Numéro 9
La jeune Brésilienne Gina Vaquez portait le numéro 9.
Cette belle Sud-Américaine de 26 ans pénétra dans la salle du labyrinthe sur ses gardes.
Elle avait frôlé le drame face à la division et ne devait sa survie qu’à un énorme coup de chance. Le tableau lui avait demandé de diviser un nombre par un.
Et c’était bien la seule division qu’elle était capable d’effectuer !
Excédante nageuse, elle avait remporté facilement l’épreuve de la piscine.
En découvrant le labyrinthe, elle comprit qu’une nouvelle fois, elle aurait besoin de chance. Sans état d’âme, elle s’avança et entra dans l’enchevêtrement des couloirs avec une seule idée : vite ! Elle s’était fixée cet impératif et n’en dérogerait pas. Aucun répits, elle devait avancer coute que coute !
Elle marcha alors d’un pas sûr et volontaire. À chaque blocage, elle reculait et à chaque intersection, elle prenait le couloir qui la rapprochait de la sortie.
Ce procédé, assez simpliste, se révéla parfaitement inefficace, car après plus d’une heure à tourner en rond, elle finit par se retrouver à son point de départ : l’entrée de labyrinthe.
Loin de se désespérer, elle retourna dans le labyrinthe, mais changea de méthode. Au début de chaque croisement qui la menait vers un cul-de-sac, elle s’arracha un bout de peau des doigts et dessina une croix sur le sol avec son propre sang. Pour les autres couloirs, elle notait d’un bâton, le nombre de fois où elle passait. Rapidement, elle progressa.
Trois heures plus tard, elle quittait le labyrinthe avec soulagement. Elle adressa une prière à Dieu pour sa miséricorde.
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