de la milicienne ranima un peu plus la conscience de Lonka. Un nouveau tir de laser fusa et percuta le rempart. Lui ?! Il est là !! Lonka se sortit des bras de Bojän. « Bojän ! Prends le sac de Dän et donne-moi mon arc ! », vociféra Deön avant que ce dernier ne rattrape la fille aux tentacules ballants. Lonka profita de l’hésitation pour faire quelques pas de plus avant de trébucher sur un creux rocailleux. 

Alors que les Zhivänz s’échangeaient des consignes, un gigantesque paquet explosif descendit du ciel.

Il y eut un instant en suspens.

Le souffle de l’explosion fit valdinguer toutes les personnes sur place. La bombe avait frappé l’articulation du portail de plein fouet. « Zoèn !! », gueula un de ses coéquipiers, constatant que la milicienne s’était évadée, profitant de la confusion.

Les miliciens de Talèn se lancèrent à sa poursuite. « Non ! », s’exclama Lonka en se relevant.

– Lonka ! Nous n’avons plus le temps ! cria Deön.

– Mais on ne va quand même pas les laisser !

Les piques du portail se démantelaient un à un, tandis qu’un autre paquet explosif fondait dans le ciel. Cette fois, celui-ci parvint à traverser les remparts. Des cris de terreur s’élevèrent à travers le fracas de l’explosion. « Mais comment font-ils pour être aussi rapides ? », se demanda Bojän, genou à terre. « Nous n’avons pas le temps de penser à ça ! », s’exclama Gojïn en le relevant. 

À la surprise de l’escouade, les Zhivänz se jetèrent sur chacun des membres pour les aider à se relever et avancer à l’intérieur des remparts. 

« Dän ! Attendez, il arrive ! », beugla Gojïn en voyant le champion de Golèn se relever, reprenant lance et besace au passage. Le laser avait transpercé son flanc, mais le vaillant milicien avait décidé de se battre pour survivre. Lorsqu’il manqua de s’effondrer à nouveau en se traînant vers la forteresse, Irina se jeta à son soutien. Elle appuya de sa paume le devant de la blessure, avant de recevoir l’aide des hommes-bêtes pour transporter son coéquipier.

Un pieu tomba au sol, avec fracas, mais sans toucher personne. « Rentrons avant que le portail ne s’effondre sur lui-même ! », somma Deön.

Un Zhivän souleva Lonka et, malgré les faibles protestations de la fille aux tentacules éventrés, la posa sur sa cape en peau de sligre. Les survivants de l’escouade s’engagèrent ainsi dans les entrailles de la montagne verdoyante. « Laissez-moi ! Il reste nos amis là-bas !! », vociféra Lonka avec plus d’entrain. Comme sourd, le guerrier sauvage courait pour rejoindre le restant des troupes. 

L’escouade parvint à franchir les frontières.

Dans son sillage, le portail se démantibula totalement, dans un vacarme fracassant.

Les abysses émeraudes s'apprêtaient à les accueillir. Seulement, au milieu de cette nuit orageuse ou l’air pollué par les flammes se mêlait à l’odeur de la mort, il ne restait plus que six Oiseaux du tonnerre. 

[1] Jeu(x) de Gozdanz : cf. Glossaire/Civilisations. Un jeu de société originaire de la Phangie. Signifiant littéralement « danse de guerre » en Dikkèn, il oppose deux adversaires qui placent à tour de rôle des pierres, respectivement noires et blanches, sur les intersections d'un tablier quadrillé. Le but est de contrôler le plateau à travers les affrontements pour les prises, défenses ou renforcements de territoires.

[2] Pumulga(s) : cf. Glossaire/Bestiaire. Un mammifère carnivore de la famille des félins.  Son pelage noir de jais luit aux clairs de lunes. Le pumulga vit en meute et niche généralement en haut des arbres afin de pouvoir repérer ses proies sans être localisé en retour.

[3] Cerfal(s) : cf. Glossaire/Bestiaire. Un mammifère herbivore de la famille des cervidés. Grand et élancé, le cerfal vit dans les forêts tempérées. Femelles et mâles sont tous les deux munis de cornes, mais celles de ces derniers peuvent atteindre des tailles démesurées.

[4] Traduction Dikkèn - All’nez ga tottèn ! : Vous allez tous mourir !

[5] Traduction Dikkèn - Deivaten stoyâ : À jamais, frère

[6] Traduction Dikkèn - Vé bru de nez goèn onkol’ ! : Que cinq d’entre vous partent devant !

[7] Traduction Dikkèn – Holaï ! : Halte !

[8] Traduction Dikkèn - Scazzèn, Kriizmarion ! : Approche (entre), Oiseau du tonnerre !

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