Le 38 tonnes
Prochaine aire de repos dans deux secondes.
Arrêtez-vous.
Détachez votre ceinture [ça ça veut dire déshabille toi !].
Installez-vous confortablement.
Une hôtesse va vous masser les épaules et le cou avec une huile chauffante fort agréable à l’odeur qui aide à ne plus ressentir son corps et se sentir flotter [je n’ai pas dit voir des éléphants roses mais si tu insistes !!].
La masseuse prend soin de s’occuper de vos oreilles (érectiles ?) juste avec l’huile.
Vous allez sûrement finir huileux comme un beignet vous dites-vous ?
Mais non les huiles du passage du désir sont non grasses.
Le cou, les épaules, les oreilles, encerclées par des mains non expertes mais qui souhaitent maintenir la douceur.
Mes mains glissent ainsi sur votre torse pendant que mes seins ne peuvent que frôler votre crâne (oui je suis derrière vous, pour changer des fois où vous êtes derrière moi).
Je ne mets pas d’huile sur le torse car pas nécessairement une zone tendue qui a besoin d’être chauffée.
J’entreprends de laisser descendre mes mains sur votre ventre et je ne peux éviter votre bas ventre avec un Ralf qui me fait déjà de l’œil.
Mais non non, pas de Ralfette en vue.
Je fais le tour du canapé, vous tends la main vous invitant à vous lever et me suivre dans votre chambre où je veux poursuivre le massage du dos avant toutes choses.
Ralf se retrouve écrasé face contre le matelas et je reste debout au bord du lit presque comme une vraie masseuse à vous badigeonner d’huile et malaxer le corps de la tête aux pieds.
Chaque centimètre de peau passe sous mes mains qui font plusieurs passages. Votre main ne peut s’empêcher d’effleurer Ralfette. Je savais que j’aurais dû rester habillée. Je continue néanmoins votre massage intégral côté pile ... mais votre main laisse votre pouce me pénétrer... Il est petit mais vif celui-là et la position ou le contexte (ou les deux) me provoque un orgasme que je peine à dissimuler mais je le dois car les murs ont des oreilles. Mon humidité ne trompe pas. Vous vous redressez et vous retrouvez en deux secondes près de moi m’invitant à m’allonger sur le dos également.
Inversion des rôles : vos mains sur mon cou, mes épaules, mon dos ... mes jambes. Les mêmes endroits en remontant en évitant soigneusement mes fesses. Frustrée ? Non non.
Je sens mes tensions s’envoler déjà. C’est fort agréable de se faire masser par le massé.
Vous reprenez de l’huile mais cette fois vous vous concentrez sur mes fesses et leur petit trou que vous visez à agrandir pour des finalités qui ne se sont pas berceuse certes mais depuis que j’ai dit que Ralf me fait de l’œil tu bandes [la prétentieuse !!!].
Votre doigt aidé de l’huile ou l’huile aidant les doigts, vous estimez le passage de cette rue étroite suffisamment agrandi pour permettre le passage du 38 tonnes que vous avez entre les jambes [désolée pour l’image peu classe mais je voulais rester sur la route]. Et effectivement vous entrez dans cette voie sans issue sans problème et vous manœuvrez délicatement, subtilement, en marche avant comme en marche arrière pour livrer dans les temps les doses de plaisir blanchâtres.
Maintenant que vous êtes bien détendu, il faut dormir Monsieur. Ou sinon massez-vous vous-même en tenant votre manche vigoureusement à la verticale et vous verrez apparaître de petites gouttes (agréables en bouche celles-ci au passage) qui peuvent plus ou moins rapidement jaillir comme un geyser.
Et si ça ne fonctionne pas comme annoncé, eh bien relisez une autre histoire :-)
Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? A faire ou à refaire ?
jFA
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