J’ai écris ce texte il y a maintenant un bon moment, je dirais en 2004. Grand fan de nine inches nails, j’avais la chanson : “Just like you imagined” dans les oreilles, et les phrases sont censé coller, plus ou moins, à la chanson. (https://www.youtube.com/watch?v=TaI2qTpsgu0)

Pas de rimes, pas de forme particulière, juste un rythme et une sonorité.

Comme je l’ai imaginé.

Une goutte sur le pavé, rouge écarlate, nectar d’une vie.

Une lame trempée d’acier, gris métallique, raison d’une vie.

Un cri dans la nuit lancé, noir d’espoir, soupir d’une vie.

Les loups hurlent la nuit, ode à la lune, début d’un soir.

Les épées frappent la chair, chant à la mort, appel d’une nuit.

Les hommes hurlent et meurent, ode à la mort, début d’une fin.

L’homme avance, les pavés résonnent, rue étroite et sombre.

La lune éclaire six poignards, ils n’attendent qu’un mot que leur soufflera la mort.
Lâcher les chiens, tuer pour vivre, vivre pour tuer.

Les cris résonnent, les lames se brisent, les coeurs se percent.

Reflet du sang sur l’acier gris.