Sauvage collage
Je suis blessée par mon brasier
Il vient de mille chemins
des souffles du vent
qui effeuillent les secrets au soir
Veillez et écoutez la seconde aurore :
Tous les dieux sont folie
toute couronne compte si peu
Et les poètes mentent trop.
Il y en a que la lumière
aveugle
à travers les voûtes effondrées
squelettes debout,
ils vous dépassent, ils suscitent l’étonnement
Et ils enflent, ils enflent à en éclater de
sacré et de
mémoire féroce
Ah ! s’il se trouvait un monstre
pour nous sauver de nos sauveurs.
Un lac est en moi
rempli de langues mortes
Je déshabille mon cœur
étoile par étoile
ainsi ai-je désappris à me taire.
Car je veux projeter dans l’abîme
le plaisir de la vérité
à son zénith
Et quand je veux monter sur mon nuage
le plus impétueux
de notre résistance millénaire
Je me navigue
et amorce la quête.
L’inattendu m’appelle,
le temps me sculpte
et je repeins le ciel jusqu’aux décombres.
vous les invisibles
aux brumeux battements d’ailes !
Je saute dans votre char d’avenir
jusqu’aux
îles premières de la vie
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