Marie souriait. Elle avait réussi à quitter sa prison et désormais sa situation évoluait. Elle posa délicatement son pied sur le sol blanc et froid de la nouvelle salle, tout en tenant la porte ouverte, afin qu’elle ne se referme pas. Sur ses gardes, elle examina les lieux.

La pièce était identique à la première : quatre mètres sur quatre, blanche et sans fenêtre. La porte se trouvait désormais sur un balcon au plafond, à trois mètres du sol et une corde lisse permettait d’y accéder.

La jeune femme lâcha la porte d’accès, qui se referma lentement et se verrouilla. Elle fit quelques pas et saisit la corde. Elle tira légèrement dessus puis plus fortement. Finalement, elle s’agrippa et se laissa balancer de tout son poids. La corde tient bon.

À quoi rimait tout ce cirque ? Elle renouvela ses appels :

- Qui êtes-vous ? Je participe à un jeu ? Vous n’avez pas le droit de me séquestrer ainsi !

Furieuse, elle retourna s’assoir contre un mur et décida de ne plus participer à cette mascarade. Une heure passa puis, son estomac lui rappela que la situation pouvait vite dégénéré si elle se retrouvait, par manque de force, incapable de monter cette corde.

La mort dans l’âme, elle se décida à jouer le « jeu » et saisit la corde qui pendait du plafond. Elle referma sa main gauche avec détermination et plaça la droite un mètre plus haut. D’une traction de la main droite, elle quitta le sol et remonta le long de la corde.

Elle bloqua sa prise avec ses pieds et lança sa main gauche plus haut.

Rapidement, elle s’éloigna du sol et atteignit la passerelle qui la mena vers la nouvelle porte.

Monter à cette corde ne lui posa aucun problème. Elle suivait depuis des années des cours de gymnastique et grimper faisait partie de son cursus.

Marie prit quelques instants pour retrouver son souffle et se dirigea vers la nouvelle porte qu’elle déverrouilla facilement. Un nouveau couloir sombre lui faisait face.

La mort dans l’âme, elle entra dans le passage et repéra aussitôt la lumière rouge de la prochaine porte.