Il s'approcha sans bruit , elle était si belle, sa chevelure cascadait sur l'écorce moussue du vieil arbre, sa jupe, tachée de résine poissait sur ses cuisses satinées...

Elle entendit un bruit , se raidit, se colla encore plus contre le chêne et sussura d'une voix de gorge :

• J'espére que c'est toi Wolf !
• Oui rouge, tu sens ma patte de velour !
• Je sens surtout ton havane barreau de chaise...délivre- le...arrache- moi la jupe, les collants et...
• Tais toi ! Rouge, je suis le loup, le roi de la forêt, je te mange comme je veux...

Et sur ce...

Le loup, la rudoit, la cloue au pilori, la renverse sur les fougéres et la secoue comme un prunier...les cris de la victimes deviennent insoutenables :

• Vas y Wolfie bouffe moi l'oignon, détruis moi le chou fleur demain je n'arriverais plus à marcher, je m'en fout !...oh oui sale brute, change de mêche défonce moi l'entrée des artistes et la sortie de secours ! Oui je suis ta louve, ta chienne, oui, ahou , ahoui, ne t'arrette pas, perce perce...le six et le neuf...si tu veux..;fais moi la brouette japonaise, la toupie mongole et la levrette afghane...

Et au petit jour le loup l'emporta dans sa taniére et la dévora...a moins que ce ne fut le contraire..

La légende dit que là ou le ventre de la jeune femme frotta le vieux chêne, l'écorce ne poussa plus jamais ! Mais le vieux chêne cette année là produisit des cépes à profusions...Personne ne sait s'ils furent ramassés et consommés...Mais le village d'a coté défraya la chronique...toutes les femmes du bled tombérent enceintes...